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Rassemblons-nous pour souligner le lancement de la Conférence Women Deliver 2019. Une cérémonie d’accueil sous le signe de la culture autochtone, des questions passionnantes en séance plénière et de la musique entraînante sont au programme.…
Katja Iversen est la présidente et directrice générale de Women Deliver — une organisation internationale de premier plan pour la promotion de l’investissement dans l’égalité entre les sexes et dans la santé et les droits des filles et des femmes. Women Deliver se concentre en particulier sur la santé et les droits maternels, sexuels et reproductifs. Mme Iversen est une experte de renommée mondiale en développement, en défense des droits et en communication. Elle a travaillé pendant plus de 25 ans avec des ONG, des entreprises et des agences des Nations Unies. Par le passé, elle a occupé le poste de chef des communications stratégiques et de la défense des intérêts publics à l’UNICEF, après avoir dirigé, pendant près de six ans, l’équipe chargée des communications et de la défense des droits en matière de santé reproductive au sein du FNUAP. Elle détient une maîtrise en communications et un baccalauréat en administration publique, ainsi que des certificats en gestion, en résolution de conflits et en développement international. Mme Iversen a œuvré dans le développement mondial pendant plus de 20 ans. Elle possède un vaste réseau au sein de l’ONU, des communautés de développement et des médias internationaux. Elle a conseillé et formé de nombreux dirigeants membres de Fortune 500 sur la gestion et les communications transculturelles. Elle est membre du Conseil consultatif sur l’égalité des sexes du G7 pour le président Macron, du conseil consultatif sur le développement durable de Unilever, du MIT Women & Technology Solve Leadership Group, ainsi que du réseau des Champions internationaux de l’égalité des sexes. Récemment, elle a reçu le titre de Danoise de l’année 2018 et a été nommée parmi les dix premières personnes dans la liste Apolitical des 100 personnes les plus influentes en matière de politiques sur le genre. Elle est aussi une conférencière très recherchée.
Justin Trudeau est le 23e premier ministre du Canada. Il est aussi ministre des Affaires intergouvernementales et ministre de la Jeunesse. Sa vision du Canada est celle d’un pays où chacun a une chance égale et réelle de réussir. Ses expériences d’enseignant, de père, de leader et de militant pour les jeunes sont à la base de son dévouement envers les Canadiens – et de son engagement à faire du Canada un endroit où chacun peut bénéficier des opportunités qui lui permettent de prospérer.
Avant de se lancer en politique, Monsieur Trudeau a passé plusieurs années à enseigner le français, les mathématiques et d’autres matières à Vancouver. Son travail d’enseignant lui a permis d’avoir un effet positif sur la vie des jeunes. Encore aujourd’hui, il est déterminé à faire résonner leurs voix, en classe comme sur la Colline du Parlement.
Justin Trudeau est entré en politique pour effectuer des changements qui bénéficient à tous les Canadiens. En 2007, il a fait une campagne locale qui était ancrée dans sa communauté pour remporter l’investiture du Parti libéral dans la circonscription de Papineau, à Montréal. Il a été élu en 2008, puis réélu en 2011 et en 2015. Il a été élu chef du Parti libéral en avril 2013. Sa campagne à la direction visait à créer un nouveau mouvement de Canadiens progressistes à l’échelle nationale, et elle a incité des centaines de milliers de Canadiens à s’impliquer en politique, la plupart pour la toute première fois. Il a travaillé en étroite collaboration avec son équipe afin d’élaborer un plan pour créer des emplois, faire croître l’économie et renforcer la classe moyenne. Sous sa direction, la plateforme libérale a mis l’accent sur la création d’opportunités économiques égales pour tous, le respect et la promotion de la liberté et de la diversité et la création d’un gouvernement plus démocratique, qui représente le plus fidèlement possible les Canadiens.
À titre de premier ministre, Justin Trudeau dirige un gouvernement qui travaille quotidiennement sans relâche en vue de bâtir une économie qui bénéficie à la classe moyenne et à ceux qui travaillent fort pour en faire partie. Son équipe concentre ses efforts sur la création d’emplois, la richesse de la diversité en tant qu’atout du Canada, la lutte contre les changements climatiques et la réconciliation avec les peuples autochtones. Féministe convaincu, il a constitué, pour la première fois dans l’histoire du Canada, un conseil des ministres fondé sur la parité hommes-femmes.
Justin Trudeau est l’époux de Sophie Grégoire, ancienne animatrice de radio et télévision au Québec. Mariés en 2005, ils sont les heureux parents de Xavier, Ella-Grace et Hadrien.
Lyse Doucet est la correspondante internationale en chef de la BBC, qui a le mandat de couvrir l’actualité et de présenter des reportages spéciaux pour les réseaux nationaux et internationaux de la BBC.
Mme Doucet a été pendant 15 ans correspondante étrangère de la BBC à Jérusalem, Amman, Islamabad, Téhéran, Kaboul et Abidjan.
Sa candidature a été soumise à l’Ordre du Canada en 2018 et elle a reçu le titre d’officière de l’Ordre de l’Empire britannique (OBE) dans la liste d’honneur de la Reine en 2014 pour services à la radiodiffusion. Parmi les récompenses qu’elle a reçues récemment, mentionnons le prix Trailblazer Award 2018 du Georgetown Institute for Women, Peace and Security, un prix Columbia School of Journalism Award 2016 pour ses réalisations journalistiques exceptionnelles et un Emmy Award en 2014 pour les reportages réalisés par son équipe en Syrie.
Née dans l’Est du Canada, Mme Doucet est titulaire de doctorats honorifiques de grandes universités britanniques et canadiennes. Elle détient une maîtrise en relations internationales de l’Université de Toronto et un baccalauréat spécialisé de l’Université Queen’s, à Kingston.
Mme Doucet est administratrice d’Inter Mediate, présidente d’honneur de Carrefour canadien international et membre de Friends of Aschiana UK, qui soutient les enfants des rues travaillant en Afghanistan. Elle est membre fondatrice du Marie Colvin Journalists' Network et agrégée supérieure du Massey College de l’Université de Toronto. Mme Doucet est aussi membre du conseil d’administration du Frontline Club for Journalists et membre du Canadian Journalism Forum on Violence and Trauma.
Sahle-Work Zewde est la toute première femme à avoir été élue à la quatrième présidence de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, le 25 octobre 2018.
Ayant consacré les premières années de sa carrière au ministère de l’Éducation, elle est entrée au ministère des Affaires étrangères en 1988 et a entamé ce qui s’avérerait une longue carrière diplomatique d’ambassadrice au Sénégal avec accréditation auprès du Mali, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la République de Cabo Verde et de la Gambie. Elle a travaillé à Djibouti, au siège social de l’Autorité intergouvernementale pour le développement pendant 10 ans, avant de devenir ambassadrice de l’Éthiopie en France, en Tunisie et au Maroc, puis Représentante permanente de l’Éthiopie à l’UNESCO. À son retour en Éthiopie, elle a été nommée représentante permanente du pays à l’Union africaine et directrice générale des Affaires africaines au sein du ministère des Affaires étrangères de l’Éthiopie.
La présidente Sahle-Work Zewde est entrée à l’ONU en 2009 et est devenue la première femme africaine à être nommée Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG). Elle a aussi été chef du Bureau intégré de l’Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA).
En 2011, elle a été nommée première directrice générale de l’Office des Nations Unies à Nairobi (UNON) à l’échelon de secrétaire générale adjointe. Au mois de juin 2018, le Secrétaire général, Antonio Guterres, a nommé Mme Zewde Représentante spéciale de l’ONU à l’Union africaine et chef de l’United Nations Office to the African Union (UNOAU). Elle a été la première femme à occuper chacun de ces trois postes à l’ONU.
Mme Zewde est mère de deux garçons. Elle parle couramment amharique, français et anglais.
President Uhuru Kenyatta, Kenya’s fourth, was sworn in for his second term and final term on 28 November 2017, following that year’s second presidential election.
Born on 26th October 1961, he is the first son of Mzee Jomo Kenyatta, Kenya’s founding father and first President. Uhuru was educated at St Mary’s in Nairobi and Amherst in Massachusetts, taking a degree in Political Science and Economics from the latter in 1985.
He is married to Margaret Kenyatta, Kenya’s First Lady. Her Beyond Zero campaign, which raises funds and awareness for maternal and child health initiatives in Kenya, has attracted global attention. They have three children: Jomo, Ngina and Muhoho Kenyatta.
After Amherst, Kenyatta came home and turned his hand to entrepreneurship. He ran his own business, which exported produce, while playing roles in other, established, firms.
He went into politics in 1997, entering Parliament as a nominated member in 1999, and Cabinet as Minister for local government in October 2001.
In 2002, as KANU, then the ruling party, prepared for that year’s general election, he was elected one of its four national vice-chairs. Later that year, Kenyatta emerged as KANU’s candidate in the December 2002 presidential election, but lost to the opposition’s Mwai Kibaki, though he was elected MP for his native Gatundu South. He entered Parliament, and served as Leader of the Opposition.
In 2007, he backed President Kibaki’s bid for a second term, and returned to Cabinet in January 2008, after Kibaki won. He would go on to serve as Minister for Finance and Deputy Prime Minister until 2012, before he led the Jubilee alliance to victory in the general election the following year.
Since he took office in 2013, President Kenyatta has pursued a number of policy initiatives. The Big Four, President Kenyatta’s administration’s priority since 2017, has emphasised universal healthcare, housing, industrialization, and agriculture.
Infrastructure has been a second central theme of the presidency. The Northern Corridor, connecting Mombasa with Kampala, Kigali, Bujumbura, and the eastern Democratic Republic of Congo, has been revitalised. The inauguration of LAPSSET — under which Kenya is forging partnerships with investors to build a highway, an oil pipeline, a railway line and a seaport in Lamu, connecting South Sudan and Ethiopia — is a measure of the administration’s ambition. Yet another key infrastructure venture is the Standard Gauge Railway, which reached Nairobi in 2017.
On the continent, President Kenyatta’s administration has emerged as a key proponent of the Pan-African agenda, in recognition of which he was voted chair of the Africa Peer Review Mechanism (APRM). He has also led regional peace and security initiatives, with a special focus on the situation in the Horn of Africa.
Farwiza Farhan est la leader de Forest, Nature & Environment Aceh (HAkA) une ONG locale qui s’efforce de protéger l’écosystème du mont Leuser à Sumatra. Par son travail, elle cherche à favoriser l’échange de connaissances, à établir des liens et à autonomiser la collectivité locale pour qu’elle participe aux prises de décisions concernant les terres de sa région. Antérieurement, elle a déjà intenté des poursuites judiciaires contre le gouvernement et des entreprises, afin de faire reconnaître et respecter la protection du mont Leuser. Elle concentre ses efforts sur l’aspect politique et sur la défense des droits, en commençant par la création de mouvements populaires, en diffusant les connaissances dans les collectivités et en tissant des liens avec d’autres collectivités dans le monde. L’impact qu’a Mme Farhan sur les efforts de conservation dans sa collectivité lui a mérité le Whitley Award en 2016.
Natasha Chibesa Wang Mwansa croit passionnément en l’utilisation des médias pour outiller les jeunes. Elle est actuellement étudiante de première année en Communications de masse avec mineure en Sciences politiques et administration publique à l’Université de Zambie. Natasha est aussi une jeune leader issue de la cohorte 2018 du programme Young Leader de Women Deliver.
Natasha est née et a grandi en Zambie. En tant que jeune reporter, enfant journaliste, défenseure des droits des femmes et des enfants, et activiste au sein du Media Network on Child Rights and Development, elle est chargée de compiler et de diffuser de l’information et de suivre les avancées des parties prenantes. Son travail l’a amenée à faire partie du conseil de la Commission de l’union africaine. En outre, elle est observatrice en responsabilité sociale pour le Service de diffusion de l’information sida en Afrique australe et une représentante jeunesse pour le Fonds des Nations unies pour la population. Défenseure des droits de la personne, Natasha est fière de bientôt lancer un projet qui encouragera les interventions radicales et les changements positifs chez les jeunes.
Rassemblons-nous pour souligner le lancement de la Conférence Women Deliver 2019. Une cérémonie d’accueil sous le signe de la culture autochtone, des questions passionnantes en séance plénière et de la musique entraînante sont au programme. Au cours de cette séance d’ouverture, nous explorerons le thème de WD2019 – Pouvoir. Progrès. Changement. – avec des chefs d’État, des porte-parole et des jeunes. Ensemble, nous ferons germer de nouvelles idées, laisserons libre cours à notre inspiration et envisagerons avec enthousiasme la suite de la conférence.
Avant de pouvoir tracer une voie à suivre, nous devons d’abord dresser un état des lieux de l’égalité entre les sexes, ainsi que de la santé et des droits des femmes et des filles dans le monde. Cette séance vise à examiner, sous l’optique…
Justin Trudeau est le 23e premier ministre du Canada. Il est aussi ministre des Affaires intergouvernementales et ministre de la Jeunesse. Sa vision du Canada est celle d’un pays où chacun a une chance égale et réelle de réussir. Ses expériences d’enseignant, de père, de leader et de militant pour les jeunes sont à la base de son dévouement envers les Canadiens – et de son engagement à faire du Canada un endroit où chacun peut bénéficier des opportunités qui lui permettent de prospérer.
Avant de se lancer en politique, Monsieur Trudeau a passé plusieurs années à enseigner le français, les mathématiques et d’autres matières à Vancouver. Son travail d’enseignant lui a permis d’avoir un effet positif sur la vie des jeunes. Encore aujourd’hui, il est déterminé à faire résonner leurs voix, en classe comme sur la Colline du Parlement.
Justin Trudeau est entré en politique pour effectuer des changements qui bénéficient à tous les Canadiens. En 2007, il a fait une campagne locale qui était ancrée dans sa communauté pour remporter l’investiture du Parti libéral dans la circonscription de Papineau, à Montréal. Il a été élu en 2008, puis réélu en 2011 et en 2015. Il a été élu chef du Parti libéral en avril 2013. Sa campagne à la direction visait à créer un nouveau mouvement de Canadiens progressistes à l’échelle nationale, et elle a incité des centaines de milliers de Canadiens à s’impliquer en politique, la plupart pour la toute première fois. Il a travaillé en étroite collaboration avec son équipe afin d’élaborer un plan pour créer des emplois, faire croître l’économie et renforcer la classe moyenne. Sous sa direction, la plateforme libérale a mis l’accent sur la création d’opportunités économiques égales pour tous, le respect et la promotion de la liberté et de la diversité et la création d’un gouvernement plus démocratique, qui représente le plus fidèlement possible les Canadiens.
À titre de premier ministre, Justin Trudeau dirige un gouvernement qui travaille quotidiennement sans relâche en vue de bâtir une économie qui bénéficie à la classe moyenne et à ceux qui travaillent fort pour en faire partie. Son équipe concentre ses efforts sur la création d’emplois, la richesse de la diversité en tant qu’atout du Canada, la lutte contre les changements climatiques et la réconciliation avec les peuples autochtones. Féministe convaincu, il a constitué, pour la première fois dans l’histoire du Canada, un conseil des ministres fondé sur la parité hommes-femmes.
Justin Trudeau est l’époux de Sophie Grégoire, ancienne animatrice de radio et télévision au Québec. Mariés en 2005, ils sont les heureux parents de Xavier, Ella-Grace et Hadrien.
En 2005, Anna Rosling Rönnlund a fondé Gapminder en collaboration avec Hans Rosling et Ola Rosling. L’énoncé de mission de Gapminder est de combattre l’ignorance dévastatrice par une vision du monde basée sur des faits et compréhensible par chacun. Anna a conçu l’interface utilisateur de l’outil Trendalyzer, un diagramme à bulles dynamique qui est utilisé par des millions d’étudiants dans le monde pour comprendre l’évolution du développement à l’échelle internationale. Google a fait l’acquisition de cet outil et Anna a travaillé dans cette entreprise, à Mountain View, en Californie, en tant que conceptrice principale de produits conviviaux de 2007 à 2010. Elle a amélioré les résultats de recherche de données publiques, élaboré des outils d’exploration de données pour Public Data et inventé un diagramme à bulles dynamique (Motion chart) pour les feuilles de calcul de Google (Sheets). En 2010, Anna est revenue chez Gapminder pour développer de nouveaux outils d’enseignement gratuits. Elle est aujourd’hui vice-présidente de l’entreprise, responsable de la conception et de l’expérience utilisateur et fait partie du conseil d’administration. Elle est titulaire d’une maîtrise en sociologie et d’un baccalauréat en photographie.
Anna a aussi créé Dollar Street, la plus grande banque de photos accompagnées de renseignements basés sur des données locales. Dollar Street compte près de 30 000 photos et 10 000 vidéoclips, qui peuvent être consultés avec une licence Creative Common. Anna a écrit l’ouvrage Factfulness en collaboration avec Ola et Hans (publié en avril 2018).
Journaliste de CNN titulaire de plusieurs distinctions, Isha Sesay a couvert les principaux évènements de la dernière décennie – tout particulièrement ceux liés à l’injustice sociale et à ses conséquences sur les femmes, les filles et d’autres communautés marginalisées. Elle est aussi la fondatrice et présidente de W.E. (Women Everywhere) Can Lead, une organisation sans but lucratif installée dans son pays d’origine, la Sierra Leone, qui aide à l’éducation et à l’autonomisation des adolescentes afin qu’elles forment la prochaine génération de dirigeantes dynamiques. Isha Sesay termine actuellement son premier livre, qui porte sur l’enlèvement massif de 276 élèves nigérianes par le groupe terroriste Boko Haram en 2014. Leur situation critique a fait la une dans le monde entier et a suscité la création du mot-clic #BringBackOurgirls. Harper Collins publiera le livre – qui n’a pas encore de titre – l’an prochain.
Phumzile Mlambo-Ngcuka est secrétaire générale adjointe de l’Organisation des Nations Unies et directrice exécutive d’ONU Femmes. Entrée en fonction le 19 août 2013, elle possède une grande expérience et des connaissances étendues qui correspondent parfaitement à son poste; elle a voué sa carrière aux droits de la personne, à l’égalité et à la justice sociale. En Afrique du Sud, son pays natal, Madame Mlambo-Ngcuka a travaillé tant pour le gouvernement que dans la société civile et le secteur privé, et elle a participé activement à la lutte contre l’apartheid.
De 2005 à 2008, elle a été vice-présidente de l’Afrique du Sud et a supervisé des programmes de lutte contre la pauvreté qui consistaient à faire profiter les personnes les plus démunies, tout particulièrement les femmes, des bienfaits de la croissance économique. Auparavant, elle a été ministre des Ressources minières et de l’Énergie (1999 à 2005) et ministre adjointe au ministère du Commerce et de l’Industrie (1996 à 1999). Elle a siégé au Parlement de 1994 à 1996 au sein du
premier gouvernement démocratique d’Afrique du Sud.
Madame Mlambo-Ngcuka a commencé sa carrière en tant que professeure et a acquis une expérience internationale en tant que coordinatrice de l’Alliance mondiale des unions chrétiennes féminines à Genève, où elle a mis sur pied un programme international destiné aux jeunes femmes. Elle a créé la Fondation Umlambo, qui soutient le leadership et l’éducation. Elle défend depuis longtemps les droits des femmes et est membre de plusieurs organisations vouées à l’éducation, à l’autonomisation des femmes et à l’égalité des sexes.
L’honorable Maryam Monsef est députée de Peterborough-Kawartha et ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l’Égalité des genres du Canada.
Candidate à la mairie de Peterborough en 2014, elle est ensuite devenue la première femme députée du comté de Peterborough-Kawartha, la première membre du Parlement d’origine afghane dans l’histoire canadienne, et la première musulmane nommée ministre du Cabinet fédéral.
Organisatrice communautaire d’expérience, la ministre Monsef a œuvré, au fil des ans, auprès d’un éventail d’organismes locaux, dont le conseil d’administration du YWCA de Peterborough Haliburton, le Groupe de recherche d’intérêt public de l’Ontario et le New Canadians Centre. Elle a aussi été vice-présidente du YWCA dans sa circonscription. Elle a de même siégé au sein de plusieurs conseils et comités consacrés à la promotion de la justice sociale et économique. Elle a par ailleurs fondé la Red Pashmina Campaign, une initiative visant à recueillir des fonds pour soutenir l’éducation des filles et des femmes afghanes.
À titre de ministre des Femmes et de l’Égalité des genres, elle a supervisé la transition qui a fait passer l’organisme Condition féminine Canada au statut de ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, et elle a obtenu d’importants investissements au profit du mouvement canadien pour l’égalité entre les sexes, dont plus de 200 millions de dollars pour la prévention de la violence fondée sur le sexe, et 100 millions destinés à renforcer les capacités des organismes pour femmes de tout le pays. Elle a lancé la toute première stratégie fédérale pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe et collaboré avec le ministre des Finances pour s’assurer que les principes de la budgétisation sensible aux sexes soient appliqués à l’ensemble des budgets fédéraux. En partenariat avec la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail et le président du Conseil du Trésor et ministre du Gouvernement numérique, elle a élaboré et fait adopter un projet de loi historique sur l’équité salariale proactive dans les secteurs de compétence fédérale.
La ministre Monsef habite Peterborough depuis 1996 et détient un baccalauréat en psychologie de l’Université Trent. Elle parle l’anglais, le persan et le dari, tout en poursuivant son apprentissage du français.
Joannie Marlene Bewa est médecin, chercheuse et militante pour la santé sexuelle et génésique des femmes. Elle a récemment été nommée jeune leader des Nations Unies pour les ODD par l'émissaire du Secrétaire général des Nations Unies pour la jeunesse afin de soutenir la mise en œuvre des objectifs de développement durable. En République du Bénin, elle a fondé la Young Beninese Leaders Association (YBLA), une organisation dirigée par des jeunes et des femmes qui, entre autres réalisations, a autonomisé et formé plus de 10 000 jeunes, filles et femmes grâce au développement des capacités, au mentorat en éducation sexuelle, en santé génésique, en leadership et en entrepreneuriat, et elle a reçu la Michelle Obama Young African Women Leaders Grant. La Dre Bewa est également chercheuse en santé publique au College of Public Health de l'Université de la Floride du Sud, et elle fait progresser la recherche scientifique sur la santé des femmes.
La Dre Bewa travaille à l'avancement des droits et de la santé des femmes dans le cadre de ses nombreuses fonctions et affiliations : elle est membre du conseil d'administration de Merck for Mothers, jeune leader de Women Deliver (cohorte de 2016), membre fondatrice du Youth Panel Benin de la FNUAP, et membre du regroupement des adolescentes et des jeunes du Partnership for Maternal, Newborn, Children's Health (PMNCH) de l'OMS.
La Dre Bewa a été inscrite par Melinda Gates sur sa liste des six femmes les plus influentes sur le thème de l'accès mondial à la contraception, en 2016, et récemment admise au sein des « Goalkeepers » de la Fondation Bill et Melinda Gates, et aussi nommée femme de l'année dans le cadre de la campagne ONE. Aux côtés du premier ministre canadien Justin Trudeau, elle a appuyé, à l'occasion de la Journée internationale des femmes, les initiatives de sensibilisation préconisant un engagement de 650 millions de dollars pour la santé des femmes dans le monde, et elle est l'une des porte-parole de la lettre ouverte dans le cadre de la campagne ONE en faveur des droits des femmes, qui a recueilli plus de 150 000 signatures en quelques jours.
Directrice générale d’Oxfam International, Winnie Byanyima est une figure de proue internationale de la lutte contre les inégalités économiques et de la défense des droits des femmes. Originaire de Mbarara, en Ouganda, elle s’est inspirée du courage des femmes de son village tout au long de sa carrière d’activiste. Winnie continue de soutenir les luttes pour les droits des femmes dans le monde. Elle a dirigé la direction Femmes, Genre et Développement de la Commission de l’Union Africaine et le bureau des politiques de développement du Programme des Nations unies pour le développement. En outre, elle a siégé au Parlement de l’Ouganda pendant onze ans.
Madame Byanyima a signé l’accord de paix de 1985 en Ouganda et a aidé à négocier et à promouvoir la participation des femmes dans les processus de paix de plusieurs pays africains. Toujours soucieuse de faire valoir le point de vue des femmes dans les questions fondamentales relatives au développement, elle a cofondé la Global Gender and Climate Alliance et a présidé un groupe de travail interinstitutionnel de l’ONU sur l’égalité hommes-femmes dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement et dans le dossier du changement climatique.
Madame Byanyima a fait partie d’un grand nombre de commissions et comités internationaux; elle est actuellement membre du Comité exécutif du Centre international de recherche sur les femmes. Elle est titulaire d’une maîtrise (M.Sc.) en génie mécanique et énergétique de l’Université de Cranfield et d’un baccalauréat (B.Sc.) en ingénierie aéronautique de l’Université de Manchester.
Avant de pouvoir tracer une voie à suivre, nous devons d’abord dresser un état des lieux de l’égalité entre les sexes, ainsi que de la santé et des droits des femmes et des filles dans le monde. Cette séance vise à examiner, sous l’optique du genre, les progrès et les revers qui jalonnent notre parcours vers l’atteinte des objectifs de développement durable. L’information sera présentée avec optimisme et réalisme, preuves et données à l’appui. Nous débuterons par une présentation générale, avant de lancer une discussion dynamique entre des leaders de la société civile, de l’ONU, du gouvernement et du secteur privé sur les possibilités et les défis qui s’annoncent.
Nous avons besoin d’outils permettant de recueillir et de gérer des données fiables, à jour et ventilées par sexe pour aider la population et les porte-parole à demander des comptes aux gouvernements. Pour réaliser des progrès en faveur des…
Son Altesse Royale se passionne pour la promotion de la santé, l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles. Elle s’est engagée à favoriser la reconnaissance et le respect de la santé et des droits sexuels et reproductifs des filles et des femmes, y compris l’accès à la planification familiale et la baisse de la mortalité maternelle et infantile, et à assurer leur mise en œuvre.
Son Altesse Royale Mary a été membre de l’équipe spéciale de haut niveau pour la Conférence internationale sur la population et le développement et appuie plusieurs agences et organismes internationaux, dont le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Europe, ainsi qu’un certain nombre d’organisations non gouvernementales danoises, dont le Conseil danois pour les réfugiés et Maternity Worldwide.
Son Altesse Royale est aussi une influenceuse de la campagne «Deliver for Good» de Women Deliver et est membre du Leadership Council de l’International Center for Research on Women (ICRW). Son Altesse Royale a été une ambassadrice de la Conférence Women Deliver de Copenhague en 2016.
En 2007, Son Altesse Royale a fondé The Mary Foundation, dont la mission consiste à lutter contre l’isolement social. Sous sa direction, la fondation rassemble des partenaires non traditionnels pour créer et gérer des projets et des programmes orientés sur la prévention, la création de possibilités et l’autonomisation des personnes et des groupes vulnérables qui se trouvent isolés sur le plan social. La fondation axe ses efforts sur la violence familiale, l’intimidation, le bien-être et la solitude.
Son Altesse Royale Mary est également une ambassadrice du Global Fashion Agenda et milite pour le développement durable dans l’industrie de la mode. Elle est fréquemment invitée à prendre la parole lors de conférences internationales et est membre honoraire de plusieurs associations.
Julie Gathoni Sumira Gichuru est une entrepreneure et une personnalité médiatique originaire du Kenya, qui investit dans les secteurs des médias, de la vente au détail d’articles de mode et du divertissement. Elle est administratrice indépendante chez Acumen Communication Limited et elle est membre et fiduciaire de l’Africa Leadership Initiative EA. Mme Gathoni Sumira Gichuru a entrepris sa carrière il y a 19 ans, et elle a œuvré dans les domaines de la radiodiffusion, de la presse écrite et des médias numériques. Elle a également mis sur pied un nombre impressionnant d’émissions de télévision, comme la première série télévisée d’enquête, The Inside Story sur le réseau de télévision kenyan; diverses émissions d’affaires publiques et politiques à NTV (Kenya), comme Showdown, On the Spot, You the Jury et The People’s Voice; la célèbre émission de nouvelles Sunday Live; l’émission sur la paix et la réconciliation Fist to Five, sur Citizen TV; la populaire émission spéciale sur la paix, Voices of Reason, après les élections.
Par l’intermédiaire d’Arimus Media Limited, Mme Gathoni Sumira Gichuru supervise maintenant la production de contenus africains de qualité comme Africa Leadership Dialogues, the Great Debaters Contest, ainsi que des séries de divertissement comme Maisha, Glam Show, Trading Bell, The Code et Shinda Washinde.
Alison Holder est directrice d’Equal Measures 2030, partenariat indépendant entre la société civile et le secteur privé, qui relie les données et les faits aux activités de défense des intérêts et à l’action de façon à susciter des progrès vers l’égalité des sexes. Le partenariat est une initiative commune d’organismes régionaux et mondiaux de premier plan de la société civile, du milieu du développement et du secteur privé : le Réseau des femmes africaines pour le développement et la communication (FEMNET), l’Asian-Pacific Resource and Research Centre for Women (ARROW), la Bill & Melinda Gates Foundation, Data2X, la Coalition internationale pour la santé des femmes, KPMG International, ONE, Plan International et Women Deliver.
Mme Holder possède près de 20 années d’expérience dans le milieu du développement international et au sein du secteur privé. Entre autres, elle a dirigé des activités liées aux politiques et à la défense des intérêts ainsi que des campagnes sur des dossiers comme l’inégalité, la justice fiscale, la reddition de comptes et la responsabilité des entreprises à ActionAId, Oxfam et Aide à l’enfance. Par ailleurs, elle a travaillé sur des projets de subsistance avec des groupes de femmes en Inde et des initiatives de développement de la petite entreprise en Afrique du Sud. Avant d’œuvrer dans le secteur du développement, Alison Holder s’est occupée de responsabilité sociale des entreprises et de services-conseils en stratégie d’affaires chez Accenture.
Elle possède une maîtrise ès sciences en développement international de la London School of Economics et un diplôme de premier cycle de la Richard Ivey School of Business, au Canada.
Julia Gillard a servi en tant que 27e première ministre de l’Australie de 2010 à 2013. À ce poste et à celui précédent de vice-première ministre, Madame Gillard a joué un rôle important dans la bonne gestion de l’économie australienne – la 12e plus importante au monde – pendant la crise financière mondiale. Elle a mis en place des politiques destinées à réformer le pays, notamment le système d’éducation national, de la petite enfance à l’université, et a lancé le tout premier projet national de prise en charge des personnes handicapées.
Madame Gillard a été la première femme à occuper les fonctions de première ministre et de vice-première ministre de l’Australie. En octobre 2012, elle a attiré l’attention du monde entier avec son discours au Parlement sur le traitement réservé aux femmes dans la vie publique et professionnelle.
En avril 2018, Madame Gillard a été nommée première présidente du Global Institute for Women’s Leadership au Kings College, à Londres. En 2014, elle a été nommée présidente du Partenariat mondial pour l’éducation, une organisation de premier plan s’employant à élargir l’accès à une éducation de qualité dans le monde. Madame Gillard est agrégée supérieure de recherche non résidente du Center for Universal Education à la Brookings Institution, à Washington.
Ephraim Kisangala est un jeune médecin ougandais ayant une expérience reconnue en matière de soins de santé dans les régions rurales et urbaines d'Afrique. Par l'intermédiaire d'une organisation locale, il a lancé des programmes itinérants de sensibilisation à la médecine dans les régions rurales de l'Ouganda tout en encadrant les futurs professionnels pour qu'ils s’intéressent aux soins de santé communautaires.
Le Dr Kisangala fait partie des jeunes leaders de Women Deliver (cohorte de 2016) et il a contribué à la rédaction de plusieurs documents de politique et programmes sur la santé génésique, l’hygiène menstruelle et la santé publique en général. La duchesse de Sussex, S.A.R. Meghan Markle, lui a récemment rendu hommage pour ses travaux sur l’hygiène menstruelle. Il a également mérité plusieurs prix comme le Windle Trust International Scholarship Award et le Global Voices Award.
Le Dr Kisangala a occupé différents postes de direction, dont celui de président de la Fédération des associations des étudiants africains en médecine (FAMSA) lorsqu'il était étudiant en médecine. Il termine actuellement une maîtrise en santé publique à l'Université de Bangor, au Royaume-Uni, dans le cadre d’une bourse d’études du Commonwealth.
À titre de directrice de cabinet et sherpa de l’OCDE au G7/G20, Gabriela Ramos appuie le programme d’action stratégique du Secrétaire général et assume la responsabilité des contributions de l’Organisation à l’agenda mondial, y compris le G20, le G7 et l’APEC. Elle dirige les initiatives relatives à la croissance inclusive et aux nouvelles approches face aux défis économiques, et supervise les travaux de l’OCDE ayant trait à l’emploi et aux affaires sociales (y compris les questions d’égalité entre les sexes).
En reconnaissance de ses efforts pour l’égalité entre les sexes, Mme Ramos a reçu en juin 2017 le prix Forbes de l’excellence entrepreneuriale. Elle a également été décorée de l’ordre national du Mérite par le président français en 2013. En mai 2018, elle a été ajoutée au palmarès de l’organisation mondiale Apolitical des personnes les plus influentes en ce qui a trait aux politiques mondiales en matière d’égalité entre les sexes, Gender Equality Top 100: The Most Influential People In Global Policy.
Avant de devenir chef de cabinet, Mme Ramos a occupé les fonctions de chef du centre de l’OCDE à Mexico pour l’Amérique latine. Elle a également occupé divers postes au sein du gouvernement mexicain, dont directrice des affaires économiques (et chargée des relations avec l’OCDE) pour le ministère des Affaires étrangères, ainsi que secrétaire technique au sein du Cabinet du ministre du Budget. Elle a par ailleurs été professeure d’économie internationale à la Universidad Iberoamericana et à l’Instituto Tecnológico Autónomo de Mexico. Mme Ramos est titulaire d’une maîtrise en politiques publiques de l’Université Harvard et récipiendaire des bourses d’études Fulbright et Ford MacArthur.
Âgée de 26 ans, Jayathma Wickramanayake a été nommée Envoyée spéciale pour la jeunesse par le secrétaire général des Nations Unies en juin 2017. Dans ses fonctions, Jayathma s’emploie à élargir les efforts d’engagement et de défense à l’égard des jeunes des Nations Unis dans quatre domaines de travail (le développement durable, les droits de la personne, la paix et la sécurité et l’action humanitaire) et agit en tant que représentante et conseillère du secrétaire général.
Originaire du Sri Lanka, Madame Wickramanayake a beaucoup travaillé dans le domaine du développement et de la participation des jeunes et a joué un rôle déterminant dans la transformation du secteur du développement des jeunes dans son pays d’origine.
Avant d’accepter ses nouvelles fonctions, Madame Wickramanayake a grandement contribué à la création du mouvement en faveur de l’engagement civique et politique des jeunes (appelé « Hashtag Generation »), en particulier des jeunes filles, au Sri Lanka. Auparavant, elle a plaidé en faveur du développement des jeunes au niveau international, notamment en tant que première jeune déléguée du Sri Lanka aux Nations Unies et en tant que jeune négociatrice en chef et membre du groupe de travail international des jeunes à la Conférence mondiale de la jeunesse 2014. Dans le cadre de cet évènement, elle a joué un rôle important dans l’intégration des jeunes dans le Processus d’après 2015 et dans la mise sur pied de la Journée mondiale des compétences des jeunes.
Nous avons besoin d’outils permettant de recueillir et de gérer des données fiables, à jour et ventilées par sexe pour aider la population et les porte-parole à demander des comptes aux gouvernements. Pour réaliser des progrès en faveur des filles et des femmes – et, par le fait même, de l’ensemble de la société –, il est nécessaire de disposer de données à la fois précises et ventilées par sexe qui alimenteront la défense des droits et orienteront les interventions. Au cours de cette séance plénière, nous discuterons et ferons la démonstration du pouvoir des données et de leur ventilation. Nous nous pencherons également sur la façon de mesurer le respect des engagements et d’inciter les gouvernements à honorer leurs promesses.
Les filles et les femmes sont souvent présentées comme des victimes, alors qu’en fait elles sont de puissantes agentes de changement. Au cours de cette séance, nous assisterons aux témoignages de survivantes de la violence fondée sur le sexe et…
Maasai originaire du Kenya, Nice Nailantei Leng’ete a remis en question les normes sociales dans sa communauté afin d’éliminer les pratiques néfastes des mutilations génitales des femmes (MGF) et du mariage des enfants. Par ses efforts et avec l’appui de l’AMREF, Madame Leng’ete a éduqué des aînés, des garçons et de jeunes hommes (appelés aussi Morans) en diffusant de nouveaux messages sur la santé et les droits sexuels et reproductifs. Elle a travaillé dans toute la communauté à l’élimination des MGF et à leur remplacement par d’autres rites qui préservent la célébration culturelle du passage à l’âge adulte pour les filles.
Madame Leng’ete est une porte-parole locale respectée et une jeune chef de file mondiale reconnue. En avril 2018, son nom a été ajouté à la liste (TIME 100) des cent personnes les plus influentes dans le monde. En février 2018, elle a été choisie en tant que jeune leader de Women Deliver. En mars 2018, elle a reçu le Prix Annemarie Madison. En 2016, elle a été une des lauréats du Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders et a reçu l’Inspirational Woman of the Year Award 2015 du ministère de la Délégation du Kenya. Madame Leng’ete est considérée comme une initiatrice du changement innovatrice dans le domaine de l’égalité entre les sexes.
Redi Tlhabi est une auteure et journaliste primée. Elle est l’animatrice de la plus importante émission de télévision d’actualités en Afrique, The Big Debate et fait partie du paysage télévisuel de l’Afrique du Sud. Elle a 20 ans d’expérience en animation d’émissions de radio et de télévision à heure de grande écoute. Sa chronique hebdomadaire est lue par des millions de personnes qui cherchent à saisir la complexité de la société sud-africaine. Elle a collaboré avec le Washington Post, CNN et la BBC. Elle a aussi animé une émission de télévision internationale très populaire sur Aljazeera, South to North, qui visait à approfondir les échanges entre les pays du Sud et les auditoires ailleurs dans le monde. Redi se présente comme une écrivaine féministe déterminée. Ses livres primés relatent les histoires de femmes fortes qui ont survécu à la violence sexuelle et que la société et le système de justice ont laissé tomber. Elle est une conférencière et modératrice recherchée sur les sujets touchant les femmes. Redi a récemment joué le rôle de modératrice au Discovery Leadership Summit, où elle s’est entretenue avec Caster Semenya, médaillée d’or aux Jeux olympiques, qui lutte actuellement pour son identité et le droit de pratiquer son sport. Elle a aussi modéré une discussion entre l’ex-premier ministre de l’Angleterre, David Cameron, et Oprah Winfrey. Redi se passionne pour tout ce qui se rapporte à la justice sociale et à l’émancipation économique des femmes. Quand elle ne travaille pas ou qu’elle n’écrit pas, elle se plaît à malmener son corps en participants à des ultramarathons.
Hadiqa Bashir est une militante pakistanaise de 17 ans, une féministe audacieuse, confiante, impulsive, optimiste et visionnaire qui remet en cause l’ordre patriarcal en s’attaquant au fléau du mariage des enfants et de la violence contre les femmes et les filles dans les régions tribales du Pakistan. Elle défend les principes du féminisme et de l’égalité des sexes afin de renforcer les capacités des adolescentes de sa communauté, ainsi que l’égalité de statut, des droits et des chances pour toutes les femmes et les filles de Khyber Pakhtunkhwa, au Pakistan. Les filles et les jeunes femmes ne peuvent plus être réduites au silence; elles marchent vers l’égalité avec espoir et détermination.
La vie de Mohamed est placée sous le signe de la résilience. Né en Sierra Leone, il a été témoin de l’assassinat de toute sa famille et a été enrôlé de force comme enfant soldat à l’âge de cinq ans. À 10 ans, il était orphelin, analphabète et sans-abri et avait déjà connu le viol.
À 14 ans (2007), Mohamed s’est installé dans la banlieue du New Jersey. À 25 ans, il est devenu un chef de file dans le domaine des droits de la personne. Aujourd’hui, il consacre sa vie à l’accès à l’éducation pour les enfants, quelles que soient leurs origines. Il aide actuellement à mettre en œuvre un programme en Sierra Leone, son pays d’origine, qui vise à scolariser plus de 100 enfants. En tant qu’ambassadeur mondial de la jeunesse (Global Youth Ambassador), il a aidé à obtenir 10 millions de signatures dans le cadre de l‘Up for School Campaign en demandant aux dirigeants présents à la 70e session de l’Assemblée générale des Nations Unies de tenir leurs promesses en matière d’accès à une éducation de qualité pour tous. Diplômé de la George Washington University Elliot School of International Affairs en 2015, Mohamed parle quatre langues, voyage énormément et consacre l’essentiel de son temps à souligner l’importance de l’éducation et les effets néfastes de la captivité. Récemment, il a prêté sa voix au groupe des défenseurs de la jeunesse du Partenariat mondial pour l’éducation afin de sensibiliser l’opinion aux domaines d’intérêt de l’organisme. Dès l‘automne 2018, Mohamed commencera sa première année d’études à l’école de droit de la Fordham University à New York.
Le dernier livre de Michael Kaufman, The Time Has Come: Why Men Must Join the Gender Equality Revolution, s’appuie sur son travail militant, de conseiller, de chercheur et d’éducateur qui vise à amener les hommes à promouvoir les droits des femmes et des filles, à mettre fin à la violence des hommes envers les femmes et à transformer la paternité. Au cours des 40 dernières années, il a travaillé dans 50 pays avec les Nations Unies, les gouvernements, les ONG et les organisations de femmes, les entreprises, les syndicats et les universités.
M. Kaufman est l’un des deux membres canadiens du conseil consultatif sur l’égalité des sexes du G7, en France. En 2017, il a reçu la Croix du service méritoire du Canada.
Il est le cofondateur de la Campagne du ruban blanc, l’effort le plus important dans le monde des hommes travaillant à mettre fin à la violence faite aux femmes. Il est agrégé supérieur de recherches pour l’institut Promundo établi à Washington D.C. Il est co-auteur du premier rapport State of the World’s Fathers.
M. Kaufman est l’auteur ou l’éditeur de neuf livres, dont deux romans. Il a deux enfants adultes et il vit à Toronto, au Canada.
Daniela Ligiero, Ph. D., est directrice administrative et chef de la direction de Together for Girls et présidente du comité exécutif de Global Partnership to End Violence Against Children. Elle a occupé les fonctions de vice-présidente de la Girls and Women’s Strategy à la Fondation des Nations Unies, et elle a orchestré l’intégration du principe d’égalité entre les sexes à la stratégie et aux programmes du PEPFAR par le Département d’État des États-Unis. Elle a aussi collaboré à la première stratégie mise au point par les États-Unis pour mettre un terme à la violence fondée sur le sexe dans le monde. Mme Ligiero possède un doctorat en psychologie du counseling de l’Université du Maryland. Elle parle couramment l’anglais, le portugais, l’espagnol et le français.
Hauwa, 18 ans, survivante de Boko Haram, est la lauréate du prix « Girls’ Champion » 2018 de l’organisme Too Young to Wed.
À 14 ans, alors qu’elle vient d’entamer ses études secondaires à Bama, au Nigéria, Hauwa voit un petit détachement de combattants du groupe islamiste militant Boko Haram faire irruption dans sa maison familiale au toit de chaume en exigeant qu’elle devienne l’une des épouses du groupe. Ses parents refusent et sont abattus sur-le-champ. Après avoir détruit son école, les insurgés kidnappent Hauwa et environ 150 autres filles du village, dont un grand nombre sont ses amies et compagnes de classe, et les emmènent à leur camp, retranché au cœur de la vaste forêt de Sambisa qui couvre 200 milles carrés.
Après deux ans de captivité et à près de neuf mois de grossesse, Hauwa réussit à s’enfuir, traversant la forêt et une série de villages anonymes, avant d’arriver dans la relative sécurité de la ville de Maiduguri. À peine quelques mois plus tard, elle racontait courageusement son histoire à la photojournaliste Stephanie Sinclair, lauréate du prix Pulitzer, et à l’organisme de bienfaisance Too Young to Wed, dans le cadre d’un projet transmédia publié par le magazine « Sunday Review » du New York Times. À la demande d’Hauwa, Too Young to Wed lui permet de se réinscrire à l’école, lui fournissant nourriture et vêtements.
En mars 2018, Hauwa prend l’avion pour la première fois de sa vie, à destination des États-Unis, où une fois de plus elle raconte bravement son histoire devant 32 membres du Congrès, ainsi que devant la Commission de la condition de la femme de l’ONU. Son plaidoyer à Washington et à New York a bénéficié d’une grande couverture médiatique, attirant l’attention de la communauté internationale sur le sort des « épouses » de Boko Haram et de milliers d’autres jeunes femmes et filles qui, à ce jour, demeurent en captivité.
Les filles et les femmes sont souvent présentées comme des victimes, alors qu’en fait elles sont de puissantes agentes de changement. Au cours de cette séance, nous assisterons aux témoignages de survivantes de la violence fondée sur le sexe et de personnes qui défendent leurs droits. Elles nous expliqueront comment elles s’emploient à créer des changements dans leur collectivité et à l’échelle mondiale. En prenant connaissance du parcours de personnes qui ont échappé à un mariage pendant leur enfance, qui se sont mobilisées contre la mutilation génitale féminine, qui ont vécu l’exode en tant que migrantes, qui ont survécu à Boko Haram et qui ont enduré les souffrances des enfants-soldats, nous explorerons le lien entre la violence fondée sur le sexe et l’inégalité entre les sexes. Enfin, nous évoquerons le pouvoir associé à l’autonomie corporelle et à la capacité d’agir.
La Banque mondiale estime que l’exclusion des femmes de la vie économique de leur pays représente un manque à gagner de 160 billions de dollars à l’échelle de la planète. Au cours de cette séance, nous vous présenterons des exemples d’investissements…
La Dre Moloi-Motsepe est une femme d’affaires et une philanthrope. Elle a amorcé sa carrière en médecine spécialisée dans la santé des femmes. Après avoir fondé la Motsepe Foundation en 1999, Mme Moloi-Motsepe et son mari Patrice Motsepe sont devenus le premier couple africain à se joindre à la campagne The Giving Pledge en 2013.
La vision philanthropique de Mme Moloi-Motsepe est guidée par les objectifs de développement durable établis par l’ONU, et ses projets portent principalement sur le développement communautaire et social. La Motsepe Foundation vise à habiliter les jeunes en leur donnant accès à l’éducation, à des ressources et à la possibilité d’acquérir des compétences. La fondation a notamment lancé un programme favorisant la présence des filles dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques. Mme Moloi-Motsepe et sa fondation organisent aussi régulièrement des tables rondes pour remettre en cause l’ordre patriarcal et promouvoir l’habilitation des femmes et les hommes. La fondation offre également son soutien aux initiatives d’entrepreneuriat social, en partenariat avec la Schwab Foundation et la Harvard Kennedy School.
Mme Moloi-Motsepe a par ailleurs fondé une entreprise vouée à la promotion de la mode et des textiles africains, notamment en organisant des semaines de la mode et en trouvant des débouchés commerciaux pour les stylistes africains.
Mme Moloi-Motsepe est membre des organisations suivantes :
- Harvard Kennedy Women’s Leadership Board
- International Women Forum of South Africa
- Cancer Association of South Africa
- Global Agenda Council (comité du Forum économique mondial)
- Maverick Collective (à titre de coprésidente)
Raj Kumar est le président, rédacteur en chef et fondateur de Devex, la plateforme médiatique de la communauté du développement mondial. Créée en 2000, lorsque Raj était encore un étudiant diplômé de l’Harvard Kennedy School, Devez est une entreprise sociale qui s’emploie à optimiser les efforts en matière de développement mondial afin qu’ils soient bénéfiques au plus grand nombre de personnes possible. Aujourd’hui, la plateforme compte plus de 100 employés (Devexers) répartis dans le monde entier, qui épaulent plus d’un million de travailleurs humanitaires et de professionnels du développement. Originaire de l’État du Kerala (Inde), Raj a constaté par lui-même les travaux de développement acharnés et courageux accomplis dans plus de 50 pays – ce qui a inspiré la devise de la mission de Devex : « Do Good. Do It Well » (Faire le bien. Et le faire bien). Membre du Council on Foreign Relations, chef de file du domaine des médias et ancien président du conseil humanitaire du Forum économique mondial, il a interviewé, devant une caméra et sur scène, des centaines de sommités du monde entier sur les défis actuels les plus importants. Raj est l’auteur de « The Business of Changing the World », une entrée en matière incontournable sur les idées, les gens et la technologie qui transforment l’industrie de l’aide internationale.
Maria Cavalcanti est présidente et directrice générale de Pro Mujer. Elle possède plus de 25 ans d’expérience professionnelle dans la promotion des droits des femmes, au cours desquels elle a collaboré avec un vaste éventail d’entreprises et d’organismes sans but lucratif en Amérique latine, aux États-Unis, en Europe de l’Ouest et en Inde.
Dans un objectif de croissance durable, Mme Cavalcanti dirige Pro Mujer dans ses efforts d’élaboration d’une plateforme de services et de produits à grande échelle visant à habiliter les femmes d’Amérique latine.
Avant de se joindre à Pro Mujer, Mme Cavalcanti a cofondé FIRST Impact Investing, un fonds privé de capital-investissement basé au Brésil, dont elle ensuite devenue l’une des associées directrices. Elle avait auparavant occupé les fonctions de chef de la direction stratégique au sein de la Fundación Avina, dirigeant les initiatives stratégiques et opérationnelles menées dans 15 pays. Au début de sa carrière, Mme Cavalcanti a également travaillé chez Dell Inc., puis chez A. T. Kearney et TPI à titre de conseillère en gestion.
Elle est reconnue comme une conférencière de premier plan en matière d’investissement à retombées sociales et d’inclusion financière en Amérique latine. Elle a signé de nombreux articles spécialisés et universitaires et a siégé au sein de plusieurs conseils d’administration internationaux, dont ceux de l’Aspen Network of Development Entrepreneurs, de PYME Capital Fund et de FUNDES. En 2017, elle a été nommée coprésidente du Partnership for Responsible Financial Inclusion (auparavant connu sous le nom de Microfinance CEO Working Group).
Mme Cavalcanti est titulaire d’un MBA de l’Université du Texas à Austin et d’une maîtrise en science de l’information de l’Université Columbia à New York.
Humphrey Nabimanya est le fondateur de l’organisme Reach A Hand Uganda (RAHU), où il occupe les fonctions de chef d’équipe. Il fait par ailleurs partie de la promotion de 2013 du programme Jeunes leaders de Women Deliver. M. Nabimanya est un défenseur, leader et agent de changement en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs des jeunes.
L’organisme qu’il a fondé est dirigé par et pour les jeunes, favorisant leur habilitation par l’entremise du développement des compétences et des moyens de subsistance, de la communication pour le changement de comportement, de la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs, et de la sensibilisation au VIH/SIDA. RAHU a créé des campagnes, des projets et des programmes destinés aux jeunes et répondant aux objectifs de développement durable de l’ONU, dont la bonne santé et le bien-être (objectif 3), l’éducation de qualité (objectif 4) et l’égalité entre les sexes (objectif 5). Le leadership de M. Nabimanya au sein de RAHU a donné naissance à un mouvement de jeunes défenseurs des droits des jeunes : 27 membres font partie de l’équipe principale et 500 bénévoles contribuent à la Peer Educators Academy, dont les activités sont menées dans presque toutes les régions de l’Ouganda.
La mission de M. Nabimanya est d’aider ses pairs à prendre le contrôle de leur vie et renforcer leur confiance en eux, ainsi qu’à leur donner les outils pour faire des choix éclairés par rapport à leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs. Ses efforts l’ont amené à prononcer des conférences dans le cadre de divers événements mondiaux, dont le Aspen Ideas Festival en 2018, et lui ont valu d’être sélectionné par Africa Youth Awards parmi les 100 jeunes Africains ayant le plus d’influence en 2018.
Theo Sowa est une conseillère et consultante indépendante spécialisée dans le développement social et international, en particulier les droits et la protection de l’enfance. Elle occupe actuellement le poste de directrice générale du Fonds de développement des femmes africaines.
Née au Ghana, elle a vécu et travaillé dans différents pays africains, ainsi qu’au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis. Elle conseille des activistes et chefs de file africains et internationaux dans le domaine des droits de la femme et de l’enfant. Elle s’occupe aussi de l’élaboration de politiques et de la défense d’intérêts dans un large éventail d’organismes et d’organisations. Elle a été conseillère principale des programmes dans l’étude des Nations Unies sur l’impact des conflits armés sur les enfants (rapport Machel) et a dirigé l’examen quinquennal du rapport.
Theo est membre du conseil d’administration d’organisations de la société civile et de fondations subventionnaires nationales et internationales diverses. Elle est notamment fiduciaire de Comic Relief (une fondation subventionnaire gérant des millions), présidente du comité international des subventions de Comic Relief, membre du conseil consultatif africain de la Stephen Lewis Foundation, marraine d’Evidence for Development, membre de l’UBS Optimus Foundation et membre du conseil d’administration du Graça Machel Trust.
Elle est l’auteure de nombreuses publications, collaboratrice à la rédaction de The Impact of War on Children, coéditrice d’une publication d’Innocenti-UNICEF/école de droit d’Harvard sur les enfants et la justice transitionnelle et coauteure de Groupwork and Intermediate Treatment.
Theo a reçu la distinction de CBE en juin 2010.
Suzanne est une spécialiste, une fondatrice et une oratrice sur l’investissement sexospécifique de renommée mondiale. Elle est aussi la co-organisatrice du Gender-Smart Investing Summit et la directrice des placements pour SPRING Accelerator, qui centre ses activités sur les entreprises des marchés émergents qui ont des retombées positives sur les adolescentes. Elle est aussi conseillère principale en placements sexospécifiques dans la Wharton Social Impact Initiative (Wharton Business School), le CDC Group, la Tara Health Foundation et l’initiative Investir dans les femmes du ministère des Affaires étrangères d’Australie. Suzanne est aussi membre de l’Aspen Institute et de nombreux conseils et comités consultatifs, dont Cornerstone Capital, SheEO, The Boardroom Africa et WorldPulse. Parmi les nombreuses distinctions qu’elle a reçues au Royaume-Uni et aux États-Unis au cours des 25 dernières années, elle s’est vue décerner le prix de philanthropie Beacon au Royaume-Uni en 2015. Elle a commencé sa carrière dans le milieu de l’entreprise à IBM, puis, après avoir acquis de l’expérience, elle a vendu une entreprise de technologies pédagogiques florissante dans les années 1990. Elle a investi son portefeuille personnel dans diverses catégories d’actifs axés sur les résultats et le genre. Suzanne est une investisseuse providentielle qui investit dans les entreprises. Ancienne étudiante de la Wharton School et de l’Annenberg School of Communication à l’Université de Pennsylvanie, elle a vécu à Londres pendant neuf ans.
En 2017, docteure Gayathri Vasudevan a été nommée l’une des 50 femmes d’affaires les plus influentes par Business Today, un important magazine en Inde. En 2018, Forbes India l’a nommée entrepreneuse de l’année dans la catégorie Entreprises sociales.
Elle détient un doctorat en Études du développement et compte 30 publications à son actif dans les domaines du travail et de l’emploi et des questions de genre. Elle a aussi été conférencière au EY World Entrepreneur Forum, en 2017, à Monaco.
Entre 1999 et 2007, elle a travaillé pour l’Organisation internationale du travail (OIT), une agence des Nations Unies. Elle a cofondé LabourNet en 2006, guidée par la volonté de donner des moyens de subsistance et d’améliorer la qualité de vie grâce à l’éducation, l’employabilité et l’entrepreneuriat. LabourNet a été largement saluée comme étant l’une des rares entreprises de ce domaine à être rentable et à avoir une portée considérable. LabourNet a touché des millions de vies en donnant à des jeunes, des femmes et des hommes les moyens de vivre décemment ou de lancer des micro entreprises rentables.
La Banque mondiale estime que l’exclusion des femmes de la vie économique de leur pays représente un manque à gagner de 160 billions de dollars à l’échelle de la planète. Au cours de cette séance, nous vous présenterons des exemples d’investissements visant l’inclusion financière des femmes, axés sur le genre ou prenant la forme de financement de démarrage ou de capitaux patients. Des portraits d’entreprises dirigées et détenues par des femmes sont aussi au programme. En misant sur des partenariats et sur certains mécanismes et en créant un environnement favorable, nous pouvons générer une croissance économique équitable, inclusive et profitable pour tout le monde. Pendant la séance, nous étudierons également les manières d’accroître le financement et les autres ressources dont disposent les organismes œuvrant pour les femmes. L’investissement en faveur des filles et des femmes est plus qu’une action juste : c’est un choix logique.
La recherche le démontre : la technologie peut aider à réduire l’inégalité entre les sexes, mais seulement si elle est conçue par et pour les femmes et que celles-ci y ont accès. Pour que la technologie soit à la hauteur de nos attentes en…
La principale détermination de Nick Oketch est de lutter pour l’amélioration de l’égalité des sexes, du développement des jeunes et des droits en matière de santé sexuelle. Son travail est axé sur la défense des droits des jeunes et le développement des capacités des jeunes femmes et des adolescentes et adolescents dans sa communauté. Il est actuellement directeur et fondateur de Paradigm Youth Network Organization au Kenya, organisation visant à briser la culture du silence autour du sexe et de la sexualité des jeunes et des adolescentes et adolescents âgés de 13 à 24 ans. Il a été nommé Jeune leader mondial par Women Deliver en 2016, et boursier Mandela Washington en 2018 dans le cadre du programme phare de Young African Leaders Initiative (YALI) qui donne aux jeunes les moyens d’apprendre grâce à des cours universitaires, des formations en leadership, et du réseautage aux États-Unis.
Melinda French Gates est une philanthrope, femme d’affaires et défenseure des droits des filles et des femmes.
En tant que coprésidente de la Fondation Bill & Melinda Gates, elle définit les orientations et les priorités de la plus importante organisation philanthropique du monde. Elle a par ailleurs fondé Pivotal Ventures, une société d’investissement et d’incubation qui vise à favoriser les avancées sociales pour les femmes et les familles américaines.
Mme Gates est originaire de Dallas, Texas. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sciences informatiques de l’Université Duke et d’une maîtrise en administration des affaires de la Fuqua School de l’Université Duke. Pendant les dix premières années de sa carrière, elle s’est employée au développement de produits multimédias chez Microsoft, avant de quitter l’entreprise pour se consacrer à sa famille et au travail philanthropique. Elle habite Seattle, Washington, avec son mari Bill et leurs trois enfants, Jenn, Rory et Phoebe.
Shivani Siroya est la fondatrice et présidente de Tala, chef de file de la technologie mobile et de la science des données qui s’est engagée à étendre l’accès aux services financiers à la classe moyenne émergente partout dans le monde. Plus de trois millions de personnes ont emprunté des fonds en utilisant l’appli pour téléphone intelligent de Tala. Cet outil donne accès instantanément à du crédit pour les clients mal desservis en Afrique orientale, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine.
Avant de fonder Tala, Shivani a occupé des postes dans les domaines de la santé mondiale, du microfinancement et des services bancaires d’investissement, notamment au sein du Fonds des Nations Unies pour la population en Afrique occidentale et subsaharienne, documentant les enjeux liés aux systèmes financiers pour lesquels Tala cherche des solutions.
Judith Spitz est titulaire d’un doctorat (Speech and Hearing Sciences) et est la directrice fondatrice de l’Initiative for Women in Technology and Entrepreneurship in New York (WiTNY) à l’université Cornell Tech, un partenariat entre Cornell Tech, la City University of New York et un nombre croissant d’entreprises. La mission de cette organisation est d’augmenter de manière importante la présence des femmes aux études supérieures en technologie. Elle siège aussi au conseil consultatif de ASAPP, une entreprise du domaine de l’intelligence artificielle qui favorise la transformation numérique dans le service à la clientèle. Auparavant, elle occupait le poste de vice-présidente principale et dirigeante principale de l’information à Verizon. Le New York Business Journal l’a inscrite sur sa liste des femmes d’influence 2018. En 2017, elle a reçu le prix Above & Beyond for Outstanding Women in Business décerné par la ville et l’État de New York. En 2009, elle a reçu le prix CTO 25 décerné par InfoWorld et, en 2007, la revue Computerworld l’a inscrite sur sa liste CIO 100 Honoree. En ce moment, elle se consacre à la direction de programmes visant à combler le besoin urgent de femmes dans le secteur des technologies et à aborder les enjeux reliés aux stéréotypes de genre contenus dans les algorithmes, l’avenir du monde du travail et les compétences en leadership requises dans une économie fondée sur l’intelligence artificielle.
La recherche le démontre : la technologie peut aider à réduire l’inégalité entre les sexes, mais seulement si elle est conçue par et pour les femmes et que celles-ci y ont accès. Pour que la technologie soit à la hauteur de nos attentes en devenant un jour un vecteur de changement pour l’égalité, nous devons agir en conséquence dès aujourd’hui. Cette séance braquera les projecteurs sur des leaders de différents secteurs qui ont misé sur la technologie pour réduire l’inégalité entre les sexes. Elle proposera aussi des changements de politique susceptibles d’avoir des répercussions à grande échelle.
Perpétuer le statu quo n’éliminera pas l’inégalité entre les sexes et ne contribuera pas à créer un monde où les femmes et les hommes sont plus égaux. Nous devons sortir des cloisonnements habituels qui isolent les causes et les secteurs,…
Originaire de Chicoutimi au Québec, Marie Villeneuve se joint à l'équipe de Radio-Canada Colombie-Britannique / Yukon en février 2010 et participe à la couverture des Jeux olympiques de Vancouver à la radio. Elle diversifie par la suite son expérience autant au micro qu'à l'arrière-plan; comme chroniqueuse, comme réalisatrice associée de différentes émissions radio et télé, avant d'obtenir le poste d'animatrice de l'émission de fin d'après-midi Boulevard du Pacifique sur ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE. Depuis juin 2013, le public peut retrouver Marie, toujours fidèle à la barre de l'émission Phare Ouest, en semaine de 6 h à 9 h (97,7 FM à Vancouver).
Alan s’est joint à Unilever Royaume-Uni en 1985. Il a ensuite travaillé 14 ans en Amérique du Nord et 13 ans en Asie. Avant d’être nommé président-directeur général d’Unilever, Alan a été président, à partir de 2014, de la division Personal Care qui est devenue en 2018 Beauty and Personal Care.
À partir de 2009, Alan a dirigé Unilever en Chine et en Asie du Nord. Il en a doublé la taille et a préparé le terrain pour un avenir fructueux. Il s’est joint à l’équipe de la haute direction de Unilever en 2011 à titre de président pour tous les groupes de l’entreprise situés en Asie du Nord. Toujours au sein d’Unilever, il a occupé le poste de président pour les marchés de la Russie, de l’Afrique et du Moyen-Orient, il a dirigé plusieurs groupes d’affaires au sein de l’entreprise et a été président de la division Home & Personal Care en Amérique du Nord. En début de carrière, Alan a occupé plusieurs postes en vente et marketing au Royaume-Uni, en Thaïlande et aux États-Unis.
Alan est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en commerce de l’université d’Édimbourg en Écosse. Il est aussi diplômé du programme de gestion générale de la Harvard Business School, cohorte de 2001.
Kristalina Georgieva est directrice générale de la Banque mondiale (Banque internationale pour la reconstruction et le développement et Association internationale de développement). Le rôle de Mme Georgieva consiste à rallier le soutien de la communauté internationale afin de mobiliser des ressources pour les pays à faible et à moyen revenus ainsi que pour offrir de meilleures perspectives aux populations les plus vulnérables de la planète.
De nationalité bulgare, Mme Georgieva a joué un rôle déterminant dans l’établissement du programme d’action de l’Union européenne, d’abord à titre de commissaire à la coopération internationale, à l’aide humanitaire et à l’intervention en cas de crises chargée de la gestion de l’un des budgets d’aide humanitaire les plus imposants du monde, puis comme vice-présidente de la Commission européenne chargée du budget et des ressources humaines, notamment du budget de 161 milliards d’euros de l’Union européenne (175 milliards $ US) et des 33 000 agentes et agents de ses institutions à travers le monde.
Avant de se joindre à la Commission européenne, elle a occupé divers postes à la Banque mondiale, y compris, plus récemment, celui de vice-présidente et de secrétaire (2008-2010), et de 2007 à 2008, celui de directrice du développement durable responsable de 60 % des politiques et des opérations de prêts de l’organisation.
Anne-Birgitte Albrectsen, PDG de Plan International, a travaillé pendant plus de 25 ans en développement international, en droits de la personne, en gestion du changement et en diplomatie. Auparavant, Mme Albrectsen a été sous-secrétaire générale des Nations Unies et directrice générale adjointe à la gestion au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).
Mme Albrectsen est présidente du conseil d’administration du Partenariat mondial pour les données du développement durable et membre du groupe directeur de haut niveau de l’ONU Chaque femme, chaque enfant; du conseil général de Generation Unlimited; et du conseil de l’International Civil Society Centre.
Mme Albrectsen est Danoise et est titulaire d’un diplôme en droit de l’Université de Copenhague.
Henrietta Fore est la septième personne à occuper le poste de directeur général de l’UNICEF. Elle a à son actif plus de quatre décennies d’expérience à des fonctions de direction dans les secteurs privé et public.
Avant cette nomination, Mme Fore était présidente du conseil d’administration et présidente-directrice générale de Holsman International, société de fabrication et d’investissement. De 2007 à 2009, Mme Fore, qui est de nationalité américaine, a été à la fois administratrice de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et directrice de l’aide étrangère des États-Unis au département d’État de ce pays. De 2005 à 2007, elle a été sous-secrétaire d’État à la gestion et chef de l’exploitation au département d’État. Elle a auparavant dirigé l’Hôtel de la monnaie des États-Unis, de 2001 à 2005, la 37e personne à occuper ces fonctions. Plus tôt au cours de sa carrière, à l’USAID, elle a été administratrice adjointe pour l’Asie et administratrice adjointe pour l’entreprise privée (de 1989 à 1993). Elle a également siégé au conseil d’administration de l’Overseas Private Investment Corporation et de la Millennium Challenge Corporation.
Outre sa carrière dans la fonction publique, Mme Fore a occupé des postes de direction dans divers organismes de la société civile. Elle a ainsi été coprésidente mondiale de l’Asia Society et été associée au Center for Strategic and International Studies, à l’Aspen Institute, au Committee Encouraging Corporate Philanthropy et au Center for Global Development.
Mme Fore a également assumé des fonctions de direction dans le secteur des entreprises, siégeant au conseil d’administration de sociétés américaines et internationales et contribuant à promouvoir des pratiques exemplaires dans ce secteur, notamment en qualité de coprésidente de Women Corporate Directors. Depuis le 31 décembre 2017, elle a cessé toute participation à des conseils d’administration extérieurs.
Henrietta Fore est titulaire d’un baccalauréat ès arts en histoire du Wellesley College et d’une maîtrise ès sciences en administration publique de l’Université du Colorado du Nord. Elle est mariée et mère de quatre enfants.
Ardent défenseur de la couverture santé universelle (CSU) au bénéfice des pauvres, Githinji Gitahi est président et chef de la direction de Amref Health Africa Group et coprésident du Comité directeur de la CSU2030, une initiative de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale de la santé en faveur de la CSU. Fondée en 1957, Amref Health Africa est la plus importante organisation africaine sur le continent, rejoignant plus de neuf millions de personnes par l’intermédiaire de plus de 150 projets axés sur la santé déployés dans 35 pays.
Le Dr Gitahi est récipiendaire du Moran of the Order of the Burning Spear, décerné par le président du Kenya, pour ses efforts de promotion de la santé au Kenya. Il est titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université de Nairobi, d’une maîtrise en administration des affaires (majeure en marketing) de l’Université internationale des États-Unis et d’un certificat en perspectives stratégiques pour la gestion des organismes à but non lucratif de l’Université Harvard.
Manasa Priya Vasudevan travaille au bureau de Delhi de la Fondation YP pour laquelle elle assure la gestion des interventions en santé adolescente et en santé et droits sexuels et reproductifs des jeunes dans les États de Bihar et d’Uttar Pradesh et dans la Région de la capitale nationale de Delhi. Dans le cadre de ses fonctions, elle travaille en étroite collaboration avec divers groupes d’adolescentes et d’adolescents et de jeunes, ainsi qu’avec leurs porte-parole en milieu urbain, rural, institutionnel et de manière informelle. Renforçant les capacités des jeunes et faisant le pont entre eux et les organismes techniques et les décideuses et décideurs, elle organise la participation directe des jeunes, afin qu’ils puissent contribuer significativement aux politiques et aux programmes d’envergure en santé. À titre de membre du groupe de référence international du FP2020, Mme Vasudevan veille également à ce que les différents contextes et besoins de la jeunesse soient mis de l’avant sur les plateformes nationales, régionales et internationales. Lorsqu’elle était boursière du National Internet Exchange of India (NIXI) et associée de recherche chez IT for Change, ses travaux de recherche et de plaidoyer se situaient au croisement des technologies de communication de l’information et de la justice sociale. Manasa Priya Vasudevan détient une maîtrise en égalité des sexes, médias et culture de la London School of Economics and Political Sciences.
Perpétuer le statu quo n’éliminera pas l’inégalité entre les sexes et ne contribuera pas à créer un monde où les femmes et les hommes sont plus égaux. Nous devons sortir des cloisonnements habituels qui isolent les causes et les secteurs, et nous devons miser sur l’intégration et la collaboration pour accélérer les progrès et les changements. Au cours de cette séance, nous montrerons comment mettre au point des approches multisectorielles et multidisciplinaires pour résoudre des problèmes, en ciblant les facteurs qui contribuent au rayonnement d’une idée ou d’un programme. L’expérience de dirigeantes et dirigeants d’entreprise, de militantes et militants, de décideuses et décideurs politiques et d’organisatrices et organisateurs de terrain nous montrera qu’une intégration efficace décloisonne les secteurs et les causes pour déclencher des changements sociaux.
Le droit de décider pour soi-même et de son avenir est au cœur de l’égalité entre les sexes. Et le besoin de vivre dans un monde plus équilibré et plus égalitaire sur le plan des pouvoirs constitue la base des appels à un changement structurel.…
Le 3 octobre 2017, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a nommé la Dre Natalia Kanem au poste de directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Dans ses fonctions, Madame Kanem met à profit plus de 30 années d’expérience en leadership stratégique dans les domaines de la médecine, de la santé publique, de la santé reproductive, de la paix, de la justice sociale et de la philanthropie. Elle a commencé son parcours professionnel aux écoles de médecine et de santé publique de l’Université Johns Hopkins et de l’Université Columbia.
La Dre Natalia Kanem a travaillé à la Fondation Ford de 1992 à 2005, où elle a fait œuvre de pionnière dans les domaines de la santé reproductive et de la sexualité des femmes, en particulier en tant que représentante de l’Afrique de l’Ouest. Au siège social de la Fondation, elle a ensuite été vice-présidente adjointe des programmes internationaux de paix et de justice sociale en Afrique, en Asie, en Europe de l’Est, en Amérique du Sud et en Amérique du Nord.
De 2014 à 2016, Madame Kanem a été la représentante du Fonds des Nations Unies pour la population en République-Unie de Tanzanie. En juillet 2016, elle a été nommée directrice exécutive adjointe en charge des programmes du FNUAP. La Dre Kanem est la présidente fondatrice d’ELMA Philanthropies Inc., une institution privée œuvrant principalement auprès des enfants et des jeunes en Afrique. Elle a aussi travaillé en tant qu’associée principale au Lloyd Best Institute des Antilles.
Elle est titulaire d’un diplôme de médecine de l’Université Columbia, à New York, et d’une maîtrise en santé publique, avec spécialisation en épidémiologie et en médecine préventive, de l’Université de Washington, à Seattle. Elle est aussi diplômée avec grande distinction de l’Université d’Harvard, où elle a étudié l’histoire et les sciences. Directrice exécutive du UNFPA, la Dre Kanem est la cinquième personne a occupé ce poste depuis la création du Fonds, en 1969.
Shahira Amin est une journaliste indépendante basée au Caire. Ancienne directrice adjointe et présentatrice principale de Nile TV, chaîne télé égyptienne anglophone, Mme Amin a quitté ses fonctions au plus fort du soulèvement de janvier 2011 pour protester contre la censure. Collaboratrice de l’émission d’affaires publiques Inside Africa sur CNN de 2000 à 2012, Mme Amin réalisait des reportages portant principalement sur la condition des femmes (mutilation génitale, éducation des filles, mariages précoces, violence conjugale, etc.) et les droits des minorités (sort des réfugiés soudanais, discrimination envers les chrétiens coptes, violences interreligieuses, etc.). En mai 2011 (quelques mois après les manifestations de la place Tahrir qui ont forcé le président Hosni Mubarak à démissionner), Mme Amin révélait qu’un médecin militaire avait soumis 17 manifestantes, arrêtées par les forces de l’ordre, à un test de virginité, fait confirmé par la confession qu’elle avait soutirée d’un haut gradé de l’armée égyptienne. Sa couverture de l’affaire a contribué à l’adoption d’un décret interdisant de tels tests en Égypte. Au cours des sept dernières années, Mme Amin a œuvré comme journaliste en ligne, analysant l’évolution de son pays suivant la révolution de 2011. Son travail a été principalement publié dans Index on Censorship, Freemuse et Al-Monitor. Mme Amin est également cinéaste et a produit neuf documentaires pour divers organismes de l’ONU (ONUDI, OIT, UNICEF et ONU Femmes).
Elle est par ailleurs membre fondatrice du syndicat des femmes journalistes égyptiennes, un réseau établi en 2015 qui offre un soutien juridique, moral et professionnel aux femmes journalistes en Égypte. L’organisation non gouvernementale organise des ateliers de formation pour les journalistes (hommes et femmes) en début et en milieu de carrière dans les régions à l’extérieur du Caire, où les possibilités de formation sont limitées. L’ONG a aussi récemment produit, avec le soutien de l’UNFPA, un guide de formation pour les journalistes couvrant des enjeux de population (planification familiale, violence fondée sur le sexe, etc.). Mme Amin est par ailleurs membre du conseil d’administration du International Women’s Forum, une ONG basée à Washington dont la mission est de promouvoir le leadership des femmes et l’habilitation des filles.
Le travail de Mme Amin lui a valu de nombreuses distinctions internationales, dont le prix Responsible Leaders de la Fondation BMW en 2016, le prix Excellence in Promoting Gender Equality décerné par le Global Thinker Forum en 2013, ainsi que le prix Julio Anguita Parrado soulignant le courage journalistique en 2012.
Nancy Northup est présidente-directrice générale du Center for Reproductive Rights depuis 2003. Sous sa direction, l’organisation est devenue un chef de file mondial dans l’usage du caractère contraignant des lois pour faire considérer les droits reproductifs comme des droits de la personne fondamentaux. Comptant cinq bureaux installés sur cinq continents, le centre a changé la façon dont sont perçus les droits reproductifs par les tribunaux, les gouvernements et les organismes des droits de la personne dans le monde. Il a enregistré des victoires juridiques aux États-Unis, en Amérique latine, en Afrique subsaharienne, en Asie et en Europe de l’Est dans l’accès aux soins obstétricaux vitaux, à la contraception et aux services d’avortement sécuritaires et dans la prévention de la stérilisation forcée et du mariage des enfants. Il a aussi mis en place une capacité juridique constituée de défenseurs des droits des femmes dans plus de 60 pays.
Nancy Northup a consacré sa carrière juridique à l’intérêt public. Elle a été la directrice fondatrice du Democracy Program au Brennan Center for Justice de la faculté de l’université de New York, procureure au cabinet du procureur des États-Unis du District Sud de New York et greffière à la Cour d’appel des États-Unis pour le cinquième circuit.
Nancy Northup a occupé des postes de professeure ajointe à la faculté de droit de l’université de New York et à celle de l’université Columbia. Elle est membre du Council on Foreign Relations.
Hina Jilani est membre de The Elders, un groupe indépendant de leaders mondiaux fondé par Nelson Mandela en 2007.
Mme Jilani est également avocate, pionnière du droit au Pakistan, et défenseure des droits de la personne. À titre d’avocate à la Cour suprême du Pakistan, elle a plaidé plusieurs affaires marquantes qui auront permis d’établir de nouvelles normes en matière de droits de la personne dans son pays. Elle a fondé le premier cabinet d’avocats exclusivement féminin et cofondé le premier centre d’aide juridique du Pakistan. Elle a de plus fondé la Commission des droits de la personne du Pakistan et le Forum d’action pour les femmes, un important groupe de pression au sein du mouvement démocratique du Pakistan. De 2000 à 2008, Mme Jilani a été la première représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour les défenseurs des droits de l’homme.
Elle occupe actuellement les postes de présidente de l’Organisation mondiale contre la torture, de coprésidente du Conseil mondial pour les réfugiés et du Groupe de travail international pour la justice.
Le Dr Alvaro Bermejo est le directeur général de la Fédération internationale pour le planning familial (IPPF) depuis le 1er mars 2018. Il a acquis plus de vingt ans d’expérience en tant que cadre supérieur dans diverses fédérations internationales œuvrant dans différents domaines, de la lutte contre le VIH/sida aux questions humanitaires, en passant par les politiques de santé.
Avant de se joindre à l’IPPF, il était directeur exécutif du portefeuille Survive & Thrive de la Children’s Investment Fund Foundation, comprenant la nutrition, la santé, la vermifugation et l’éducation.
Il a aussi été directeur exécutif à l’International HIV/AIDS Alliance, où il a contribué à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie de l’organisme, supervisé le développement et l’expansion rapides de celui-ci dans 36 pays et dirigé une équipe qui a eu une influence importante sur les politiques. De 2011 à 2013, le Dr Alvaro Bermejo a été membre du conseil d’administration de la délégation des ONG des pays développés au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Il a aussi passé plus de dix ans au sein de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). Récemment, en tant que directeur, Santé et Soins, il a créé le contexte et les partenariats nécessaires pour positionner la Croix-Rouge en tant qu’intervenant de premier plan dans la lutte contre le VIH et le sida et il a aidé à mettre en place les mécanismes d’intervention sanitaire d’urgence internationaux de l’IFRC. Le Dr Alvaro Bermejo a travaillé pour l’Agence espagnole pour la Coopération internationale au développement (AECI) et a occupé des postes sur le terrain en Bolivie et au Nicaragua dans le cadre de programmes de soins de santé primaires.
Il est titulaire d’un diplôme de médecine de l’Universidad Complutense de Madrid et d’une maîtrise en santé publique de l’Université de Leeds.
Anoka Primrose Abeyrathne est la représentante de l’Asie-Pacifique au sein du comité consultatif jeunesse d’ONU Habitat, membre du programme Jeunes leaders de Women Deliver, championne internationale du climat du British Council et première femme originaire du Sri Lanka choisie comme nouvelle championne du Forum économique mondial. C’est dès l’âge de 13 ans, en 2004, après avoir survécu au tsunami s’étant abattu sur le Sri Lanka, qu’elle est devenue bénévole et militante pour la protection de l’environnement. Mme Abeyrathne est cofondatrice de Growin’ Money, une entreprise sociale qui a replanté plus de 60 000 palétuviers et qui offre des formations professionnelles favorisant l’employabilité, couvrant entre autres les technologies de l’information, la rédaction de CV, l’écotourisme, l’artisanat et la fabrication de produits biologiques. Diplômée de l’Université de Londres, de l’Université de Colombo et de l’Université Harvard, Mme Abeyrathne poursuit des études postdoctorales à la Judge Business School de l’Université de Cambridge.
Waneek Horn-Miller est commentatrice sportive aux réseaux CBC et APTN. Dans le cadre de son travail et de ses fréquents voyages dans le monde autochtone, elle est devenue ambassadrice du sport, de la santé physique et du bien-être. Elle a de même parcouru l’Amérique du Nord en tant que conférencière motivatrice. L’une des rares olympiennes autochtones du Canada, Mme Horn-Miller s’est servie de sa passion et de son expérience sportive pour convaincre les dirigeants autochtones et non autochtones de mettre le sport et le bien-être au cœur des initiatives de renforcement communautaire. Elle a par ailleurs été directrice de l’engagement communautaire pour l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées. Elle est actuellement ambassadrice de marque pour l’entreprise autochtone novatrice Manitobah Mukluks et poursuit des études supérieures en motivation autochtone à l’Université de la Colombie-Britannique.
Le droit de décider pour soi-même et de son avenir est au cœur de l’égalité entre les sexes. Et le besoin de vivre dans un monde plus équilibré et plus égalitaire sur le plan des pouvoirs constitue la base des appels à un changement structurel. Cette séance traitera du pouvoir individuel, de l’estime de soi et de l’autonomisation. Elle explorera aussi les systèmes en place, les défis à surmonter et les progrès à réaliser. Comment franchir les obstacles posés par les structures politiques, juridiques, économiques et sociales et, ainsi, créer des changements durables?
La santé reproductive et sexuelle et les droits qui y sont associés confèrent à une femme le pouvoir de déterminer si elle veut des enfants – et, le cas échéant, combien et à quel moment – et d’exploiter son plein potentiel, sans craindre…
Kate Gilmore a été nommée Haut-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme le 1er décembre 2015.
À ce poste, elle met à profit sa longue expérience en leadership stratégique et en défense des droits de la personne acquise au sein des Nations Unies, du secteur public et d’organisations non gouvernementales.
Avant de se joindre au Bureau du Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Madame Gilmore a été secrétaire générale adjointe et directrice exécutive adjointe des programmes du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). Précédemment, elle a occupé le poste de directrice nationale d’Amnesty International pour l’Australie, puis celui de secrétaire générale adjointe d’Amnesty International.
Elle a commencé sa carrière en tant que travailleuse sociale et analyste politique pour le gouvernement australien. Elle a contribué à la création du premier centre de lutte contre les agressions sexuelles en Australie, au Royal Women’s Hospital de Melbourne, et a consacré de nombreuses années à la prévention de la violence contre les femmes. En Australie, elle a accepté des titres honorifiques dans des processus provinciaux et nationaux de réformes juridiques et de politiques publiques, y compris celui de membre du premier Comité national australien sur la violence contre les femmes.
Madame Gilmore est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de la Nouvelle Angleterre et de diplômes de troisième cycle en travail social de l’université de Melbourne et en développement communautaire du RMIT (Institut royal de technologie de Melbourne).
La Dre Roopa Dhatt est médecin de formation et avocate par principe. Elle a été récemment reconnue comme faisant partie du groupe Gender Equality Top 100, soit les personnes les plus influentes en matière de politique mondiale en 2019. Elle est directrice exécutive et co-fondatrice de Women in Global Health (@womeningh), une organisation qui vise à réaliser l’égalité des sexes au niveau du leadership mondial en matière de santé et à faire progresser le leadership féminin. Women in Global Health est un mouvement mondial qui regroupe environ 21 000 partisans, originaires de plus de 90 pays, avec des sections mondiales sur quatre continents.
Elle est également coprésidente du pôle thématique de l’équité entre les sexes du Global Health Workforce Network, fait partie de plusieurs organes consultatifs, notamment du Research in Gender and Ethics (RinGS) Advisory Board, du comité consultatif stratégique du Global Health Workforce Network (GHWN), du conseil consultatif de Global Health 50-50, du conseil consultatif du Global Health Council, du conseil consultatif de GlobeMed, et auparavant, du Women Leaders in Global Health Conference Steering Committee. Elle a fait partie de comités et de groupes de travail de l’Organisation mondiale de la Santé en vue d’améliorer la situation sur le plan de la mobilisation utile de la société civile.
La Dre Dhatt est profondément engagée à l’égard de la prestation de soins primaires, puisqu’elle est interniste à Washington DC. Elle a terminé sa formation au département de médecine interne de l’Université Case Western Reserve, en santé internationale. Elle possède une dizaine d’années d’expérience en santé mondiale après avoir mené – à travers le monde – des campagnes sur des questions de santé globales, portant notamment sur les objectifs de développement durable (ODD), le changement climatique, les déterminants sociaux de la santé, le système universel de soins de santé et la santé intégrée à toutes les politiques, en mobilisant des citoyens de plus 120 pays. Elle a déjà été présidente de la International Federation of Medical Students’ Associations et a fondé Young Voices, Youth: Pre-World Health Assembly (#yWHA) en 2013 avec l’institut d’études de deuxième et troisième cycles du Global Health Center. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts et d’un baccalauréat ès sciences de l’Université de Californie à Davis, en biologie cellulaire et en études afro-américaines et africaines, d’une maîtrise en affaires publiques de Sciences Po, Paris, en France et d’un diplôme de médecin de l’école de médecine de l’Université Temple.
Parmi ses champs d’intérêt figurent l’égalité des sexes, le leadership des femmes, la main-d’œuvre en santé, les soins de santé primaires, la sécurité humaine, la gouvernance mondiale, la diplomatie en santé publique et les collaborations multisectorielles.
La plus jeune et la première championne pour la jeunesse du mouvement SheDecides, et membre du groupe des Guides depuis maintenant deux ans, Mme Turalde s’est souvent retrouvée dans des situations extrêmes : elle a séjourné dans une collectivité où une adolescente mère qu’elle a interviewée ignorait avoir été violée; elle se rend dans des écoles où, malgré les efforts des organismes gouvernementaux, les élèves estiment toujours ne pas avoir les connaissances nécessaires ni l’accès aux moyens de contraception et autres services liés à la santé et aux droits sexuels et reproductifs; elle fait des pressions pour obtenir l’engagement d’intervenants internationaux pour avoir le dernier mot!
Mme Turalde est devenue conseillère pour un projet de recherche international intitulé « Girls to the Front: a snapshot of girls' organising » commandé par le IworldsGlobal, Frida Young Feminist Fund et Mama Cash. Dans ses temps libres, elle met sur pied une organisation de jeunes qui militent en faveur de la santé et des droits reproductifs. En plus de toutes ces nombreuses activités, elle est étudiante à temps plein en anthropologie.
Originaire de la Guyane, Kobe Smith est un défenseur des droits des jeunes et Jeune leader du programme de Women Deliver (cohorte de 2018.) Il étudie en vue d’obtenir un baccalauréat en droit de l’Université de Guyane. En parallèle, il travaille à la Guyana Bank for Trade and Industry Limited.
Kobe est très engagé dans l’intégration de l’éducation sexuelle complète dans le programme des écoles afin que les jeunes soient au fait de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs. À titre de responsable du Guyana Parenthood Association’s Youth Advocacy Movement, Kobe a dirigé et participé à des activités de diffusion, des campagnes de défense des droits ainsi que des programmes d’éducation sexuelle complète pour des milliers de jeunes.
Kobe a participé à des conférences et y a fait des présentations dans le cadre de forums internationaux de défense des droits au Royaume-Uni, au Pérou, au Rwanda et aux États-Unis. En 2017, il a participé à une audience de l’Organisation des États américains où il a souligné les problèmes de santé et de droits sexuels qui touchent la jeunesse guyanaise. Kobe a aussi milité pour l’adoption d’une politique de réintégration nationale des mères adolescentes en Guyane.
Il est membre du groupe de défense des jeunes du Fonds des Nations Unies pour la population. Kobe siège également au conseil d’administration de la Fédération internationale pour le planning familial, région de l’hémisphère ouest à titre de directeur, Jeunesse et au conseil de gouvernance de cet organisme. En 2017, Kobe a reçu le National Youth Award pour son engagement à promouvoir la santé et l’éducation sexuelle auprès des adolescents de la Guyane.
Karl Hofmann dirige PSI (Population Services International), un organisme à but non lucratif spécialisé en soins de santé, œuvrant dans plus de 50 pays et offrant des services en planification familiale, santé reproductive, gestion de l’eau potable, assainissement et traitement des maladies (plus particulièrement la malaria, le VIH et certaines maladies non transmissibles).
Au cours des 50 dernières années, PSI a significativement amélioré la santé de la population des pays en développement, permettant aux gens de mener une vie plus saine et d’assurer une meilleure planification familiale. Pour offrir des solutions de santé durables, PSI établit des partenariats avec le secteur privé, les gouvernements et les organisations locales.
La vision d’avenir de PSI s’appuie sur une volonté de repenser les soins de santé, plaçant le patient au centre des programmes en lui fournissant, dans la mesure du possible, les soins à domicile.
Avant de se joindre à PSI, Karl a mené une carrière de 23 ans comme diplomate. Il a occupé les postes d’ambassadeur américain au Togo, de secrétaire général du Département d’État, et de chef de mission adjoint à l’ambassade américaine de Paris. Il a également fait partie du personnel du Conseil de sécurité nationale sous le président Clinton.
Karl est vice-président de la U.S. Global Leadership Coalition. Il est également membre de l’American Academy of Diplomacy et de la CSIS Commission on Strenghtening America’s Health Security. Il est diplômé de la Georgetown University et de la National Defense University.
Nelly est la directrice générale de Reproductive Health Network Kenya (RHNK), un réseau de fournisseurs de soins de santé qualifiés, qui se passionnent pour la prestation de renseignements et de services complets et de qualité en matière de santé reproductive, surtout relativement à l’avortement légal et sécuritaire. Elle est une sage-femme et une infirmière qualifiée, une experte en gestion de systèmes de soins médicaux, une intervenante en santé reproductive et une championne qui défend les droits des filles et des femmes.
Nelly a très à cœur la protection des droits relatifs à la santé reproductive, notamment l’avortement légal et sécuritaire pour les filles et les femmes vulnérables et marginalisées, de façon à assurer l’égalité des sexes et la réalisation de leur plein potentiel dans la vie.
À RHNK, elle veille à l’expansion et à la croissance du réseau en offrant de la formation aux fournisseurs de services d’avortement et en établissant des relations entre les contrôleurs communautaires et les responsables des politiques locales, et ce, aux fins de la défense des droits des filles et des femmes. Nelly a contribué à la croissance du réseau, qui compte maintenant 571 fournisseurs de soins de santé qui participent à la création d’une société en santé grâce à la prestation de services de santé reproductive complets. Sous sa direction, RHNK a participé à la création et à la croissance d’un mouvement de jeunes qui jouent un rôle clé dans la réalisation de la mission de l’organisation.
Nelly a participé avec succès à des forums régionaux, nationaux et internationaux de défense et de promotion des droits qui préconisent le changement des politiques et l’égalité des sexes dans la prestation des services de santé reproductive et sexuelle, notamment de services d’avortement sécuritaires.
Heather Jarvis est une femme queer, activiste, survivante et féministe. Elle est née en Afrique du Sud, mais a grandi au Canada.
Depuis plus de 10 ans, Heather a eu l’honneur de prendre part, à titre de bénévole ou d’employée, à divers projets communautaires de promotion de la justice sociale auprès de victimes de violence sexuelle, de personnes queer et transsexuelles, de travailleuses et travailleurs du sexe, de femmes incarcérées et de personnes consommant des drogues ou vivant avec le VIH/sida. En 2011 elle a cofondé SlutWalk Toronto, une modeste initiative de rassemblement qui a vu le jour à Toronto, mais qui a ensuite été reprise à travers le monde. Heather a depuis présenté une conférence TEDx, s’est vue décerner des prix de Planned Parenthood, Utne et Flare pour son activisme social, a été interviewée par les médias du monde entier, et pris la parole dans les conférences et universités canadiennes à titre de défenseure et éducatrice.
Heather met la compassion et la responsabilisation, la réduction des méfaits et la justice transformatrice pour tous au cœur de son action. Elle vit actuellement dans une petite maison de campagne à Terre-Neuve-et-Labrador, avec sa partenaire et les deux chiens qu’elles ont recueillis, et travaille à St. John’s pour l’organisme Safe Harbour Outreach Project, le seul programme de défense des droits des travailleuses et travailleurs du sexe de la province.
La santé reproductive et sexuelle et les droits qui y sont associés confèrent à une femme le pouvoir de déterminer si elle veut des enfants – et, le cas échéant, combien et à quel moment – et d’exploiter son plein potentiel, sans craindre d’être stigmatisée ou discriminée. Au cours de cette séance, nous éclairerons la question de la santé reproductive et sexuelle et les droits qui y sont associés à partir d’exemples concrets et de réflexions percutantes. Nous nous pencherons notamment sur les notions d’identité, d’autonomie, d’intégrité du corps, de plaisir, de sexualité et de choix.
Pour faire progresser l’égalité entre les sexes et consolider le statut des filles et des femmes dans la société, il est essentiel de corriger certaines perceptions et de changer les normes associées aux genres. Cette séance montrera que l’expression…
Emi Mahmoud est une slameuse soudano-américaine, militante et ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. En juin 2018, elle a ouvert TEDxKakakumaCamp, la première conférence TEDx de l’histoire, même dans un camp de réfugiés. Mme Mahmoud utilise son travail et son talent pour sensibiliser l’opinion à la question des réfugiés, notamment avec les slams Boy in the Sand et Head over Heels. En 2015, elle a remporté le championnat du monde individuel de slam pour son poème Mama, un hommage à sa mère. Elle a été témoin du travail du HCR sur le terrain, ayant passé du temps avec des réfugiés syriens dans les camps de Zaatari et d’Azraq en Jordanie, en 2018. Elle s’est également rendue en Grèce et en Ouganda, où elle a animé des ateliers de poésie. Mme Mahmoud a représenté le HCR lors de nombreux événements importants, parmi lesquels le Women’s Forum for the Economy and Society, à Paris, le lancement de la Stratégie pour la jeunesse 2030, à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, et la remise du Prix humanitaire de la Fondation Hilton.
Erica Johnson est une journaliste d’enquête primée qui s’intéresse particulièrement aux questions relatives aux médias, aux consommateurs et à l’égalité des sexes Elle a abordé l’inégalité des sexes dans le système d’éducation du Kenya, le harcèlement sexuel dans le système carcéral canadien et les risques d’agression sexuelle que courent les voyageuses. En tant qu’animatrice de l’émission Go Public – un segment de journalisme d’enquête diffusé à la radio nationale, à la télévision et en ligne – Erica Johnson présente des actions fautives pour lesquelles elle tient responsables des entreprises et les pouvoirs publics. Précédemment, elle a animé pendant 15 ans l’émission de journalisme d’enquête sur la consommation au Canada, Marketplace.
Plus récemment, l’examen par Mme Johnson de pratiques commerciales trompeuses au sein de l’industrie canadienne des télécommunications a mené à une enquête publique nationale et à de meilleures protections pour les consommateurs. Son enquête sur les objectifs de vente audacieux au sein des banques canadiennes a mené à un examen des méthodes utilisées par les banques.
En tant que mère d’une fille de 15 ans, Erica Johnson est heureuse de participer à une conférence qui vise à créer un monde meilleur et plus accueillant pour les filles et les femmes.
Auteure et conférencière, OluTimehin Adegbeye défend les droits de la personne, l’inclusion et la justice en lien avec les enjeux de rapport des sexes, de sexualité et d’urbanisation.
Elle n’avait que 25 ans lorsqu’elle a présenté sa conférence TED « Who Belongs in a City? », portant sur le concept d’urbanisation inclusive dans sa ville natale de Lagos. Cette conférence compte plus de 2 millions de visionnements et TED l’a classée parmi les dix meilleures conférences de 2017.
L’une des figures de proue du mouvement des jeunes féministes du Nigéria, Mme Adegbeye a travaillé avec des organisations politiques, culturelles et civiles en tous genres, ainsi qu’avec des entreprises, dont : l’Union européenne au Nigéria, ONU Femmes, Unilever, Shining Hope for Communities, le Fonds africain pour le développement de la femme, l’Association pour les droits des femmes dans le développement, le Aké Arts and Book Festival et The Initiative for Equal Rights.
Elle a été invitée à titre de conférencière dans une douzaine de pays sur quatre continents, entre autres dans le cadre du premier Sommet des maires Urban 20 tenu à Buenos Aires, en Argentine. Ses écrits, disponibles en ligne ou en version imprimée, ont été traduits dans de multiples langues.
Ancien architecte devenu auteur, John Cary a corédigé avec Courtney E. Martin un article sur les défauts de conception des tire-lait qui a suscité l’organisation d’un hackathon par MIT Media Lab et la création de nombreuses entreprises. Cet article illustre parfaitement son don pour associer la perfection en matière de conception et l’intérêt général. John est l’auteur de deux livres, le récent Design for Good: A New Era of Architecture for Everyone, qui renferme un avant-propos de Melinda Gates, et un ouvrage sur le design, la philanthropie et la paternité, qui est régulièrement publié. John travaille en tant que conseiller philanthropique pour un large éventail de fondations et d’organismes sans but lucratif dans le monde, ainsi qu’en tant qu’agent principal de programme de The Audacious Project, un programme philanthropique audacieux géré par TED. En plus d’être un orateur de TED, il organise et anime souvent des évènements pour TED, l’Aspen Institute et d’autres entités. Très déterminer à diversifier l’espace publique, John est aussi un partenaire fondateur de FRESH Speakers, un bureau réunissant une nouvelle génération de conférenciers qui représentent les jeunes femmes et les gens de couleur. John et sa famille habitent dans une communauté de cohabitat à Oakland, en Californie.
Rand Jarallah est une passionnée de l’art au service de l’activisme. Elle est la fondatrice de Randistic, une plateforme qui fait appel à l’art, la performance et le maquillage pour transmettre des articles sur toute une gamme de sujets, y compris les droits de la personne et la santé mentale. Rand est aussi une jeune leader de la cohorte 2016 du programme Young Leader de Women Deliver.
Depuis qu’elle a le statut de jeune leader, Rand a mené plusieurs campagnes de maquillage couronnées de succès, y compris #7DaysOfMakeup, une campagne de sensibilisation aux besoins des femmes et des filles déplacées en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la population. Son activisme a fait l’objet d’articles et de reportages dans le The New York Times, Marie Claire, Vogue, The Independent, CNN, BBC, Mashable, et d’autres médias.
Rand est née et a grandi en Palestine. Elle prépare actuellement une maîtrise en Arts et politique et est titulaire d’un baccalauréat es Arts en Psychologie, sociologie et marketing.
Maysoon Zayid est actrice, humoriste, auteure et défenseure des droits des personnes handicapées. Elle est diplômée de l’Arizona State University, où elle est actuellement humoriste en résidence. Mme Zayid est cofondatrice et co-chef de production du New York Arab American Comedy Festival et du Muslim Funny Fest. Elle a été une participante régulière de l’émission Countdown with Keith Olbermann et chroniqueuse pour The Daily Beast. Elle a plus récemment participé à l’émission In Deep Shift diffusée par le Oprah Winfrey Network, et fait l’objet de reportages de 60 Minutes et d’ABC News. Mme Zayid a présenté la conférence TED la plus populaire de 2014 et a été sélectionnée parmi les 100 femmes de l’année 2015 par la BBC.
À titre d’humoriste, elle a foulé la scène des plus prestigieuses salles de spectacle new-yorkaises et effectué de nombreuses tournées aux États-Unis comme à l’étranger. Elle était la tête d’affiche du Arabs Gone Wild Comedy Tour et du The Muslims Are Coming Tour. Mme Zayid a par ailleurs joué dans le film You Don’t Mess with the Zohan aux côtés d’Adam Sandler et contribué au magazine VICE. Elle a participé à un défilé de la semaine de la mode de New York et est une fière ambassadrice de la Cerebral Palsy Foundation. Mme Zayid prépare actuellement une série télé humoristique avec la participation de Hazy Mills Productions, intitulée If I Cancan.
Georgia Arnold est vice-présidente principale de la responsabilité sociale chez Viacom International Media Networks, et directrice générale de la fondation MTV Staying Alive.
Mme Arnold a joué un rôle clé dans l’établissement de la fondation MTV Staying Alive en 2005, pour ensuite y être nommée directrice générale en octobre 2007. Organisme caritatif mondial, cette fondation verse des subventions à des organisations communautaires dirigées par des jeunes qui cherchent à mener des campagnes de sensibilisation au SIDA et au VIH dans leurs collectivités. À ce jour, MTV Staying Alive a subventionné 207 organisations et a distribué plus de six millions de dollars. La fondation produit aussi une série télévisée récompensée par de nombreux prix, MTV Shuga, qui se veut aussi une campagne médiatique d’infodivertissement complète sur la prévention du VIH.
Pour faire progresser l’égalité entre les sexes et consolider le statut des filles et des femmes dans la société, il est essentiel de corriger certaines perceptions et de changer les normes associées aux genres. Cette séance montrera que l’expression artistique (littérature, arts de la scène, musique, architecture) peut contribuer à influencer ces perceptions, à accroître la capacité d’agir des filles et des femmes et, par le fait même, à créer un monde où les hommes et les femmes sont plus égaux. Cette séance dynamique et inspirante se déroulera sous le signe du rire et de la poésie.
Nous devons nous efforcer d’utiliser notre pouvoir de faire le bien : c’est à cette condition que nous obtiendrons l’égalité entre les sexes. Peu importe notre âge, notre genre, notre sexualité, notre milieu, notre revenu ou notre titre –…
Gary Barker, Ph. D., est l’une des figures de proue dans la promotion de l’égalité des sexes et de la masculinité positive auprès des hommes et des garçons. Il est le fondateur et le directeur général de Promundo, une ONG active depuis 20 ans dans plus de 40 pays. D’abord mise en œuvre dans les favelas de Rio de Janeiro au Brésil, l’approche de Promundo a depuis été adoptée par les ministères de la Santé et de l’Éducation du monde entier. Promundo est un regroupement mondial qui compte dans ses rangs le Brésil, les États-Unis, la République démocratique du Congo et le Portugal. M. Barker est également cofondateur de MenCare, une campagne internationale déployée dans 45 pays et visant à promouvoir l’engagement des hommes dans leur rôle de père, ainsi que de MenEngage, une coalition internationale de plus de 700 ONG. Il a participé à la conception du Sondage international sur les hommes et l’égalité des sexes (International Men and Gender Equality Survey [IMAGES]) et en supervise l’administrationCe sondage est le plus important jamais mené sur les attitudes et comportements des hommes en ce qui a trait à la violence, la paternité et l’égalité des sexes. Il a par ailleurs cosigné les rapports L’état des pères dans le monde de 2015 et 2017. Il a été conseiller auprès de l’ONU, de la Banque mondiale, d’un grand nombre de gouvernements nationaux, ainsi que d’importantes fondations et entreprises internationales, en vue d’élaborer des stratégies destinées à encourager les hommes et les garçons à faire la promotion de l’égalité entre les sexes. En 2017, il a été nommé par l’organisme Apolitical parmi les 20 « personnes les plus influentes du monde en matière de politiques sur le genre ». Il a été admis parmi les Fellows Ashoka et a reçu le prix Voices of Solidarity de l’organisme Vital Voices pour son travail de promotion de l’égalité des sexes auprès des hommes. M. Barker est titulaire d’un doctorat en psychologie du développement.
Sophie Grégoire Trudeau est une ardente défenseure de l’égalité des sexes et la mère de trois jeunes enfants. Au cours des 15 dernières années, elle s’est impliquée dans plusieurs causes, comme conférencière et mentor, notamment par rapport à l’estime de soi chez les adolescentes, aux droits et libertés des femmes et des filles, aux troubles alimentaires et à la santé mentale.
En 2013, elle est devenue la lauréate du prix de reconnaissance du Comité national d’ONU Femmes-Canada pour ses contributions à la cause des droits de la personne. En 2018, elle a reçu le Prix d’action humanitaire de l’Association des Nations unies de New York. Dans le cadre de ses activités de promotion des droits de la personne
Sophie a été nommée personne d’influence de la campagne « Deliver for Good » de l’organisme Women Deliver. Sophie travaille actuellement comme porte-parole officielle de la fondation Fillactive et de l’initiative « Parce que je suis une fille » de Plan Canada et est maintenant ambassadrice et alliée pour l’organisme Unis Bien-être.
Sa passion pour le plein air et sa personnalité énergique se reflètent dans son rôle de mère. Sophie partage beaucoup de moments avec sa famille en plein air, pratiquant une multitude de sports. Elle a eu l’honneur de devenir la 100e membre de l’initiative « Femmes pour la nature » de Nature Canada, en reconnaissance de ses actions pour la nature. Son engagement à transmettre cette passion aux Canadiens se manifeste également dans son rôle de guide honoraire des familles pour Parcs Canada.
Parfaitement bilingue, Sophie a étudié le commerce à l’Université McGill et elle détient un baccalauréat des arts en communication de l’Université de Montréal. Elle a obtenu un autre diplôme à l’École de radio et de télévision Promédia de Montréal. Après ses études, elle a travaillé dans la vente et la publicité avant de devenir journaliste à la télévision et à la radio.
Sa curiosité naturelle et son ouverture à l’égard de la spiritualité l’ont convaincue de poursuivre l’étude du hatha yoga et d’obtenir une certification dans la discipline. Elle a également reçu sa certification d’enseignante du yoga kundalini « Radiant Child » pour les enfants, et elle a offert des cours à titre de bénévole dans une école publique près de chez elle.
Maria Toorpakai Wazir est originaire du Waziristan du Sud, région pakistanaise à la frontière de l’Afghanistan. Berceau des Talibans, cette zone est réputée être l’une des plus dangereuses au monde. En raison des coutumes séculaires ultraconservatrices qui y ont cours, les filles et les femmes de la région vivent dans d’atroces conditions. Les jeunes filles sont vendues et mariées de force dès leur jeune âge, demeurant toute leur vie à la merci complète des hommes. Malgré ces désavantages accablants, Mme Toorpakai a réussi à devenir la joueuse de squash la mieux classée du Pakistan avant de joindre les rangs des professionnelles en 2006. Elle a amorcé son combat pour l’égalité des droits dès l’âge de 4 ans et demi, brûlant ses vêtements de fille et coupant ses cheveux. Pionnière dans son Pakistan natal, elle s’est attaquée à la discrimination basée sur le sexe et fondée sur de prétendues croyances islamiques et culturelles en se faisant passer pour un garçon nommé Genghis Khan afin de participer à des compétitions sportives dans sa jeunesse. Ses prises de position audacieuses lui ont attiré des menaces de mort des Talibans en 2007 et l’ont forcée à se barricader dans sa maison pendant trois ans. Elle a cependant continué de s’entraîner dans sa chambre tout en envoyant des milliers de courriels à des académies sportives du monde entier afin de pouvoir pratiquer son sport en toute quiétude. En 2011, elle a réussi à fuir le Pakistan pour s’établir au Canada, où elle poursuit sa passion pour le sport et sa quête de liberté et d’égalité. La compétition internationale a donné à Mme Toorpakai l’occasion de découvrir le monde et d’exploiter positivement son énergie débordante; par son engagement communautaire et son mentorat, elle espère inspirer les jeunes femmes à s’affirmer à travers le sport, particulièrement celles qui vivent dans des cultures conservatrices. Originaire d’une région violente déchirée par la guerre, Mme Toorpakai est convaincue que le sport est un puissant agent de changement qui peut aider à combattre la négativité, l’extrémisme et la violence.
Mme Honu est directrice générale de Soronko Solutions, et vient tout juste d’ouvrir la Soronko Academy, première école de programmation et de conception centrée sur l’être humain pour enfants et adultes. Sa contribution à l’enseignement des compétences mondiales lui a valu le prix AFS Active Global Citizen Award 2018.
Mme Honu a récemment prononcé une allocution au siège de l’UNESCO à Paris sur la nécessité de réduire l’inégalité des sexes en informatique. Elle a aussi tenu une conférence au Brookings Institution, à Washington, sur la promotion de l’entrepreneuriat chez les femmes en Afrique. Elle est une ambassadrice et une mentor de thecamp, le premier campus européen dédié à l’innovation sociale et aux technologies émergentes. Désignée comme l’une des 100 femmes les plus innovantes et les plus inspirantes par la BBC en 2017, elle a aussi récemment été interviewée par le pasteur TD Jakes. En 2017, Mme Honu a reçu le prix Northwestern University Buffet Institute for Emerging Global Leaders Award et a été reconnue comme l’une des BIG SIX et une leader en technologie par Coca-Cola, qui lui a remis un prix Coca-Cola young achievers award. La marque Vlisco en a fait son ambassadrice en 2016. Lors des Ghana Startup Awards, elle a remporté le prix d’entrepreneur de l’année, et Soronko Solutions a gagné le prix de jeune entreprise sociale de l’année 2016. Sur les ondes de CNN, Mme Honu a été présentée comme l’une des 12 femmes les plus inspirantes à se démarquer dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. Considérée comme l’une des six femmes ayant le plus d’influence dans le domaine de la technologie en Afrique, elle fait aussi partie des dix femmes entrepreneurs à surveiller dans les pays émergents. Elle a été nommée Jeune entrepreneur de l’année aux GPA Awards, tenus en partenariat avec Africa 2.0, et reconnue par JCI Ghana comme l’un des dix jeunes les plus prometteurs en matière de progrès technologique et scientifique. Au Royaume-Uni, la candidature de Soronko Solutions a été présentée comme choix de la rédaction dans le cadre des Women in IT Awards. Mme Honu a participé aux émissions African Voices et African Startups sur la chaîne CNN, et a été interviewée sur les ondes de BBC World Service, de Deutsche Welle et d’Aljazeera. Elle est membre de plusieurs organismes, dont le réseau Ashoka, l’Aspen Institute New Voices, GOOD et Vital Voices, ainsi que de la communauté des Global Shapers du Forum économique mondial, en plus d’être agente de changement auprès de Tigo Reach For Change. Enfin, elle fait partie de l’Africa Leadership Initiative West Africa.
Monsieur Elhadj Amadou G. Sy (As) est le secrétaire général de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il a commencé à assumer ses fonctions au Secrétariat de la Fédération, à Genève (Suisse), le 1er août 2014.
Sy a acquis une vaste expérience à des postes de direction dans le secteur humanitaire. En 25 ans, il a occupé des fonctions de haut niveau à l’UNICEF, à l’ONUSIDA, au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) et dans d’autres institutions.
Avant de rejoindre la Fédération – le plus vaste réseau humanitaire au monde – il était directeur du Développement des partenariats et des ressources à l’UNICEF, à New York. À l’UNICEF, il a également occupé les fonctions de directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe et celles de coordonnateur des Secours à l’échelon mondial pour la Corne de l’Afrique.
De 2005 à 2008, M. Sy a été directeur du groupe VIH/sida au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), à New York. Avant cela, il a été en poste au Fonds mondial, à Genève, en qualité de directeur régional pour l’Afrique, puis de directeur des Partenariats opérationnels et du Soutien des pays. M. Sy a également été représentant de l’ONUSIDA à New York et directeur du bureau de liaison de New York pour ce programme.
De 1988 à 1997, il a exercé les fonctions de directeur des programmes de santé et de développement à Environnement et Développement du Tiers Monde, à Dakar (Sénégal).
Après avoir obtenu une licence en arts et sciences humaines de l’Université de Dakar, M. Sy a entrepris une maîtrise en arts et en études germaniques à l’Université de Graz (Autriche) et a obtenu un diplôme à l’Académie diplomatique de Vienne. Il a aussi terminé avec succès des études supérieures dans le domaine de l’éducation à l’École normale supérieure de Dakar. De nationalité sénégalaise, il parle le français, l’anglais, et l’allemand.
Wendy Grant-John est conseillère principale en affaires autochtones chez Deloitte. Elle a grandi avec les valeurs culturelles et les enseignements qui lui ont été inculqués par sa propre famille et les familles qui l’entouraient. Membre du conseil de la bande Musqueam, Wendy a consacré la plus grande partie de sa vie adulte à travailler pour sa communauté. Elle a également été représentante des Premières Nations partout au pays dans de nombreux forums différents. Récipiendaire de l’Ordre de la Colombie Britannique, Wendy est titulaire de deux doctorats honorifiques en droit.
Nommée à trois reprises chef de la bande Musqueam, Mme Grant-John a été la première femme élue chef régionale de l’Assemblée des Premières Nations. À titre de chef de la bande Musqueam, elle a participé à la négociation de l’une des premières pêcheries commerciales autochtones au Canada. Auparavant, elle a été directrice générale régionale associée pour la Colombie-Britannique au ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada, conseillère non juriste du Barreau de la Colombie Britannique et membre du conseil d’administration de la société Canada Lands Company Limited. Elle a également été commissaire de la Commission du saumon du Pacifique. Membre fondatrice et directrice générale de la Fondation autochtone de guérison, elle a aussi fondé le groupe de tissage Musqueam Weavers. Tout récemment, Mme Grant-John a été la représentante officielle du ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada pour la question des biens immobiliers matrimoniaux dans les réserves.
Le groupe de tissage de Mme Grant-John a eu une très grande influence sur sa propre vie. « Ces femmes m’ont encouragé à me présenter en politique et j’ai été élue chef pour la première fois à 38 ans. Tout est parti de là. »
Martín Aguirre est journaliste et avocat. Il travaille pour le plus grand journal d'Uruguay, El País, où il dirige une salle de rédaction de plus de 100 professionnels. M. Aguirre dirige également la stratégie numérique du journal et rédige chaque dimanche une chronique très populaire où il analyse la politique locale. Certains de ses articles sur différents sujets, du soccer à la politique internationale, ont été publiés dans des journaux comme The Guardian, El Tiempo de Colombie, ou El Mercurio du Chili. Il est également professeur à l'université, où il enseigne la réglementation juridique des médias et des communications, et a participé au récent processus de modification de la loi qui réglemente les entreprises médiatiques. Il a étudié la littérature espagnole, les études latino-américaines, et il a récemment publié son premier livre, « The progressive wave », sur la série de gouvernements de gauche qui ont façonné la politique sud-américaine au cours de la dernière décennie. En 2017-2018, il a été boursier du programme Hubert H. Humphrey, supervisé par le département d'État des États-Unis.
Nous devons nous efforcer d’utiliser notre pouvoir de faire le bien : c’est à cette condition que nous obtiendrons l’égalité entre les sexes. Peu importe notre âge, notre genre, notre sexualité, notre milieu, notre revenu ou notre titre – nous avons tous un rôle à jouer. Pour créer un monde plus égalitaire entre les hommes et les femmes, il faut mobiliser les représentantes et représentants élus ainsi que leurs conjointes et conjoints. Il faut aussi compter sur l’appui de militantes et militants, d’avocates et avocats, de chefs d’entreprises et de célébrités. Les groupes privilégiés et les groupes marginalisés devront s’asseoir à la même table. Cette séance inspirante offrira de nombreux témoignages et exemples de personnes qui utilisent leur pouvoir pour soutenir les autres et leur offrir un tremplin.
La force du nombre et le pouvoir des gens qui se rassemblent pour exiger un même changement sont au cœur des mouvements progressistes mondiaux. Ces mouvements ont transformé des vies, changé le monde et suscité des progrès réels et durables. Cette…
Barkha Dutt est une journaliste, présentatrice et chroniqueuse télé primée comptant plus de 20 ans d’expérience en tant que reporter. Elle est la seule journaliste indienne à avoir été nommée aux prix Emmy et a remporté une pléiade de prix nationaux et internationaux, dont la Padma Shri, quatrième distinction civile en importance en Inde.
Mme Dutt est diplômée en littérature anglaise du collège St. Stephen’s de Delhi, et a terminé des études de maîtrise en journalisme à la Graduate School of Journalism de l’Université Columbia de New York.
Elle a réalisé des reportages dans certaines des régions et des zones de conflits les plus troublées de l’Inde et d’ailleurs, y compris au Pakistan, en Iraq, en Afghanistan, en Libye et en Égypte. Ce sont ses reportages de première ligne du conflit de Kargil qui l’ont d’abord révélé au grand public.
Elle est une militante féministe très active sur la scène mondiale, en plus d’être la fondatrice et rédactrice en chef de Mojo, une entreprise d’événements et de contenu multimédias. On lui doit également la création de We The Women, un festival se déployant dans plusieurs villes, doublé d’un site Web d’affaires publiques axé sur les plus importants débats de notre époque entourant l’égalité des sexes.
Elle est chroniqueuse au Washington Post, collabore à la rédaction de la revue The Week, et intervient régulièrement à titre d’analyste invitée sur CNN et BBC.
Ailbhe Smyth est une activiste et militante de longue date pour les droits des femmes, de la communauté LGBTI+ et la justice sociale. Elle a enseigné pendant plusieurs années à la University College Dublin, où elle a été directrice fondatrice du programme d’études féministes. On lui doit de très nombreux articles sur le féminisme, la politique et la culture en Irlande. Mme Smyth a mis un terme à sa carrière universitaire au milieu des années 2000 pour se consacrer aux organismes communautaires pour femmes et aux mouvements sociopolitiques. Elle a participé à plusieurs campagnes et a agi à titre de conseillère au sein de l’équipe de direction de la campagne victorieuse pour le mariage homosexuel en 2015. Depuis plus de 35 ans, elle lutte pour la liberté de choix des femmes : elle dirige la Coalition to Repeal the 8th Amendment et a été codirectrice de la campagne « Together for Yes » du référendum national de 2018 qui aura permis, avec une majorité de 66 % des voix, de faire lever l’interdiction quasi totale d’avortement inscrite dans la constitution irlandaise. Fidèle collaboratrice des médias irlandais, elle contribue activement aux débats sur les enjeux nationaux.
Zoleka Mandela, petite fille de l’ex-président Nelson Mandela et survivante d’un cancer du sein est également auteure, porte-parole et chef de campagnes de sensibilisation à l’échelle internationale.
Elle est actuellement ambassadrice de la Child Health Initiative (CHI) et de sa campagne de plaidoyer exigeant des mesures concrètes d’amélioration de la santé des adolescentes et des adolescents. Mme Mandela lutte aussi contre les blessures causées par les accidents de la route et pour la sécurité routière en mémoire de sa fille, Zenani Mandela, tuée dans un accident de voiture à Johannesburg alors qu’elle n’avait que 13 ans. Elle a milité dans le monde entier contre le cancer et les maladies non transmissibles au sein de l’Union of International Cancer Control (UICC) et de la NCD Alliance.
Ses réalisations ont été reconnues dans le cadre de la Campagne du Millénaire de l’ONU et du Programme des Nations Unies pour le développement, et elle a eu l’occasion de parler des enjeux de ses campagnes devant l’Assemblée générale des Nations Unies.
Zoleka Mandela s’inspire de son grand-père, Nelson Mandela, de sa grand-mère, Winne Mandela, et de sa famille pour défendre des causes humanitaires à titre de militante portée par son engagement social. Suivant les traces de ses grands-parents, elle se passionne pour la défense des droits civils et l’autonomisation des femmes. Elle a créé la Fondation Zoleka Mandela qui concentre ses activités sur la sécurité routière, la lutte au cancer du sein et la responsabilité sociale.
Haldis Holst est secrétaire générale adjointe de l’Internationale de l’éducation (IE), la plus grande fédération de syndicats au monde, qui représente des organisations d’enseignantes et d’enseignants et d’autres travailleuses et travailleurs de l’éducation partout dans le monde.
Mme Holst est également présidente du conseil de gouvernance du European Wergeland Centre (EWC). Situé à Oslo, le EWC est un centre de ressources pour les professionnelles et professionnels de l’éducation, les chercheuses et chercheurs, la société civile, les responsables de politiques, les parents et les étudiantes et étudiants d’Europe. Mme Holst siège aussi au conseil d’administration du Partenariat mondial pour l’éducation et au conseil de la Global March Against Child Labour.
Mme Holst a obtenu un diplôme en enseignement en 1983, avec spécialisation en études anglaises et en éducation physique. Elle a enseigné dans des écoles primaires et secondaires et a été déléguée syndicale à l’échelle locale, régionale et nationale. En 2001, elle est devenue vice-présidente de Norsk Lærerlag (NL). À la suite de la fusion des deux plus grands syndicats d’enseignement de la Norvège en 2002, elle a été nommée au conseil de direction du syndicat de l’enseignement de ce pays, Utdanningsforbundet, où elle a éventuellement exercé les fonctions de vice-présidente.
Mme Holst a représenté la Norvège auprès du Comité syndical européen de l’éducation et a été membre du conseil de direction de l’Internationale de l’éducation. Elle a été vice-présidente de l’EI de 2009 à 2012.
Militante et défenseur des droits de la personne, Tarana J. Burke travaille depuis plus de 25 ans au point de jonction de la justice raciale et de la violence sexuelle. Déterminée à mettre fin à la violence sexuelle et à d’autres inégalités systémiques qui touchent de manière disproportionnée les personnes marginalisées, en particulier les femmes et filles noires, Tarana a mis sur pied et dirigé diverses campagnes centrées sur un meilleur accès aux ressources et aux soutiens pour les communautés touchées, dont le mouvement « me too ».
Fière d’être originaire du Bronx (New York), Tarana se consacre entièrement à l’organisation communautaire depuis la fin des années 1980. En tant que jeune fille, elle s’est jointe à un organisme de développement de la jeunesse, 21st Century, et a dirigé des campagnes consacrées à la discrimination raciale, à l’inégalité dans le logement et à la justice économique dans la ville. Ces travaaux et son désir de s’instruire davantage l’ont amenée à suivre des cours à l’Alabama State University, une institution historiquement noire. Elle a continué ses activités d’organisation communautaire et de plaidoyer durant ses études; ces activités constituent un pilier de sa vie professionnelle.
Sa carrière a pris une envergure internationale lorsqu’elle a déménagé à Selma, en Alabama, pour soutenir les survivantes de violences sexuelles au sein de 21st Century. Elle s’est entretenue avec des dizaines de filles noires victimes de violence et de sévices sexuels et a compris parfaitement leurs besoins. Elle s’est rendue compte que de nombreuses filles victimes de sévices n’avaient pas accès à des ressources, ni à des endroits sécuritaires, ni à des soutiens. En 2007, elle a créé Justbe Inc., un organisme consacré à l’autonomisation et au bien-être des filles noires. Le rayonnement de l’organisme est vaste car le programme a été adopté par chaque école publique à Selma; il réunit de nombreuses anciennes participantes qui ont passé par diverses étapes pour réussir. Tarana poursuit ses activités – qu’elle considère comme l’œuvre de sa vie – au poste de directrice principale de Girls for Gender Equity, une organisation intergénérationnelle sans but lucratif basée à Brooklyn (New York) qui se consacre au renforcement des communautés locales aidant les jeunes femmes et les jeunes filles à mener une vie autonome.
Depuis que son mot-clic #metoo (qu’elle a créé il y a plus de dix ans) est devenu viral l’automne dernier, Tarana est considérée comme un chef de file international dans le débat intensif sur la violence sexuelle et la nécessité d’élaborer des solutions centrées sur les survivantes. Sa théorie, qui consiste à avoir recours à l’empathie pour autonomiser les survivantes, change la façon dont la nation et le monde considère la question et la situation des survivantes. Sa conviction selon laquelle la guérison n’est pas une fin en soi mais plutôt un parcours convainc des millions de survivantes, qui auparavant vivaient isolément dans la douleur, la honte et le traumatisme inhérents à leur agression.
Vanina Escales is an essayist and a journalist, and a founder of the movement Ni Una Menos. She was a member of the founding group of journalists, and was the one to propose the name ‘Ni Una Menos’ for their platform. She is director of LatFem, a feminist media based in Argentina, it provides a free access information service, mainly focused on Latin America and the Caribbean. She has been a member of the Communications Area of the Center for Legal and Social Studies -CELS-since August 2014. CELS is an Argentine human rights organization founded during the last military dictatorship.
Between 2010 and 2012, she was a doctorate scholar in the National Council for Scientific and Technical Research (CONICET, according to its initials in Spanish). She won scholarships from the National Arts Fund for the literature category in both 2003 and 2009. She wrote a biography of the anarchist and feminist writer Salvadora Medina Onrubia (in press), of the philosopher Lou Andreas Salomé (Capital Intelectual, 2008) and compiled two anthologies, accompanied with preliminary studies: Crónicas del Centenario by Juan José de Soiza Reilly (Biblioteca Nacional de la República Argentina, 2008) and Desobediencia civil y otros escritos by Henry David Thoreau (Editorial Terramar, 2009). Her journalism has centered on problems linked to gender, institutional violence and human rights, and also writes as a critic and cultural journalist.
Tina Tchen présente un message d’espoir, des idées et des stratégies qui inspirent les autres à reconnaître le pouvoir de diverses équipes et à garder l’égalité en première ligne des priorités mondiales.
Pendant ses huit années passées à la Maison-Blanche, Tina Tchen a été directrice de cabinet de la première dame Michelle Obama, assistante du président Barack Obama et directrice générale du « White House Council on Women and Girls ». Elle a également dirigé le tout premier Sommet sur les parents qui travaillent de la Maison-Blanche et le tout premier « United State of Women Summit ».
Grâce à ses réalisations professionnelles en tant qu’avocate très influente, Tina Tchen s’est imposée comme une fervente militante pour l’égalité des sexes. Tina Tchen participe activement à l’initiative « Time’s Up », qui rassemble 300 femmes éminentes du monde du spectacle pour créer un fonds de défense juridique visant à soutenir les femmes qui sont victimes de harcèlement sexuel au sein de tous les secteurs d’activité. Elle a cofondé le Fonds de défense juridique « Time’s Up », qui est administré par le National Women’s Law Center et qui a permis de recueillir plus de 22 millions de dollars pour aider les victimes de harcèlement sexuel en milieu de travail à recourir aux services d’un avocat. Elle est une partenaire au cabinet Buckley LLP, où elle dirige la pratique du droit relative à la conformité culturelle en milieu de travail.
Championne passionnée des questions portant sur les femmes et les enfants, notamment les femmes qui occupent des postes de direction, Tina Tchen présente son point de vue unique et ses idées sur la culture en milieu de travail et sur les façons de percer les secteurs d’activité à prédominance masculine ainsi que de mettre fin aux agressions sexuelles sur les campus. Énergique, authentique et motivante sur la scène, elle permet à la prochaine génération d’élever sa voix et de prendre dès à présent des mesures pour assurer un meilleur avenir aux femmes et aux minorités partout dans le pays et le monde.
La force du nombre et le pouvoir des gens qui se rassemblent pour exiger un même changement sont au cœur des mouvements progressistes mondiaux. Ces mouvements ont transformé des vies, changé le monde et suscité des progrès réels et durables. Cette séance rassemblera des personnes ayant lancé ou favorisé certains des mouvements les plus importants de notre époque – des mouvements qui déclenchent des prises de conscience, suscitent des actions collectives et mènent à des changements favorables auxquels participent des filles et des femmes du monde entier.
Les jeunes changent le monde d’aujourd’hui et façonnent la réalité de demain. En prenant la parole, en remettant certaines normes en question et en bâtissant des réseaux, de jeunes militantes et militants introduisent des changements positifs…
Rega Jha est une écrivaine et une créatrice qui aime raconter des histoires sur diverses plateformes, et qui analyse les chevauchements entre la culture populaire, le comportement numérique, les politiques sur l’égalité des sexes et le bien-être des jeunes. Elle a fondé BuzzFeed, en Inde, en 2014 et en a été la rédactrice en chef pendant quatre ans, mettant sur pied une équipe et une marque qui défendent les valeurs progressistes, l’authenticité et la justice sociale parmi des millions de jeunes en Inde. Mme Jha a étudié la rédaction à l’Université de Columbia, et elle a 27 ans.
Les récompenses ayant été remises à la féministe panafricaine Aya Chebbi ne se comptent plus. Première émissaire de l’Union africaine pour la jeunesse, elle est aussi la plus jeune diplomate à être entrée au cabinet du Président de la Commission de l’Union africaine. On lui doit la création de plusieurs plateformes, dont le Youth Programme of Holistic Empowerment Mentoring (Y-PHEM), l’Afrika Youth Movement (AYM) et Afresist. Mme Chebbi a été membre du conseil d’administration de CIVICUS World Alliance for Citizen Participation, du Conseil mondial pour les réfugiés et de la Commission indépendante d’Oxfam sur les comportements sexuels répréhensibles.
Elle est devenue une blogueuse de renommée mondiale pendant la révolution tunisienne, avec son blogue Proudly Tunisian. Ses blogues ont notamment été publiés sur le site OpenDemocracy et sur celui d’Al-Jazeera. Elle a depuis parcouru le continent africain pour venir en aide à des milliers de leaders et de militants de mouvements sociaux, et pour contribuer à leur formation en matière de mobilisation, de blogue, de leadership et de non-violence, et elle continue à parcourir le monde à titre d’universitaire, de mentor, de conférencière et de militante.
En 2012, Mme Chebbi a reçu une bourse Fulbright de l’Université Georgia Southern et, en 2015, une bourse Mo Ibrahim pour l’achèvement d’une maîtrise en politique africaine à l’École d’Études orientales et africaines (SOAS) de l’Université de Londres. Elle a été reconnue en 2016 et en 2018 parmi les 100 personnes africaines de moins de 40 ans les plus influentes au monde. En 2016, Mme Chebbi a reçu le prix Inspirational Woman of the Year remis par Women4Africa, en 2017 le prix Pan-African Humanitarian Award remis par Pahawards et, en 2018, le prix Young Talent of the year remis par UNLEASH Festival.
June Eric-Udorie est écrivaine et militante féministe établie en Grande-Bretagne. Elle est journaliste et blogueuse pour The Guardian et le New Statesman, ainsi que pour Cosmopolitan. In 2016, la BBC l'a inscrite à son palmarès des 100 femmes les plus inspirantes et les plus influentes. Mme Eric-Udorie a lancé une pétition couronnée de succès pour l'inclusion de l'étude du féminisme dans le programme d'études en politique de niveau A au Royaume-Uni, et elle a été membre du Plan UK’s Youth Advisory Panel. Elle est également ambassadrice de la lutte à la MGF pour Plan UK et attachée de presse jeunesse pour l’organisme Integrate Bristol. Mme Eric-Udorie a été mise en candidature pour le prix Young Commentariat of the Year en 2015, ainsi que pour le Words By Women Award, également en 2015, et le PRECIOUS Awards pour le leadership. Elle a aussi été sélectionnée comme rédactrice en chef stagiaire pour Random House.
Alencia Johnson est une leader visionnaire, une stratège et une commentatrice culturelle très populaire. Elle est également directrice de la mobilisation du public pour Planned Parenthood Federation of America et pour le Planned Parenthood Action Fund, où elle fait appel à des personnalités du monde de la politique, des médias, du divertissement et des entreprises pour influencer l'opinion publique et changer les perceptions relatives aux droits génésiques, particulièrement parmi les communautés de couleur et les jeunes gens. Elle fait partie de la liste des 100 personnes afro-américaines les plus influentes (« Power 100 ») publiée par le magazine EBONY et du palmarès « 40 Under 40 » du magazine PRWeek. Mme Johnson conseille des organisations, des marques et des particuliers sur les stratégies à adopter afin de vraiment mobiliser les femmes et les communautés de couleur.
Elle a créé le département des communications locales de Planned Parenthood Federation of America, qui est responsable des campagnes de communication nationales visant à mobiliser les communautés de couleur et les nouveaux auditoires, en particulier parmi les Afro-Américaines et Afro-Américains, les Sud-Américaines et Sud-Américains, les jeunes ainsi que les communautés confessionnelles et LGBTQ. Elle a également coordonné les stratégies de communication avec les responsables des campagnes des candidats appuyés par le Planned Parenthood Action Fund.
On a pu voir Mme Johnson sur les réseaux MSNBC, NewsOne, BET et Huffington Post Live, et elle a fait l’objet d’articles dans les publications NPR, Washington Post, ESSENCE et bien d’autres. Elle a également figuré au palmarès « The Root 100 » des leaders noirs influents pour son rôle de militante, ainsi qu’au palmarès « Champion in PR » publié par PRWeek.
Deneka Thomas est une jeune leader de Women Deliver (cohorte de 2018) originaire de Trinité-et-Tobago. C’est une poète et écrivaine, une éducatrice artistique et une militante de renommée internationale. Mme Thomas est aussi responsable de programme pour l’organisme Girl Be Heard de Trinité-et-Tobago. Elle est membre d’un comité du Caribbean Regional Youth Council et elle a été publiée dans des ouvrages écrits et en ligne; elle travaille actuellement à son premier recueil de poèmes.
Mme Thomas est la championne nationale en titre du 2018 National Grand Slam, poète résidente et artiste enseignante pour The 2 Cents Movement. Elle agit également comme conseillère avisée auprès des jeunes par l'entremise de divers clubs de poésie d'écoles secondaires de Trinité-et-Tobago. Sa passion pour l'autonomisation des jeunes par l'art et la poésie l'a amenée à créer des programmes d'études et d'activités de diffusion pour les jeunes avec divers organismes, et à participer à la création de divers programmes.
À titre de militante, Mme Thomas est fière de diriger l'une des organisations les plus prometteuses dans son pays, animée par des femmes et au service des femmes. Elle a participé à de nombreuses campagnes et initiatives qui font la promotion de l'égalité et des droits de la personne. Elle se consacre à la fois à la défense des droits des femmes et de la communauté LGBT, à l'environnementalisme et à la découverte de la culture et de la diaspora. Elle s’est inspirée de sa passion pour la défense des droits des femmes et de son amour pour l'écologie afin de créer sa propre identité écoféministe.
Cleo Kambugu is a Ugandan trans activist and the Director of Programmes at Africa's first Indigenous activist LGBTIQ and sex worker focused fund, UHAI EASHRI. UHAI works to a resource sex worker, sexual and gender minority organizing in Eastern Africa through flexible grantmaking, capacity support and support for convening. It works to resource organizing in three languages in seven countries - Tanzania, Rwanda, Burundi, Ethiopia, DRC, Kenya and Uganda.
Cleo currently co-chairs the Global Philanthropy Project’s trans working group; serves on Astraea Lesbian Foundation's Activist Advisory Board; has facilitated conversations that led to the formation of the International Trans Fund and ISDAO, the West African LGBTIQ activist fund; and she currently sits on the advisory board for Transgender Europe's Trans Violence Tracking and Trans Murder Monitoring Project.
Prior to her 11 years in philanthropy and activism, Cleo worked with the trans community in Uganda to advocate for affirmative trans health services. Her documentary, The Pearl of Africa is available on the Netflix platform and has received global accolades and has been used locally and globally by activist groups to raise visibility about transhealth.
Cleo loves farming and has a degree in agriculture with a focus on Plant Pathology. Her passion to understand the genetic basis of sex and gender drove her to pursue an M.Sc. in molecular biology and biotechnology.
Les jeunes changent le monde d’aujourd’hui et façonnent la réalité de demain. En prenant la parole, en remettant certaines normes en question et en bâtissant des réseaux, de jeunes militantes et militants introduisent des changements positifs dans leur milieu, leur pays et le monde. La programmation de WD2019 accorde une large place aux jeunes. Cette séance mettra pour sa part l’accent sur la nécessité d’intégrer ceux-ci aux politiques et aux programmes ayant une incidence sur leur vie et leur avenir. Il est essentiel que des changements soient opérés sur la scène mondiale pour favoriser l’engagement des jeunes, car comme on le sait, leur apport est essentiel à la création d’un avenir égalitaire. Il est temps de suivre leur exemple.
Tout n’est pas terminé; il y a encore beaucoup de travail à faire. S’il existe une opposition aux enjeux en cause, nous voyons aussi poindre à l’horizon de nombreuses occasions de faire progresser l’égalité entre les sexes et d’agir positivement…
Catherine Fiankan-Bokongaest une journaliste engagée qui défend la liberté d’expression et l’égalité entre les sexes. Elle est fondatrice et rédactrice en chef de la revue suisse Klvin Mag, correspondante en Suisse pour France 24 (une chaîne de télévision française internationale)et pour CGTN-Français (la chaîne internationale chinoise en français). Elle est vice-présidente du Club Suisse de la Presse. Elle est également animatrice et productrice de résumés de nouvelles télévisées.
Catherine est journaliste à la télévision et à la radio, aussi journaliste de presse, spécialisée en politique africaine et dans les enjeux qui touchent les femmes. Elle est basée à Genève depuis 1999. Elle a couvert de nombreux conflits armés en Afrique et a animé des séminaires avec des journalistes de l’Afrique de l’Ouest afin de les sensibiliser à l’importance de livrer desinformations non-partisanes.
Elle participe régulièrement, en tant que conférencière et modératrice, à des conférences de haut niveau portant sur la sécurité, les secours humanitaires, les soins de santé, les échanges commerciaux, la culture et les questions relatives aux femmes. Ellea interviewé de nombreux leaders mondiaux.
Elle collabore souvent avec des fondations ou des ONG internationales afin de promouvoir la paix, la sécurité et la coopération internationale par des initiatives en éducation et enformation. Elle a été élue vice-présidente de l'Association des correspondants accrédités aux Nations Unies à Genève (ACANU).
Catherine est née à Genève (Suisse) d’un père originaire de la République démocratique du Congo et d’une mère flamande native de Belgique.
L’honorable Maryam Monsef est députée de Peterborough-Kawartha et ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l’Égalité des genres du Canada.
Candidate à la mairie de Peterborough en 2014, elle est ensuite devenue la première femme députée du comté de Peterborough-Kawartha, la première membre du Parlement d’origine afghane dans l’histoire canadienne, et la première musulmane nommée ministre du Cabinet fédéral.
Organisatrice communautaire d’expérience, la ministre Monsef a œuvré, au fil des ans, auprès d’un éventail d’organismes locaux, dont le conseil d’administration du YWCA de Peterborough Haliburton, le Groupe de recherche d’intérêt public de l’Ontario et le New Canadians Centre. Elle a aussi été vice-présidente du YWCA dans sa circonscription. Elle a de même siégé au sein de plusieurs conseils et comités consacrés à la promotion de la justice sociale et économique. Elle a par ailleurs fondé la Red Pashmina Campaign, une initiative visant à recueillir des fonds pour soutenir l’éducation des filles et des femmes afghanes.
À titre de ministre des Femmes et de l’Égalité des genres, elle a supervisé la transition qui a fait passer l’organisme Condition féminine Canada au statut de ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, et elle a obtenu d’importants investissements au profit du mouvement canadien pour l’égalité entre les sexes, dont plus de 200 millions de dollars pour la prévention de la violence fondée sur le sexe, et 100 millions destinés à renforcer les capacités des organismes pour femmes de tout le pays. Elle a lancé la toute première stratégie fédérale pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe et collaboré avec le ministre des Finances pour s’assurer que les principes de la budgétisation sensible aux sexes soient appliqués à l’ensemble des budgets fédéraux. En partenariat avec la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail et le président du Conseil du Trésor et ministre du Gouvernement numérique, elle a élaboré et fait adopter un projet de loi historique sur l’équité salariale proactive dans les secteurs de compétence fédérale.
La ministre Monsef habite Peterborough depuis 1996 et détient un baccalauréat en psychologie de l’Université Trent. Elle parle l’anglais, le persan et le dari, tout en poursuivant son apprentissage du français.
Raven Lacerte est fière de faire partie des Premières Nations Carrier Sekani et d’appartenir au Grizzly Bear Clan. Elle est cofondatrice et ambassadrice de la Moose Hide Campaign, une campagne nationale populaire visant à mettre fin à la violence faite aux femmes et aux enfants autochtones et non autochtones. Mme Lacerte pratique la chasse ainsi que plusieurs autres activités culturelles et cérémoniales de tradition autochtone. Elle est la FIÈRE mère d’une fille, Cedar Sus, et la conjointe de Dominic Paul!
Saadia Zahidi est responsable de l’éducation, de l’égalité des sexes et du travail, et elle membre du comité exécutif du Forum économique mondial (FEM). Elle est coauteure des rapports du Forum sur l’avenir de l’emploi, sur l’écart entre les sexes dans le monde et sur le capital humain dans le monde. Mme Zahidia a remporté le prix Financial Times et le prix McKinsey Bracken Bower pour les jeunes auteurs du monde des affaires en 2014 pour sa proposition de livre, Womenomics in the Muslim World. Elle est aussi l’auteure de Fifty Million Rising, publié l’an dernier. En 2013 et 2014, elle a fait partie des 100 femmes honorées par la BBC.
Mme Zahidi a grandi au Pakistan. Elle est titulaire d’un baccalauréat en économie du Smith College, d’une maîtrise en économie internationale de l’Institut universitaire de Genève et d’une maîtrise en administration publique (MPA) de l’Université Harvard.
Arthur Erken s’est joint au UNFPA en 1993 et, depuis, il a occupé des postes de plus en plus importants au sein de l’organisation, tant du côté des politiques (Secrétariat du CIPD; Division des services techniques et de l’évaluation; Bureau du directeur général) que du côté des programmes (Division des États arabes et de l’Europe; Division de l’Afrique; Division de l’Asie et du Pacifique.) Il a œuvré au siège social et sur le terrain.
Depuis avril 2015, il dirige la Division des communications et des partenariats stratégiques. Il a été aussi représentant du FNUAP au Vietnam, où il a assuré un leadership et une direction stratégiques au sein du programme et du bureau pour ce pays. Auparavant, il avait été représentant du FNUAP au Bangladesh, où il a fait de l’organisation un chef de file en matière de santé maternelle et de prévention de la violence contre les femmes.
Arthur Erken est originaire des Pays-Bas et est titulaire d’une maîtrise en anthropologie culturelle. Il est marié et père de deux filles.
Emilienne est mexicaine et possède plus de 25 ans d’expérience en tant que militante et consultante au sein d’organisations locales et internationales de défense des droits des femmes. De 2000 à 2009, elle a occupé le poste de directrice générale du Mexican Women’s Fund : Semillas. Au sein de Semillas, Emilienne a contribué à une augmentation très substantielle du financement et de l’octroi de subventions pour cet organisme, ainsi qu’à la mise sur pied de son fonds de dotation. Sa plus remarquable réalisation a consisté à promouvoir une culture de la philanthropie au Mexique et à contribuer à l’établissement d’un réseau local de donateurs individuels (Red MIM) et institutionnels. Depuis 2010, Emilienne est directrice générale de Prospera — International Network of Women’s Funds. Prospera détient 38 fonds destinés aux femmes répartis partout dans le monde.
Emilienne a siégé au cours de sa carrière au sein de plusieurs conseils d’administration d’organisations locales et internationales, telles que le Movimiento Ciudadano por la Democracia México (1998-2005), et le Women’s Funding Network (2001-2008). Elle est aussi membre du conseil d’administration d’El Poder del Consumidor au Mexique et elle occupe la présidence de l’Institute of Leadership Simone de Beauvoir. En 2005, Emilienne a reçu le E-News XXI Century Leaders Award.
Lopa Banerjee est directrice de la Division de la société civile d’ONU Femmes. Elle dirige les travaux d’ONU Femmes ayant trait au partenariat avec des groupes de défense des droits des femmes et des réseaux de la société civile. Elle veille aussi au soutien et au renforcement de ces groupes et réseaux et s’assure qu’ils ont voix au chapitre dans des discussions sur des politiques mondiales, régionales et nationales. Les travaux de Mme Banerjee portent sur l’établissement de partenariats avec des organismes de la société civile dans le but d’influencer les mesures prises à l’échelle mondiale en matière d’égalité entre les sexes, en particulier pour ce qui est de l’établissement de normes, des discussions sur les politiques et de la responsabilisation des intervenants. Experte des questions liées au genre et aux droits de la personne, Mme Banerjee possède une feuille de route étoffée dans le domaine des politiques sociales et de la gouvernance en Asie et en Afrique. Elle a en outre travaillé pendant plus de trois décennies en développement international, en défense des politiques, en communication et en création de partenariats dans divers pays du monde, à l’ONU et dans le secteur privé. Mme Banerjee se spécialise dans la défense et l’analyse de politiques féministes et dans la mise sur pied et la consolidation de partenariats inclusifs. Elle habite à New York.
Tout n’est pas terminé; il y a encore beaucoup de travail à faire. S’il existe une opposition aux enjeux en cause, nous voyons aussi poindre à l’horizon de nombreuses occasions de faire progresser l’égalité entre les sexes et d’agir positivement sur la santé et les droits des filles et des femmes. Au cours de cette séance, nous évoquerons le fait que lorsque les circonstances, les mouvements et les investissements sont coordonnés et au même diapason, il en résulte un potentiel de progrès hors du commun. Nous examinerons la voie à suivre en établissant notamment des liens entre WD2019, le sommet du G7 en France, la 25e CIPD, Beijing+25 et d’autres événements politiques incontournables. Enfin, nous discuterons des progrès exponentiels que nous pourrions accomplir en misant sur le financement, l’engagement et la motivation.
Joignez-vous à nous pour souligner la clôture de la Conférence Women Deliver 2019 à l’occasion d’une séance plénière où nous nous réunirons pour réfléchir et célébrer. Nous passerons en revue les faits saillants de WD2019 et prendrons…
Chmba (Ellen Chilemba) est une DJ, productrice et activiste. Elle est la fondatrice de Tiwale, un centre pour femmes qui offre des possibilités économiques et l’accès à l’éducation aux filles et aux femmes du Malawi. Chmba a créé Tiwale alors qu’elle n’avait que 17 ans afin de mettre fin au cercle vicieux du mariage des enfants. Tiwale est venu en aide à plus de 250 femmes en leur offrant des formations scolaires et professionnelles. Chmba se consacre maintenant principalement à la gestion d’espaces sécuritaires d’apprentissage et de rassemblement des Africains membres de la communauté des LGBTQ+.
En reconnaissance de son travail, elle a été nommée « College Woman of the Year » par le magazine Glamour et retenue dans le palmarès des 30 entrepreneurs africains de moins de 30 ans les plus prometteurs du magazine Forbes. Elle a également gagné le prix Ashoka Future Forward et été admise au sein des « Goalkeepers » de la Fondation Gates. Elle a de plus été nommée Youth Advocate de l’organisme Global Citizen, ambassadrice de l’organisme One Young World, lauréate du prix des jeunes du Commonwealth pour l’excellence dans le travail de développement et du prix Powell Exemplary Leader.
Journaliste et communicatrice primée, Femi Oke est cofondatrice de Moderate the Panel, service de modérateurs provenant de divers horizons. Établie à Washington, elle anime l’émission d’actualités interactive The Stream, à Al Jazeera anglais, est correspondante pour la série documentaire Fault Lines, d’Al Jazeera, et collaboratrice spécialisée en médias sociaux pour l’émission d’information du midi Here and Now, de la National Public Radio.
La qualité de ses reportages a été reconnue par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’African Communications Agency et InterAction. À partir des années 1980, Mme Oke a travaillé pour la télévision et la radio de la BBC, Sky TV, tous les réseaux de télévision terrestre du Royaume-Uni, CNN et la radio publique des États-Unis. À titre de modératrice professionnelle, elle a présidé des événements de calibre mondial, dont les Journées européennes du développement pour la Commission européenne, le déjeuner de célébration de la NBA Afrique pour la National Basketball Association des États-Unis, et à l’historique Barbershop Conference, tenue au Siège de l’Organisation des Nations Unies. Comme Mme Oke adore recevoir des commentaires lorsqu’elle anime des événements en direct, soyez prêt à faire partie du programme si vous envoyez un gazouillis à @FemiOke.
Sophie Grégoire Trudeau est une ardente défenseure de l’égalité des sexes et la mère de trois jeunes enfants. Au cours des 15 dernières années, elle s’est impliquée dans plusieurs causes, comme conférencière et mentor, notamment par rapport à l’estime de soi chez les adolescentes, aux droits et libertés des femmes et des filles, aux troubles alimentaires et à la santé mentale.
En 2013, elle est devenue la lauréate du prix de reconnaissance du Comité national d’ONU Femmes-Canada pour ses contributions à la cause des droits de la personne. En 2018, elle a reçu le Prix d’action humanitaire de l’Association des Nations unies de New York. Dans le cadre de ses activités de promotion des droits de la personne
Sophie a été nommée personne d’influence de la campagne « Deliver for Good » de l’organisme Women Deliver. Sophie travaille actuellement comme porte-parole officielle de la fondation Fillactive et de l’initiative « Parce que je suis une fille » de Plan Canada et est maintenant ambassadrice et alliée pour l’organisme Unis Bien-être.
Sa passion pour le plein air et sa personnalité énergique se reflètent dans son rôle de mère. Sophie partage beaucoup de moments avec sa famille en plein air, pratiquant une multitude de sports. Elle a eu l’honneur de devenir la 100e membre de l’initiative « Femmes pour la nature » de Nature Canada, en reconnaissance de ses actions pour la nature. Son engagement à transmettre cette passion aux Canadiens se manifeste également dans son rôle de guide honoraire des familles pour Parcs Canada.
Parfaitement bilingue, Sophie a étudié le commerce à l’Université McGill et elle détient un baccalauréat des arts en communication de l’Université de Montréal. Elle a obtenu un autre diplôme à l’École de radio et de télévision Promédia de Montréal. Après ses études, elle a travaillé dans la vente et la publicité avant de devenir journaliste à la télévision et à la radio.
Sa curiosité naturelle et son ouverture à l’égard de la spiritualité l’ont convaincue de poursuivre l’étude du hatha yoga et d’obtenir une certification dans la discipline. Elle a également reçu sa certification d’enseignante du yoga kundalini « Radiant Child » pour les enfants, et elle a offert des cours à titre de bénévole dans une école publique près de chez elle.
Katja Iversen est la présidente et directrice générale de Women Deliver — une organisation internationale de premier plan pour la promotion de l’investissement dans l’égalité entre les sexes et dans la santé et les droits des filles et des femmes. Women Deliver se concentre en particulier sur la santé et les droits maternels, sexuels et reproductifs. Mme Iversen est une experte de renommée mondiale en développement, en défense des droits et en communication. Elle a travaillé pendant plus de 25 ans avec des ONG, des entreprises et des agences des Nations Unies. Par le passé, elle a occupé le poste de chef des communications stratégiques et de la défense des intérêts publics à l’UNICEF, après avoir dirigé, pendant près de six ans, l’équipe chargée des communications et de la défense des droits en matière de santé reproductive au sein du FNUAP. Elle détient une maîtrise en communications et un baccalauréat en administration publique, ainsi que des certificats en gestion, en résolution de conflits et en développement international. Mme Iversen a œuvré dans le développement mondial pendant plus de 20 ans. Elle possède un vaste réseau au sein de l’ONU, des communautés de développement et des médias internationaux. Elle a conseillé et formé de nombreux dirigeants membres de Fortune 500 sur la gestion et les communications transculturelles. Elle est membre du Conseil consultatif sur l’égalité des sexes du G7 pour le président Macron, du conseil consultatif sur le développement durable de Unilever, du MIT Women & Technology Solve Leadership Group, ainsi que du réseau des Champions internationaux de l’égalité des sexes. Récemment, elle a reçu le titre de Danoise de l’année 2018 et a été nommée parmi les dix premières personnes dans la liste Apolitical des 100 personnes les plus influentes en matière de politiques sur le genre. Elle est aussi une conférencière très recherchée.
Girl Be Heard développe, amplifie et célèbre les voix de jeunes femmes par des créations théâtrales socialement responsables. Jessica Greer Morris, fondatrice, PDG et directrice administrative, sera accompagnée des artistes Chelsea Allison, Camryn Bruno, Halle Paredes et Breani Saintonge (alias Purrsian White) qui illumineront la scène de Women Deliver avec leurs poèmes récités originaux, des raps.
Girl Be Heard (GBH) organise des programmes après l’école et le week-end à New York et à Trinité-et-Tobago. GBH aide nos jeunes à prendre leur vie en main. Notre programme d’études et notre méthodologie sont conçus pour créer des espaces sûrs, amusants et stimulants où s’exprimer, pour développer les talents individuels (écriture, rap, théâtre, danse de variétés, chant) et pour donner aux jeunes l’occasion de « se faire entendre », lors de spectacles à micro ouvert et de spectacles de groupe pendant leur première année avec nous. L’autonomisation économique est au cœur de notre travail. Après un an, nos artistes et nos militantes (âgées de 13 ans et plus) sont payées 15 $ l’heure et plus pour la conception et l’exécution de leurs œuvres originales.
En tant que collectif théâtral, GBH utilise l’art du spectacle et la narration pour catalyser le changement autour des problèmes systémiques liés aux droits de la personne, auxquels nos jeunes sont confrontés, à l’échelle locale et internationale. Après nous être produites dans huit pays (Bermudes, Bosnie‑Herzégovine, Canada, Danemark, Suisse, Taiwan, Trinité-et-Tobago, Royaume‑Uni, États‑Unis), nous savons par expérience qu’une femme sur trois a été ou sera victime de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie. Les arts de la scène permettent aux survivantes qui font partie de notre collectivité de se remettre de leurs malheurs dans un lieu où elles peuvent guérir et s’exprimer (si elles le désirent et quand elles le veulent).
Angélique Kidjo, lauréate de trois prix Grammy, est l’une des plus importantes artistes de la scène musicale internationale. Le magazine Time la considère comme la « première diva africaine » et le journal The Guardian l’a classée parmi les 100 femmes les plus influentes au monde. Sa capacité unique de marier les traditions béninoises aux courants musicaux modernes, ainsi que sa voix puissante, l’ont amenée à se produire par-delà les frontières du continent africain, passant de l’Olympia au Carnegie Hall. Au-delà de ses talents d’artiste, Mme Kidjo a également été reconnue pour son remarquable engagement humanitaire. En 2006, elle a créé la Fondation Batonga, un organisme à but non lucratif qui cherche à rendre autonomes les filles et les jeunes femmes vulnérables du Bénin, son pays natal. Son indéfectible engagement envers les enfants démunis du monde lui a valu d’être nommée ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF et de recevoir le prix Ambassadeur de la conscience d’Amnesty International.
Joignez-vous à nous pour souligner la clôture de la Conférence Women Deliver 2019 à l’occasion d’une séance plénière où nous nous réunirons pour réfléchir et célébrer. Nous passerons en revue les faits saillants de WD2019 et prendrons le pouls de la participation aux activités satellites qui se sont déroulées partout dans le monde. Nous discuterons également du fait qu’au terme de la conférence, chacune et chacun d’entre nous devra s’employer à utiliser son pouvoir – et à l’utiliser pour faire le bien. Ce sera l’occasion de consolider nos engagements dans une ambiance joyeuse – et de nous quitter sur de la bonne musique!
Soyez parmi les premiers à connaître les nouveaux développements, les noms des conférenciers invités et les nouvelles possibilités offertes.