Renata Tallarico

Renata Tallarico a obtenu son doctorat en droit international et en droit européen et sa maîtrise en relations internationales en Italie. Elle possède plus de 10 ans d’expérience en santé publique. Mme Tallarico a été coordonnatrice de programme pour une ONG italienne basée au Nigeria pendant trois ans, puis elle est entrée au service du FNUAP Eswatini en 2009, à titre de personne-ressource dans le domaine de la prévention du VIH auprès de la jeunesse, surtout en ce qui a trait à la promotion de l’utilisation du condom et à la communication des changements de comportements sociaux. Elle travaille actuellement au bureau régional de l’Afrique orientale et australe du FNUAP en tant que coordonnatrice de deux programmes régionaux axés sur la santé sexuelle et reproductive des adolescentes et des adolescents et sur l’autonomisation des jeunes.

Myriam Narcisse

Myriam Narcisse est une gestionnaire chevronnée œuvrant en Haïti depuis plus de 15 ans à la direction de programmes de développement et de microfinancement ciblant les femmes et les jeunes défavorisés. Elle est spécialisée en renforcement des capacités, en prestation de conseils auprès d’entreprises et en formation des maîtres, dans le domaine de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et des compétences de base chez les adultes. Mme Narcisse est titulaire d’un diplôme en droit de la Faculté de droit et des sciences économiques de l’Université d’État d’Haïti, et sa connaissance et sa compréhension de la culture haïtienne se sont avérées des atouts précieux pour nombre d’organisations et d’entités internationales et locales installées au pays. Mme Narcisse parle couramment le créole haïtien, le français et l’anglais. Elle réside en Haïti.

Natalia Lozano

Natalia Lozano est une jeune avocate féministe, défenseure des droits des femmes, militant pour la légalisation de l’avortement et l’accès à des moyens de contraception d’urgence au Honduras. Son engagement de longue date à la défense des droits sexuels et reproductifs l’a menée à participer à diverses initiatives, notamment à représenter la jeunesse au sein du Conseil consultatif national sur les droits de la personne. Elle a participé activement au Réseau des jeunes parlementaires du pays, signalant les principaux besoins de la jeunesse hondurienne d’un point de vue législatif, et soutenant la mise en place d’un diplôme en techniques parlementaires et négociations politiques pour le Congrès national du Honduras. Actuellement, Me Lozano est coordonnatrice nationale de la plateforme hondurienne Right Here, Right Now soutenant 15 organisations de défense des droits sexuels et reproductifs et de la non-discrimination.

Khadija Khan

Khadija J. Khan dirige deux des Youth Leadership Council du mouvement Advocates for Youth - l’International Youth Leadership Council et le Muslim Youth Leadership Council. À ce titre, elle recrute, forme et soutient les membres en matière d'engagement médiatique, de défense des droits et d'organisation relativement aux questions visant à promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs des jeunes aux États-Unis et dans l’hémisphère Sud. Mme Khan est titulaire d'un baccalauréat ès arts en justice et paix de l'Université de Georgetown.

Ana Mosiashvili

Ana Mosiashvili est Géorgienne et intervenante auprès des jeunes ainsi que défenseure des droits des jeunes. Depuis sept ans, Mme Mosiashvili s'emploie activement à sensibiliser les jeunes issus de groupes défavorisés et vulnérables à l'égalité des sexes, à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, ainsi qu’à une éducation complète en matière de sexualité, à la participation importante des jeunes et aux politiques pour la jeunesse auprès de diverses organisations nationales et internationales. Dans le cadre de son travail avec YouAct, Mme Mosiashvili a acquis une vaste expérience de la défense des droits par les jeunes, en particulier auprès des institutions européennes, notamment du Parlement européen. Elle a une formation universitaire en droit international des droits de la personne.

Tikondwe Kaphangawani Chimkowola

Tikondwe Chimkowola est fière d’être une auteure africaine qui milite pour les droits des femmes. Elle est dévouée à la cause de l’avancement des droits et de la santé sexuelle et reproductive des filles. Elle croit fermement en l’autonomisation des femmes et que les Africaines de la prochaine génération seront autonomes, libres de disposer de leur corps comme elles l’entendent et de décider de leur avenir! Elle milite depuis l’âge de 14 ans et a travaillé avec de nombreux organismes locaux solidement implantés dans la communauté et avec des ONG internationales. Elle occupe un poste au ministère de l’Égalité entre les sexes du Gouvernement du Malawi amenant ainsi la mobilisation au siège du pouvoir décisionnel.

Her Royal Highness Crown Princess Mary

Son Altesse Royale se passionne pour la promotion de la santé, l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles. Elle s’est engagée à favoriser la reconnaissance et le respect de la santé et des droits sexuels et reproductifs des filles et des femmes, y compris l’accès à la planification familiale et la baisse de la mortalité maternelle et infantile, et à assurer leur mise en œuvre.

Son Altesse Royale Mary a été membre de l’équipe spéciale de haut niveau pour la Conférence internationale sur la population et le développement et appuie plusieurs agences et organismes internationaux, dont le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Europe, ainsi qu’un certain nombre d’organisations non gouvernementales danoises, dont le Conseil danois pour les réfugiés et Maternity Worldwide.

Son Altesse Royale est aussi une influenceuse de la campagne «Deliver for Good» de Women Deliver et est membre du Leadership Council de l’International Center for Research on Women (ICRW). Son Altesse Royale a été une ambassadrice de la Conférence Women Deliver de Copenhague en 2016.

En 2007, Son Altesse Royale a fondé The Mary Foundation, dont la mission consiste à lutter contre l’isolement social. Sous sa direction, la fondation rassemble des partenaires non traditionnels pour créer et gérer des projets et des programmes orientés sur la prévention, la création de possibilités et l’autonomisation des personnes et des groupes vulnérables qui se trouvent isolés sur le plan social. La fondation axe ses efforts sur la violence familiale, l’intimidation, le bien-être et la solitude.

Son Altesse Royale Mary est également une ambassadrice du Global Fashion Agenda et milite pour le développement durable dans l’industrie de la mode. Elle est fréquemment invitée à prendre la parole lors de conférences internationales et est membre honoraire de plusieurs associations.

Julie Gichuru

Julie Gathoni Sumira Gichuru est une entrepreneure et une personnalité médiatique originaire du Kenya, qui investit dans les secteurs des médias, de la vente au détail d’articles de mode et du divertissement. Elle est administratrice indépendante chez Acumen Communication Limited et elle est membre et fiduciaire de l’Africa Leadership Initiative EA. Mme Gathoni Sumira Gichuru a entrepris sa carrière il y a 19 ans, et elle a œuvré dans les domaines de la radiodiffusion, de la presse écrite et des médias numériques. Elle a également mis sur pied un nombre impressionnant d’émissions de télévision, comme la première série télévisée d’enquête, The Inside Story sur le réseau de télévision kenyan; diverses émissions d’affaires publiques et politiques à NTV (Kenya), comme Showdown, On the Spot, You the Jury et The People’s Voice; la célèbre émission de nouvelles Sunday Live; l’émission sur la paix et la réconciliation Fist to Five, sur Citizen TV; la populaire émission spéciale sur la paix, Voices of Reason, après les élections.

Par l’intermédiaire d’Arimus Media Limited, Mme Gathoni Sumira Gichuru supervise maintenant la production de contenus africains de qualité comme Africa Leadership Dialogues, the Great Debaters Contest, ainsi que des séries de divertissement comme Maisha, Glam Show, Trading Bell, The Code et Shinda Washinde.

Alison Holder

Alison Holder est directrice d’Equal Measures 2030, partenariat indépendant entre la société civile et le secteur privé, qui relie les données et les faits aux activités de défense des intérêts et à l’action de façon à susciter des progrès vers l’égalité des sexes. Le partenariat est une initiative commune d’organismes régionaux et mondiaux de premier plan de la société civile, du milieu du développement et du secteur privé : le Réseau des femmes africaines pour le développement et la communication (FEMNET), l’Asian-Pacific Resource and Research Centre for Women (ARROW), la Bill & Melinda Gates Foundation, Data2X, la Coalition internationale pour la santé des femmes, KPMG International, ONE, Plan International et Women Deliver.

Mme Holder possède près de 20 années d’expérience dans le milieu du développement international et au sein du secteur privé. Entre autres, elle a dirigé des activités liées aux politiques et à la défense des intérêts ainsi que des campagnes sur des dossiers comme l’inégalité, la justice fiscale, la reddition de comptes et la responsabilité des entreprises à ActionAId, Oxfam et Aide à l’enfance. Par ailleurs, elle a travaillé sur des projets de subsistance avec des groupes de femmes en Inde et des initiatives de développement de la petite entreprise en Afrique du Sud. Avant d’œuvrer dans le secteur du développement, Alison Holder s’est occupée de responsabilité sociale des entreprises et de services-conseils en stratégie d’affaires chez Accenture.

Elle possède une maîtrise ès sciences en développement international de la London School of Economics et un diplôme de premier cycle de la Richard Ivey School of Business, au Canada.

Hon Julia Gillard

Julia Gillard a servi en tant que 27e première ministre de l’Australie de 2010 à 2013. À ce poste et à celui précédent de vice-première ministre, Madame Gillard a joué un rôle important dans la bonne gestion de l’économie australienne – la 12e plus importante au monde – pendant la crise financière mondiale. Elle a mis en place des politiques destinées à réformer le pays, notamment le système d’éducation national, de la petite enfance à l’université, et a lancé le tout premier projet national de prise en charge des personnes handicapées.

Madame Gillard a été la première femme à occuper les fonctions de première ministre et de vice-première ministre de l’Australie. En octobre 2012, elle a attiré l’attention du monde entier avec son discours au Parlement sur le traitement réservé aux femmes dans la vie publique et professionnelle.

En avril 2018, Madame Gillard a été nommée première présidente du Global Institute for Women’s Leadership au Kings College, à Londres. En 2014, elle a été nommée présidente du Partenariat mondial pour l’éducation, une organisation de premier plan s’employant à élargir l’accès à une éducation de qualité dans le monde. Madame Gillard est agrégée supérieure de recherche non résidente du Center for Universal Education à la Brookings Institution, à Washington.

Dr. Ephraim Kisangala

Ephraim Kisangala est un jeune médecin ougandais ayant une expérience reconnue en matière de soins de santé dans les régions rurales et urbaines d'Afrique. Par l'intermédiaire d'une organisation locale, il a lancé des programmes itinérants de sensibilisation à la médecine dans les régions rurales de l'Ouganda tout en encadrant les futurs professionnels pour qu'ils s’intéressent aux soins de santé communautaires.

Le Dr Kisangala fait partie des jeunes leaders de Women Deliver (cohorte de 2016) et il a contribué à la rédaction de plusieurs documents de politique et programmes sur la santé génésique, l’hygiène menstruelle et la santé publique en général. La duchesse de Sussex, S.A.R. Meghan Markle, lui a récemment rendu hommage pour ses travaux sur l’hygiène menstruelle. Il a également mérité plusieurs prix comme le Windle Trust International Scholarship Award et le Global Voices Award.

Le Dr Kisangala a occupé différents postes de direction, dont celui de président de la Fédération des associations des étudiants africains en médecine (FAMSA) lorsqu'il était étudiant en médecine. Il termine actuellement une maîtrise en santé publique à l'Université de Bangor, au Royaume-Uni, dans le cadre d’une bourse d’études du Commonwealth.

Gabriela Ramos

À titre de directrice de cabinet et sherpa de l’OCDE au G7/G20, Gabriela Ramos appuie le programme d’action stratégique du Secrétaire général et assume la responsabilité des contributions de l’Organisation à l’agenda mondial, y compris le G20, le G7 et l’APEC. Elle dirige les initiatives relatives à la croissance inclusive et aux nouvelles approches face aux défis économiques, et supervise les travaux de l’OCDE ayant trait à l’emploi et aux affaires sociales (y compris les questions d’égalité entre les sexes).

En reconnaissance de ses efforts pour l’égalité entre les sexes, Mme Ramos a reçu en juin 2017 le prix Forbes de l’excellence entrepreneuriale. Elle a également été décorée de l’ordre national du Mérite par le président français en 2013. En mai 2018, elle a été ajoutée au palmarès de l’organisation mondiale Apolitical des personnes les plus influentes en ce qui a trait aux politiques mondiales en matière d’égalité entre les sexes, Gender Equality Top 100: The Most Influential People In Global Policy.

Avant de devenir chef de cabinet, Mme Ramos a occupé les fonctions de chef du centre de l’OCDE à Mexico pour l’Amérique latine. Elle a également occupé divers postes au sein du gouvernement mexicain, dont directrice des affaires économiques (et chargée des relations avec l’OCDE) pour le ministère des Affaires étrangères, ainsi que secrétaire technique au sein du Cabinet du ministre du Budget. Elle a par ailleurs été professeure d’économie internationale à la Universidad Iberoamericana et à l’Instituto Tecnológico Autónomo de Mexico. Mme Ramos est titulaire d’une maîtrise en politiques publiques de l’Université Harvard et récipiendaire des bourses d’études Fulbright et Ford MacArthur.

Jayathma Wickramanayake

Âgée de 26 ans, Jayathma Wickramanayake a été nommée Envoyée spéciale pour la jeunesse par le secrétaire général des Nations Unies en juin 2017. Dans ses fonctions, Jayathma s’emploie à élargir les efforts d’engagement et de défense à l’égard des jeunes des Nations Unis dans quatre domaines de travail (le développement durable, les droits de la personne, la paix et la sécurité et l’action humanitaire) et agit en tant que représentante et conseillère du secrétaire général.

Originaire du Sri Lanka, Madame Wickramanayake a beaucoup travaillé dans le domaine du développement et de la participation des jeunes et a joué un rôle déterminant dans la transformation du secteur du développement des jeunes dans son pays d’origine.

Avant d’accepter ses nouvelles fonctions, Madame Wickramanayake a grandement contribué à la création du mouvement en faveur de l’engagement civique et politique des jeunes (appelé « Hashtag Generation »), en particulier des jeunes filles, au Sri Lanka. Auparavant, elle a plaidé en faveur du développement des jeunes au niveau international, notamment en tant que première jeune déléguée du Sri Lanka aux Nations Unies et en tant que jeune négociatrice en chef et membre du groupe de travail international des jeunes à la Conférence mondiale de la jeunesse 2014. Dans le cadre de cet évènement, elle a joué un rôle important dans l’intégration des jeunes dans le Processus d’après 2015 et dans la mise sur pied de la Journée mondiale des compétences des jeunes.

Meggie Mwoka

Meggie Mwoka est une jeune médecin et spécialiste des enjeux mondiaux en matière de santé. Elle s’intéresse plus spécifiquement aux politiques de santé mondiales, à la gouvernance et au renforcement des systèmes de santé. Elle compte plus de quatre ans d’expérience dans le secteur des ONG, plus particulièrement dans le champ de la santé sexuelle et reproductive. Mme Mwoka s’est activement impliquée dans le mouvement #Youth4UHC à titre de membre du comité organisateur de la préconférence jeunesse de la Conférence internationale sur le programme de santé de l’Afrique en 2017 et 2019. Elle a contribué à l’élaboration du communiqué des jeunes et du programme jeunesse relatif à l’assurance maladie universelle. Elle occupe actuellement les fonctions d’agente de recherche en politiques au sein du African Population Health and Research Centre. Meggie Mwoka est titulaire d’un baccalauréat en médecine et chirurgie de l’Université de Nairobi et d’une maîtrise en santé mondiale de l’Institut de santé mondiale de Barcelone de l’Université de Barcelone.

Dr. Veronica Magar

Veronica Magar (doctorat en santé publique, MSP, M.A.) dirige le travail de l’OMS en matière d’égalité entre les sexes, d’équité des populations et de droits de la personne. Elle supervise une initiative, menée à l’échelle de l’organisation, visant à assurer une intégration cohérente, systématique et durable de ces enjeux cruciaux dans l’ensemble des programmes techniques de l’OMS déployés à son siège social, dans ses bureaux régionaux et au niveau national. Afin de soutenir les États membres de l’OMS dans leurs efforts et leurs capacités de mise en œuvre des critères d’égalité entre les sexes, d’équité des populations et de droits de la personne, l’OMS et l’équipe de Mme Magar offrent des trousses d’information, de la formation et du soutien. Depuis 2000, elle a collaboré avec des agences onusiennes, des ONG et des gouvernements dans plus de 30 pays d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient afin de lutter contre l’inégalité des sexes et pour la défense des droits de la personne. Auparavant, la Dre Magar a travaillé au sein d’ONG internationales, dont CARE, où elle dirigeait les initiatives d’intégration des questions d’égalité entre les sexes, de lutte à la violence envers les femmes, de recherche et d’évaluations communautaires. Elle a obtenu sa maîtrise en santé publique et en médecine à UCLA et son doctorat en santé publique à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill.

Elisha Dunn-Georgiou

Elisha Dunn Georgiou supervise le processus d’établissement des programmes de l’organisme PAI, s’assurant que les initiatives de recherche et de défense des droits concordent avec la mission et le plan stratégique de l’organisme. Elle compte plus de 15 ans d’expérience dans les domaines de la santé sexuelle et reproductive et du développement international. Elle est titulaire d’une maîtrise en épidémiologie et d’un baccalauréat en droit de l’Université d’État de New York à Buffalo. Mme Georgiou a par ailleurs servi au Maroc en tant que bénévole du Corps de la paix.

Dr. Belinda Afriyie Nimako (MD, MPH)

Belinda travaille pour la division des politiques, de la planification, du suivi et de l'évaluation du Ghana Health Service. Dans ce rôle, elle appuie les efforts visant à produire des données probantes et à interpréter les données existantes pour renforcer le système de santé du Ghana, en particulier au niveau des soins de santé primaires.
Elle possède une vaste expérience, notamment à titre de directrice de la santé dans l'un des districts ruraux du Ghana, de chef de département dans un hôpital régional et de membre du conseil d'administration de la Food and Drugs Authority du Ghana. Parallèlement à son travail, Belinda poursuit des études de doctorat à l'Institut Tropical et de Santé Publique Suisse.

Dr. Githinji Gitahi

Ardent défenseur de la couverture santé universelle (CSU) au bénéfice des pauvres, Githinji Gitahi est président et chef de la direction de Amref Health Africa Group et coprésident du Comité directeur de la CSU2030, une initiative de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale de la santé en faveur de la CSU. Fondée en 1957, Amref Health Africa est la plus importante organisation africaine sur le continent, rejoignant plus de neuf millions de personnes par l’intermédiaire de plus de 150 projets axés sur la santé déployés dans 35 pays.

Le Dr Gitahi est récipiendaire du Moran of the Order of the Burning Spear, décerné par le président du Kenya, pour ses efforts de promotion de la santé au Kenya. Il est titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université de Nairobi, d’une maîtrise en administration des affaires (majeure en marketing) de l’Université internationale des États-Unis et d’un certificat en perspectives stratégiques pour la gestion des organismes à but non lucratif de l’Université Harvard.

Raj Kumar

Raj Kumar est le président, rédacteur en chef et fondateur de Devex, la plateforme médiatique de la communauté du développement mondial. Créée en 2000, lorsque Raj était encore un étudiant diplômé de l’Harvard Kennedy School, Devez est une entreprise sociale qui s’emploie à optimiser les efforts en matière de développement mondial afin qu’ils soient bénéfiques au plus grand nombre de personnes possible. Aujourd’hui, la plateforme compte plus de 100 employés (Devexers) répartis dans le monde entier, qui épaulent plus d’un million de travailleurs humanitaires et de professionnels du développement. Originaire de l’État du Kerala (Inde), Raj a constaté par lui-même les travaux de développement acharnés et courageux accomplis dans plus de 50 pays – ce qui a inspiré la devise de la mission de Devex : « Do Good. Do It Well » (Faire le bien. Et le faire bien). Membre du Council on Foreign Relations, chef de file du domaine des médias et ancien président du conseil humanitaire du Forum économique mondial, il a interviewé, devant une caméra et sur scène, des centaines de sommités du monde entier sur les défis actuels les plus importants. Raj est l’auteur de « The Business of Changing the World », une entrée en matière incontournable sur les idées, les gens et la technologie qui transforment l’industrie de l’aide internationale.

Dr. Taiwo Oyelade

Le docteur Taiwo Oyelade (MPH) est conseiller en égalité entre les sexes, en santé des femmes et en vieillissement au bureau régional de l’OMS en Afrique. Il apporte un leadership avisé et un soutien technique expert aux états membres de la région africaine en ce qui a trait au développement, au déploiement, au suivi, à l’évaluation et à la promotion d’approches axées sur l’équité, les droits et l’égalité entre les sexes visant à renforcer la planification, les politiques et les programmes en matière de santé. En outre, il collabore avec les groupes organiques OMS/AFRO, les QG de l’OMS et les partenaires pertinents pour développer capacité, outils et lignes directrices, et soutenir la mise en place de stratégies et de politiques fondées sur des faits. Le Dr Oyelade travaille dans le domaine de la santé publique depuis plus de 20 ans. Il a commencé sa carrière comme clinicien à Lagos et l’a poursuivie au ministère fédéral de la Santé, au FNUAP et dans les bureaux de pays de l’OMS au Nigeria. Il a toujours fait preuve de leadership en matière de population, de santé reproductive et d’égalité entre les sexes.

Gary Barker

Gary Barker, Ph. D., est l’une des figures de proue dans la promotion de l’égalité des sexes et de la masculinité positive auprès des hommes et des garçons. Il est le fondateur et le directeur général de Promundo, une ONG active depuis 20 ans dans plus de 40 pays. D’abord mise en œuvre dans les favelas de Rio de Janeiro au Brésil, l’approche de Promundo a depuis été adoptée par les ministères de la Santé et de l’Éducation du monde entier. Promundo est un regroupement mondial qui compte dans ses rangs le Brésil, les États-Unis, la République démocratique du Congo et le Portugal. M. Barker est également cofondateur de MenCare, une campagne internationale déployée dans 45 pays et visant à promouvoir l’engagement des hommes dans leur rôle de père, ainsi que de MenEngage, une coalition internationale de plus de 700 ONG. Il a participé à la conception du Sondage international sur les hommes et l’égalité des sexes (International Men and Gender Equality Survey [IMAGES]) et en supervise l’administrationCe sondage est le plus important jamais mené sur les attitudes et comportements des hommes en ce qui a trait à la violence, la paternité et l’égalité des sexes. Il a par ailleurs cosigné les rapports L’état des pères dans le monde de 2015 et 2017. Il a été conseiller auprès de l’ONU, de la Banque mondiale, d’un grand nombre de gouvernements nationaux, ainsi que d’importantes fondations et entreprises internationales, en vue d’élaborer des stratégies destinées à encourager les hommes et les garçons à faire la promotion de l’égalité entre les sexes. En 2017, il a été nommé par l’organisme Apolitical parmi les 20 « personnes les plus influentes du monde en matière de politiques sur le genre ». Il a été admis parmi les Fellows Ashoka et a reçu le prix Voices of Solidarity de l’organisme Vital Voices pour son travail de promotion de l’égalité des sexes auprès des hommes. M. Barker est titulaire d’un doctorat en psychologie du développement.

Katja Freiwald

Katja Freiwald travaille à Unilever depuis plus d’une dizaine d’années. Sa carrière repose sur une expertise approfondie du marketing auprès des consommateurs et du marketing interentreprises. Elle dirige l’élaboration de plaidoyers et de partenariats stratégiques, dans les domaines de l’égalité des sexes et des moyens de subsistance, et elle a une vaste expérience en création et en établissement de partenariats réussis avec des organisations comme ONU Femmes, le PAM, le FIDA, GAIN, PSI, Acumen, des organismes gouvernementaux, comme le GIZ, et le gouvernement des Pays-Bas. Mme Freiwald met son expertise en marketing au profit du développement global de partenariats soutenant les campagnes de changement des comportements et recherchant des modèles d’affaires innovants, respectueux des principes du développement durable souhaité par les entreprises et les collectivités.

Thalia Kidder

Thalia Kidder dirige actuellement le travail d’Oxfam, dans le domaine des soins et de l’autonomisation économique des femmes, y compris en ce qui concerne l’élaboration d’exercices d’Analyse rapide des soins pour les programmes et le plaidoyer en matière de développement. Elle a coordonné des initiatives en enseignement du Leadership économique des femmes dans les marchés agricoles de l’Asie de l’Est et de l’Amérique du Sud, et elle a agi à titre de conseillère pour le Projet de recherche sur l’action collective des femmes, dans le cadre de l’initiative sur l’égalité des sexes en entreprise et sur les marchés d’Oxfam. Avant d’entrer à Oxfam, elle a travaillé comme organisatrice communautaire et syndicale aux États-Unis et en Amérique centrale. Elle est titulaire d’une maîtrise en développement communautaire et économique de l’Université du Minnesota, et elle fait partie de l’International Association for Feminist Economics (IAFFE).

Florence Mutesi

Florence Mutesi is the Research, Advocacy and Communications Expert at RWAMREC. She works for Prevention+, a global programme that aims at addressing the root causes of Gender Base Violence at the Rwanda Men's Resource Centre (RWAMREC). She is a National and global advocate for engaging men and boys in promoting gender equality, women empowerment, gender justice, and positive masculinities and Gender Transformative approach. She formally worked as the Research Associate/Consultant at the Institute of Policy Analysis and Research; Director of Governance Policy and Practice Research at Rwanda Governance Board and worked in other research, analysis and advocacy capacities with Civil Society Organizations in the USA like Centre on Budget and Policy Priorities through International Budget Partnership and Population Reference Bureau. Ms. Mutesi has a Master’s in Public Policy from the National University of Singapore (NUS), Lee Kuan Yew School of Public Policy where and a Bachelor’s Degree in Political Science from the National University of Rwanda.

Ugwu Nkechi Uzoamaka

Nkechi Uzoamaka, 26 ans, est une agente de programme pour l’organisme LEDAP au Nigeria. En 2017, elle a mis en œuvre un projet de LEDAP visant à soutenir les victimes de violations de droits sexuels et reproductifs dans les trois États du nord-est du Nigeria : Borno, Adamawa et Yobe. Le projet offrait des services de consultation et de formation professionnelle à des filles et des femmes, la plupart réfugiées dans des camps de déplacés internes et des collectivités d’accueil, survivantes d’infractions telles que mariages d’enfants, viols, exploitation et esclavage sexuels, etc. En 2018, Mme Uzoamaka a participé au projet collaboratif de LEDAP et du Center for Reproductive Rights visant à documenter les cas de violation de la santé et des droits sexuels et reproductifs dans le Nigeria du Nord.

Kate Gilmore

Kate Gilmore a été nommée Haut-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme le 1er décembre 2015.

À ce poste, elle met à profit sa longue expérience en leadership stratégique et en défense des droits de la personne acquise au sein des Nations Unies, du secteur public et d’organisations non gouvernementales.

Avant de se joindre au Bureau du Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Madame Gilmore a été secrétaire générale adjointe et directrice exécutive adjointe des programmes du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). Précédemment, elle a occupé le poste de directrice nationale d’Amnesty International pour l’Australie, puis celui de secrétaire générale adjointe d’Amnesty International.

Elle a commencé sa carrière en tant que travailleuse sociale et analyste politique pour le gouvernement australien. Elle a contribué à la création du premier centre de lutte contre les agressions sexuelles en Australie, au Royal Women’s Hospital de Melbourne, et a consacré de nombreuses années à la prévention de la violence contre les femmes. En Australie, elle a accepté des titres honorifiques dans des processus provinciaux et nationaux de réformes juridiques et de politiques publiques, y compris celui de membre du premier Comité national australien sur la violence contre les femmes.

Madame Gilmore est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de la Nouvelle Angleterre et de diplômes de troisième cycle en travail social de l’université de Melbourne et en développement communautaire du RMIT (Institut royal de technologie de Melbourne).

Sathya Doraiswamy

Le Dr Sathya Doraiswamy, actuellement responsable de la santé au Fonds des Nations Unies pour la population au Bangladesh, est un professionnel de la santé publique comptant 20 ans d’expérience au sein du gouvernement, d’ONG et des Nations Unies. Il a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en médecine communautaire à Chennai, en Inde, et poursuit actuellement des études professionnelles de troisième cycle à l’Université de Bath, au Royaume-Uni, dans le cadre desquelles il analyse les motifs des fournisseurs de soins prescrivant des césariennes médicalement injustifiées. Le Dr Doraiswamy a occupé diverses fonctions en Asie, en Afrique subsaharienne et en Europe, consacrant la plus grande partie de sa carrière aux interventions humanitaires en santé publique auprès des populations affectées par des conflits.

Grace Kodindo

La Dre Grace Kodindo est obstétricienne et gynécologue et occupe actuellement les fonctions de directrice de la santé reproductive au sein du ministère de la Santé du Tchad. Elle a obtenu ses diplômes de premier cycle et de médecine à l’Université de Montréal. Pendant de nombreuses années, la Dre Kodindo a été chef du service de maternité de l’Hôpital central de N’Djamena. Elle a reçu un prix de reconnaissance pour services communautaires exceptionnels en matière de soins obstétriques d’urgence de la FIGO et de la Mailman School of Public Health. Elle a par après été conseillère en chef pour le projet Reproductive Health Access Information and Services in Emergencies (RAISE). Elle a par ailleurs fait l’objet des documentaires Dead Mums Don’t Cry de la BBC (2005) et Grace Under Fire (2009).

Debora Diniz

Debora Diniz est actuellement directrice adjointe des Droits de la personne et Justice de la Fédération internationale pour le planning familial (IPPF), Région Hémisphère occidental. Avant de se joindre à l’IPPF, elle a cofondé et a été directrice administrative d’ANIS - Institut de Bioéthique, Droits Humains et Genre, organisation féministe implantée au Brésil qui se consacre à faire progresser les droits des femmes par des procédures, des communications, et des plaidoyers. Avec une formation d’anthropologue, ses recherches couvrent plusieurs sujets, y compris les droits sexuels et reproductifs, les handicaps, la réforme des systèmes de justice pénale et pénitentiaire et la santé publique. Mme Diniz possède une vaste expérience dans la défense d’affaires liées à l’égalité face à l’avortement et au mariage devant la Cour suprême du Brésil. Elle a été récemment engagée dans l’évaluation de la situation sur la santé et les droits sexuels et reproductifs et sur les besoins des personnes déplacées du Venezuela.

Martin Gutierrez

Jacob Thomas

Jacob Thomas est une personne non binaire de 29 ans vivant à Melbourne, en Australie et qui utilise le pronom « iel ». En 2016, il a été l'un des deux Australiens à recevoir le prix Queen’s Young Leaders pour leur travail en matière de prévention du suicide et de création de voies accessibles pour les personnes queer. M. Thomas est le coordonnateur du Commonwealth Youth Gender and Equality Network (CYGEN) et il a représenté le réseau à la soixante-et-unième session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU à New York, auprès du duc et de la duchesse de Sussex, au onzième Forum Jeunesse du Commonwealth à Londres et à la conférence AIDS2018 à Amsterdam.

Tanzila Khan

Tanzila Khan est en fauteuil roulant depuis sa naissance, à Lahore, au Pakistan. Elle a écrit son premier livre, « A story of Mexico » quand elle avait 16 ans et, plus tard, elle a publié son deuxième livre, « The Perfect Situation ». La vente de ses livres a servi à financer des projets communautaires dans les domaines de l’invalidité, de l'autonomisation des femmes, de l'éducation et de l'environnement. L’ONG au sein de laquelle elle évolue, Creative Alley, forme et responsabilise la communauté dans le cadre d’événements et de projets. Elle a fondé son entreprise, Iwish, pour créer des solutions durables permettant d’atteindre des objectifs de développement durable comprenant une application mobile, Girlythings, qui fournit des produits sanitaires aux femmes handicapées. Mme Khan, qui est également conférencière, a présenté des conférences dans 15 pays. Elle travaille actuellement comme directrice du programme de développement de l’entrepreneuriat pour la fondation Hashoo.

Jude Thaddues Njikem

Jude Thaddues Njikem est fondateur et directeur administratif du Community Centre for Integrated Development, une ONG basée au Cameroun. Défenseur des droits des filles et des femmes, il possède plus de 11 ans d’expérience dans la promotion des droits de la personne, le militantisme pour l’égalité entre les sexes, la défense des politiques et la mobilisation autour de celles-ci ainsi que le développement communautaire. Depuis mars 2016, M. Njikem travaille à la mise en œuvre d’un programme de bourse pour les droits de la personne au Cameroun en tant que gestionnaire de projet. Il a récemment lancé le site www.youthsrhrdistrict.org, une plateforme qui permet de recueillir et de transmettre des données probantes sur le rôle des jeunes dans la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs.

Sarah Gammage

À titre de directrice des questions de genre, de l’habilitation économique et des moyens de subsistance, Sarah Gammage dirige les activités de l’organisme en matière d’habilitation économique des femmes en se penchant plus particulièrement sur l’économie des soins, l’utilisation du temps et les contraintes de temps ainsi que les processus internes des ménages. Elle possède plus de 25 ans d’expérience en tant que chercheuse et économiste féministe, fournissant des conseils sur les politiques et du soutien à la défense stratégique des intérêts en matière d’égalité des sexes en Amérique latine, en Afrique et en Asie. Elle a mené des recherches et des innovations politiques à propos des sexes, de l’habilitation économique, des moyens de subsistance, des marchés du travail, de la migration, des soins non rémunérés et de la pauvreté et écrit sur ces mêmes sujets. Elle a travaillé avec et pour les Nations Unies, des agences bilatérales et multilatérales et la société civile.

Anisha Chugh

Anisha Chugh est directrice administrative adjointe de Women's Fund Asia, qui est un fonds régional de soutien aux femmes et aux militantes et groupes de femmes et d’activistes transgenres* dans 18 pays de la région. Mme Chugh fait partie de l'organisation depuis 9 ans et a contribué à élargir les horizons de cette entité de l'Asie du Sud pour lui permettre d’œuvrer à l'échelle de l'Asie entière. Mme Chugh siège également au conseil d'administration du FRIDA - Le jeune fonds féministe, en tant que trésorière. Elle est titulaire d'une maîtrise en histoire de l'Université de Delhi (St Stephen's College) ainsi que d'une maîtrise en gouvernance et développement de l'Institute of Development Studies de l'Université du Sussex. Elle a travaillé auparavant pour Dalit Foundation, en Inde, un bailleur de fonds national pour les droits de la personne.

Somer Nowak

Somer Nowak est agente de programme au programme des droits des femmes du Wellspring Philanthropic Fund. Elle assure le soutien programmatique et gère l'octroi de subventions liées au renforcement du pouvoir du mouvement des droits des femmes et des droits fonciers et de propriété des femmes. Auparavant, elle a travaillé pour l’International Women’s Health Coalition où elle a coordonné des formations internationales de défense des droits des jeunes féministes et, à l’occasion de conférences et devant des agences des Nations Unies, elle a pris la parole pour les droits sexuels et reproductifs des jeunes et pour une participation importante des jeunes dans les processus politiques. Récipiendaire d’une bourse Fulbright, elle a créé une communauté en collaboration avec le collectif féministe noir Bonecas de pixe à Minas Gerais, au Brésil. Elle a participé à la conception conjointe et à l’organisation de campagnes numériques comme #Comoesermulhernegra et #YoungFeministVisions pour faire connaître l'expérience des femmes noires au Brésil et faire entendre les revendications des jeunes féministes en préparation des conférences mondiales des Nations Unies. Auparavant, Mme Nowak a travaillé pour le Community Advocates Public Policy Institute à Milwaukee, WI, où elle a contribué au financement dans les domaines de la prévention de la violence et du développement des jeunes. Elle est diplômée de l'Université Marquette où elle a obtenu un baccalauréat en affaires internationales, concentration Amérique du Sud. Elle parle anglais, espagnol et portugais.

Oriana López Uribe

Forte de 20 ans d’expérience, Oriana López est une militante féministe pour la santé et les droits relatifs à la sexualité et à la reproduction. Elle a travaillé dans différentes organisations et différents réseaux à l’élaboration de stratégies de sensibilisation et de promotion de la santé et des droits relatifs à la sexualité et à la reproduction pour les femmes, les jeunes, et les adolescentes et adolescents. Elle est membre de RESURJ (Realizing Sexual and Reproductive Justice), alliance féministe mondiale, et du réseau féministe régional « Vecinas Feministas por la Justicia Sexual y Reproductiva en América Latina », et est directrice générale de Balance, organisation féministe implantée au Mexique. Depuis 2010, elle s’est spécialisée dans la formation des doulas sur l’avortement, et dans la réduction de la stigmatisation de l’avortement au niveau individuel et communautaire depuis 2012.

Eva Johansson

Eva Johansson est la conseillère politique principale de l'Agence suédoise de coopération au développement international (ASDI) en matière d'égalité des sexes. Elle travaille dans le domaine de la coopération au développement et de l'aide humanitaire depuis 25 ans. Elle était auparavant conseillère principale du FNUAP pour l'égalité des sexes, les droits et le développement durable à New York de 2014 à 2017. Mme Johansson a été Directrice de pays pour l'UNICEF en Érythrée de 2007 à 2009. Elle travaille pour l'ASDI depuis 1997 et a été chef de la division de l'ASDI pour la coopération au développement avec l'Afghanistan de 2010 à 2014, et conseillère humanitaire pour l'Afrique orientale à l'ambassade de Suède à Nairobi, au Kenya de 1998 à 2002. Depuis 2019, Eva Johansson est coprésidente du réseau du Comité d'aide au développement de l'OCDE pour l'égalité des sexes (Gendernet).

Miren Bengoa

Mme Bengoa est titulaire d’un diplôme de l’université Sciences Po, à Paris, est spécialisée en santé publique. Elle possède 15 ans d’expérience au sein d’organisations non gouvernementales et aux Nations Unies (UNFPA et UNICEF), où elle a géré de nombreux projets de santé maternelle et infantile en Amérique latine et en Afrique. Très engagée dans les causes des droits des femmes et de l’égalité entre les sexes, elle occupe le poste de directrice administrative de la Fondation CHANEL, qui appuie le rôle des femmes en tant qu’actrices du changement social, et elle exerce ses activités dans 35 pays. Mme Bengoa est également ex-présidente et cofondatrice du Comité National ONU Femmes France, créé en 2013, qui vise à sensibiliser la population au travail d’ONU Femmes dans le monde et à faire connaître ses campagnes internationales, comme HeForShe et Orange Day. L’organisation met en place un grand nombre d’activités de sensibilisation auprès du public, d’institutions, de médias et de sociétés.

Erin Hohlfelder

Mme Hohlfelder est agente principale de programme à la Fondation Bill and Melinda Gates. Elle a participé à l’établissement de la toute première stratégie de communications et de plaidoyer pour l’égalité des sexes de la Fondation en 2016, et elle gère aujourd’hui son programme mondial de bourses visant à faire avancer les grands principes de la stratégie.  Avant son arrivée à la Fondation, elle a travaillé pendant six ans à la campagne ONE, à titre de directrice des politiques en santé mondiale.  Dans le cadre de ces fonctions, elle s’est consacrée principalement aux maladies infectieuses, à la santé mère-enfant et au financement des soins de santé. Avant de se joindre à ONE, elle a travaillé comme associée de politiques pour le Global Network for Neglected Tropical Diseases. Mme Hohlfelder a aussi vécu au Kenya où elle a mené des recherches sur les modèles de soins intégrés destinés aux orphelines.

Shannon Kowalski

Shannon Kowalski supervise les travaux de l’International Women’s Health Coalition (IWHC) en matière de politique étrangère internationale et américaine. Elle possède une grande expérience des droits liés à la santé des femmes en matière de sexualité et de procréation en faveur desquels elle milite efficacement, elle connaît très bien le déroulement des négociations à l’ONU, c’est aussi une spécialiste du VIH et du SIDA, du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, ainsi que des programmes visant à promouvoir la santé des jeunes en matière de sexualité et de procréation. Avant de travailler pour l’IWHC, Mme Kowalski était directrice de l'initiative de financement pour la santé mondiale de l’Open Society Foundations. À ce titre, elle supervisait une initiative de 1,6 M$ au niveau des opérations et des subventions pour assurer plus de transparence et une plus grande responsabilisation à l’égard des bailleurs de fonds et des mécanismes de financement de la santé mondiale, afin de répondre aux besoins des collectivités et des groupes marginalisés. Auparavant, elle a travaillé pour Family Care International et pour le Center for Reproductive Rights. Elle a fait l'objet de reportages dans plusieurs médias, dont The Guardian, Associated Press, Reuters et Huffington Post.

Lopa Banerjee

Lopa Banerjee est directrice de la Division de la société civile d’ONU Femmes. Elle dirige les travaux d’ONU Femmes ayant trait au partenariat avec des groupes de défense des droits des femmes et des réseaux de la société civile. Elle veille aussi au soutien et au renforcement de ces groupes et réseaux et s’assure qu’ils ont voix au chapitre dans des discussions sur des politiques mondiales, régionales et nationales. Les travaux de Mme Banerjee portent sur l’établissement de partenariats avec des organismes de la société civile dans le but d’influencer les mesures prises à l’échelle mondiale en matière d’égalité entre les sexes, en particulier pour ce qui est de l’établissement de normes, des discussions sur les politiques et de la responsabilisation des intervenants. Experte des questions liées au genre et aux droits de la personne, Mme Banerjee possède une feuille de route étoffée dans le domaine des politiques sociales et de la gouvernance en Asie et en Afrique. Elle a en outre travaillé pendant plus de trois décennies en développement international, en défense des politiques, en communication et en création de partenariats dans divers pays du monde, à l’ONU et dans le secteur privé. Mme Banerjee se spécialise dans la défense et l’analyse de politiques féministes et dans la mise sur pied et la consolidation de partenariats inclusifs. Elle habite à New York.

Jessica Stern

Jessica Stern, directrice administrative d’OutRight Action International, se spécialise dans les enjeux mondiaux liés à l’égalité entre les sexes, à la sexualité et aux droits de la personne. Chez OutRight, en plus d’avoir doublé le budget de l’organisme, elle a contribué à faciliter l’enregistrement légal d’organismes LGBTIQ du monde entier, à consolider le mandat de l’expert indépendant de l’ONU sur la protection contre la violence et la discrimination en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre ainsi qu’à assurer l’essor du groupe central LGBTI de l’ONU. Elle est fréquemment citée dans des médias tels que le New York Times, le Guardian et le magazine Time. Des gouvernements de partout dans le monde et divers mécanismes de l’ONU ont tiré parti de l’expertise de Mme Stern; citons notamment ONU Femmes, dont elle est membre de deux groupes de référence : celui des personnes LGBTI et celui des défenseures et défenseurs des droits des femmes. Ses travaux ont été cités par la Cour suprême de l’Inde dans un jugement déterminant qui a décriminalisé l’homosexualité (Navtej Singh Johar c. l’Union of India) et figurent dans un nouveau chapitre de l’ouvrage The Oxford Handbook of Women, Peace and Security (2019). Elle est professeure agrégée adjointe à l’Université Columbia.

Stephanie Lum

D’origine australienne, Steph Lum est poète, avocate, militante intersexuée et jeune leader de Women Deliver. Elle co-préside l’organisme Intersex Human Rights Australia et a consacré la majeure partie de l’année dernière à travailler avec la Commission des droits de la personne de son pays, sur un projet d’étude des interventions médicales pratiquées sur les personnes intersexuées.

Kamanda Bosco

Kamanda Bosco (alias Amanda) is a transgender activist and human rights defender advocating for gender, LGBTI rights, sexual and reproductive health rights. Working in these areas, she reaches out to grassroots communities, particularly including young key populations through the African Queer Youth Initiative. Kamanda is the co-chair of inclusion and diversity with the Society of Gender Professionals. Kamanda is currently finishing an undergraduate degree in Business administration and working at Transgender Equality Uganda as a programs assistant. Kamanda is a civic graduate of the Young African Leadership Initiative (YALI) and part of the Commonwealth Youth council on committee representing special interest groups. Kamanda has also worked with the youth coalition for sexual and reproductive Rights and Lancet standing commission on adolescent health and well-being.

Dr. Manasi Kumar

Manasi Kumar est maître de conférences au département de psychiatrie de l’Université de Nairobi et chercheure principale au département de psychologie de l’University College de Londres. Le travail de Mme Kumar porte sur les groupes minorisés d’adolescentes et de femmes, plus particulièrement sous l’angle de la santé mentale, des inégalités en matière de santé et des déterminants sociaux de la santé liés à la santé mentale. Elle a reçu un prix Emerging Global Leader K43 du Fogarty International Center/National Institute of Mental Health pour mener un projet de recherche de cinq ans sur la mise en œuvre d’interventions primaires en santé mentale visant les adolescentes enceintes dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Mme Kumar est également cochercheure sur trois projets de recherche subventionnés par les National Institutes of Health, portant respectivement sur la conception d’une approche d’intervention auprès des adolescentes séropositives par l’application WhatsApp (NIMH, R34); le système Mobile WACh NEO, offrant des solutions mobiles de santé néonatale et de soutien maternel (NIMH, R01); et le traitement des troubles du comportement perturbateurs en milieu scolaire au Kenya (U19). Elle contribue par ailleurs à un autre projet de recherche, financé par le Population Council, visant à évaluer la santé sexuelle et comportementale et le bien-être des familles kenyennes exposées à la mutilation génitale féminine et à l’excision.

Simone Honikman

Professeure agrégée et docteure en médecine à l’Université du Cap, la Dre Simone Honikman possède une expérience clinique en pédiatrie, en obstétrique-gynécologie et en psychiatrie; elle est aussi titulaire d’une maîtrise en santé mère-enfant de cette même université. La Dre Honikman est directrice fondatrice d’un projet sur la santé mentale périnatale à l’Université du Cap. Ce projet, mis sur pied il y a 17 ans, a officiellement reçu les éloges de l’OMS. La Dre Honikman est titulaire de la bourse Ashoka d’entrepreneuriat social, distinction d’envergure internationale, et a publié des articles universitaires, des chapitres d’ouvrage, des éditoriaux et des manuels de formation. Elle conçoit et donne des programmes de formation pour un vaste éventail de fournisseurs de services de santé et de services sociaux, et elle joue un rôle de consultante dans l’élaboration de programmes et de politiques de santé en Afrique du Sud.

Brenda Onguti

Brenda Onguti ne ménage aucun effort pour assurer le bien-être des femmes et des nouveau-nés au Kenya. Forte d’une expérience en santé publique et en pharmacie, elle travaille aujourd’hui comme chef de programme pour le Kenya dans le cadre d’une étude qui vise à recueillir des données probantes pour évaluer si les soins prénatals de groupe constituent une solution efficace, acceptable et praticable dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Elle coordonne également les efforts déployés pour élargir la gamme d’options contraceptives à la portée des femmes et des couples du Kenya, notamment par l’accès à un système intra-utérin à libération de lévonorgestrel (SIU-LNG) dans les établissements de santé publique du pays dans le cadre du Programme USAID pour la survie de la mère et de l’enfant.

Angelina Spicer

Angelina Spicer est humoriste, actrice, influenceuse dans les médias sociaux, épouse et mère. Diplômée avec distinction de l’Université Howard, Mme Spicer a brillamment exploité le filon de l’humour authentique, transparent et proche des gens. Profitant de sa popularité dans les médias sociaux, elle est devenue une porte-parole bien en vue des questions de santé mentale maternelle, après avoir elle-même été admise en unité de soins psychiatriques pour une dépression post-partum. C'est d’ailleurs à ce moment que sa quête pour mettre fin à la stigmatisation, la honte et la culpabilité associées à la dépression post-partum a commencé. Elle est devenue porte-parole du Blue Dot Project en 2018, a fait partie d’un groupe de lobbyistes au Capitole, a contribué à l’adoption de trois lois pour les nouvelles mamans de la Californie et a fait passer son message dans le USA Today, le magazine Essence et à la radio publique nationale (NPR).

Sylvia Kasanga

Sénatrice au Kenya, Sylvia Kasanga se consacre à défendre la discrimination positive; elle joue aussi un rôle actif comme porte-parole des professionnelles et professionnels de la construction. À ce titre, elle valorise l’autonomisation des jeunes et des filles. Elle a également parrainé un projet de loi modificatif au Parlement qui vise à mettre un terme à la stigmatisation entourant les maladies mentales et à restructurer la prise en charge de ces maladies. Mme Kasanga est architecte agréée par le Royal Institute of British Architects et exerce cette profession depuis 16 ans. Elle est aussi fondatrice de Sycum Solutions Company Ltd., une entreprise de gestion de travaux d’architecture et de construction basée à Nairobi. Enfin, elle occupe les fonctions d’arbitre au Chartered Institute of Arbitrators du Royaume-Uni et du Kenya.

Anna Gainey

Anna Gainey est l’ancienne présidente du Parti libéral du Canada. Membre active du Parti libéral depuis plus de 15 ans, Mme Gainey a été adjointe spéciale du ministre John McCallum et conseillère en politiques de l’OTAN pour le ministre Bill Graham. Elle a joué un rôle clé dans l’équipe du parti lors de plusieurs campagnes couronnées de succès, notamment celles ayant mené à l’élection de Marc Garneau en 2008 et en 2011, et elle a été conseillère principale lors de la campagne à la direction de Justin Trudeau. Mme Gainey est également directrice exécutive de la Fondation Gainey, qui finance des programmes éducatifs pour jeunes dans les domaines des arts et de l’environnement.

Razan

Razan se décrit elle-même comme une féministe engagée et une militante « afro-arabe » qui a un intérêt particulier pour la santé et les droits sexuels et reproductifs et qui lutte contre les normes sexistes néfastes. Razan est une jeune leader de Women Deliver et une influenceuse auprès des jeunes du monde entier pour Plan International. Elle fait partie du réseau jeunesse MedSIN-Sudan, dans le cadre duquel elle sensibilise de jeunes étudiantes et étudiants aux questions ayant trait à la santé et aux droits sexuels et reproductifs au Soudan. Elle est également membre du réseau AMNA (Safe), qui l’amène à diriger des ateliers regroupant des jeunes femmes de 17 à 30 ans; ceux-ci sont l’occasion de créer une mobilisation importante chez les jeunes pour surmonter les obstacles à l’égalité entre les sexes. Razan a dirigé plusieurs campagnes et programmes de sensibilisation communautaire sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, sur une éducation complète à la sexualité et sur la violence fondée sur le sexe, et elle a participé à quatre assemblées générales nationales.

Melissa Richmond

Melissa Richmond est chef de la direction stratégique de Running Start, un organisme sans but lucratif et non partisan basé à Washington, DC qui a pour mission de former des jeunes femmes désireuses de se lancer en politique. Mme Richmond, qui a par ailleurs travaillé pour le sénateur Mitt Romney pendant 10 ans, est diplômée de l’Université Brigham Young, de l’École de droit de l’Université George Washington et de la Women’s Campaign School de l’Université de Yale. Ses propos sont régulièrement cités par les médias, notamment dans NPR, Politico, U.S. News et le Washington Post.

Citlalli

Citlalli est membre de la Coordination nationale des femmes autochtones du Mexique et de la Commission sur les enfants et les jeunes autochtones du Réseau continental des femmes autochtones des Amériques (ECMIA). Fervente militante pour les droits des femmes autochtones dans les Amériques, Citlalli travaille depuis 2014 comme bénévole pour un programme national de salles de lecture mis sur pied par le ministère de la Culture du Mexique. En 2018, elle a participé au premier atelier régional sur l’autonomisation et le leadership des jeunes femmes autochtones pour l’organisme ECMIA.

Adriana

Adriana milite avec ferveur pour les droits des autochtones. Depuis 2016, elle a été active sur les plans national et régional. Elle est membre de la commission des enfants et des jeunes de la National Coordination of Indigenous Women of Mexico (CONAMI) et du Continental Link of Indigenous Women of the Americas (ECMIA). Son travail porte en grande partie sur la santé et les droits sexuels et reproductifs des jeunes femmes autochtones, la prévention de la violence et la défense des droits de la personne. Elle est assistante au tribunal civil de la municipalité au Mexique.

Helen Clark

Helen Clark a été la première ministre de la Nouvelle-Zélande pendant trois mandats consécutifs de 1999 à 2008. Elle a été la première femme élue première ministre en Nouvelle-Zélande. Pendant ses mandats de première ministre, et en tant que membre du Parlement depuis plus de 27 ans, elle s’est pleinement impliquée dans le développement de politiques et la défense dans les sphères économiques, sociales, environnementales et culturelles, y compris à l’international. En avril 2009, Helen Clark est devenue Administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Elle a été la première femme à diriger l’organisation, pendant deux mandats. Au même moment, elle était présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUD) qui englobe tous les fonds, programmes, agences et départements des Nations Unies travaillant sur les questions relatives au développement. En tant qu’administratrice, elle a contribué à ce que le PNUD soit classé comme l’organisation de développement mondial la plus transparente. Avant d’être membre du Parlement en Nouvelle-Zélande, Helen Clark a enseigné au sein du département d’études politiques de l’Université d’Auckland dans laquelle elle avait obtenu son baccalauréat es Arts et sa maîtrise avec spécialisation. Elle continue d’être une porte-parole en matière de développement durable, d’action climatique, d’égalité des sexes, de leadership des femmes, de paix et de justice ainsi que d’actions concernant les maladies non transmissibles et le VIH.

President Tarja Halonen

Tarja Halonen served two terms as President of Finland from 2000 to 2012. During her presidency, she was Co-Chair of the United Nations Millennium Summit, Co-Chair of the Commission on the Social Dimension of Globalization, Co-Chair of the UN High-Level Panel on Global Sustainability and Chair of the Council of Women World Leaders. President Halonen has been actively engaged with non-governmental organizations and trade unions. She is also Chair of the Board of the University of Helsinki. After her exit from the office, the TH Global Sustainability Foundation was established in 2012 to promote President Halonen’s work in the field of sustainable development.

She continues to work closely with the UN and is currently Alternate Co-Chair of the Every Woman Every Child Movement’s Steering Group, and a member of the Secretary-General’s High-Level Advisory Board on Mediation. Among other duties, she is also UN Global Champion for Disaster Risk Reduction, UN Drylands Ambassador, and a member of the Group of Eminent Persons (CTBT).

Ndinini Kimesera Sikar

Ndinini Kimesera Sikar est la fondatrice et la directrice administrative de la Maasai Women Development Organization (MWEDO). Elle possède plus de 25 ans d’expérience en gestion et en développement. Au sein de MWEDO, Mme Kimesera Sikar a élaboré des programmes visant à renforcer les moyens de subsistance des groupes communautaires et marginalisés de femmes en Tanzanie. En 2005, Mme Kimesera Sikar a lancé un programme d’accès à l’éducation et inauguré l’école secondaire de MWEDO, qui permet à plus de 1 000 filles défavorisées des communautés Maasai mal desservies de poursuivre leurs études. Sous la direction de Mme Kimesera Sikar, MWEDO a également créé en 2010 un programme communautaire de soins de santé et fondé un établissement qui fournit des services de santé maternelle et infantile à plus de 10 000 familles. À l’échelle internationale, Mme Kimesera Sikar a défendu les droits des peuples autochtones devant l’l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones et d’ONU-Habitat à titre de coprésidente du groupe majeur des peuples autochtones.

Pratima Gurung

Mme Pratima Gurung est une chercheuse et une militante de premier plan au Népal. Depuis 2004, elle milite pour les droits des femmes, des jeunes femmes, des femmes autochtones, des femmes handicapées et des jeunes femmes autochtones handicapées en mettant l’accent sur les questions intersectorielles au Népal. Elle préside la National Indigenous Disabled Women Association Nepal (NIDWAN) et enseigne dans l’un des collèges pour femmes, le Padma Kanya College affilié à l’université Tribhuvan au Népal. Elle est la secrétaire générale de l’Indigenous Persons with Disabilities Global Network. Elle est membre conseillère pour le Disability Advocacy Rights Fund (DRAF), le Disability Rights Fund et représente l’Asie au sein de l’Indigenous Persons with Disabilities Global Network. Elle a aussi été fellow de l’International Disability Alliance.

Conrad Prince

M. Prince est un Anishinaabe, membre de la Première nation Sagkeeng (Traité numéro 1) du Manitoba, et il fait partie du groupe « Sixties Scoop ». Il travaille actuellement dans le domaine des droits des enfants autochtones, en tant que directeur, Programme national de réconciliation pour l’organisation Save the Children. Depuis plus de dix ans, M. Conrad se consacre à la recherche sur la santé des autochtones, la gouvernance des données en santé et la transformation des systèmes de santé. Il agit comme conseil à la commission nationale qui se penche sur la protection de l’enfance autochtone. Depuis plus de 20 ans, il s’exprime haut et fort sur l’appréhension des enfants autochtones et la nécessité d’établir des systèmes autodéterminés pour les autochtones.

Ruth Kaviok

Ruth Kaviok is an Inuk youth from Arviat Nunavut. She is the former elected President for the National Inuit Youth Council; an Advocacy organization for Inuit youth across Canada. Ruth is an Alum of the Students On Ice which is an educational organization that offers students to participate on a two week exhibition around the polar region to learn hands on and classroom perspective about the arctic. She attended a one year junior college program; Nunavut Sivuniksavut, that is based in Ottawa where students learned about the history and the governing body of municipal, territorial and national level of political structure for Inuit in Nunavut. Ruth also took part in a voluntary opportunity with the Canada World Youth to travel and live few months in Peru. She gained an experience in attending the Cop24 conference in Poland this past December, to further enhance indigenous collaboration to put an end to climate change.

Elizabeth Amondi Okumu

Elizabeth Amondi Okumu is passionate about issues of Sexual Reproductive Health and Rights. She manages the Adolescent and Youth SRHR program at TICAH, coordinating activities and mentoring girls both in primary and secondary schools, universities, adolescent mothers and out of school youths. The program creates a safe spaces for young people to have frank conversations around Sexual Reproductive Health and Rights, giving them the power to make safe, healthy and informed choices. She also founded the Sister to Sister initiative, an initiative that empowers adolescent girls in rural Nyanza.

Barkha Dutt

Barkha Dutt est une journaliste, présentatrice et chroniqueuse télé primée comptant plus de 20 ans d’expérience en tant que reporter. Elle est la seule journaliste indienne à avoir été nommée aux prix Emmy et a remporté une pléiade de prix nationaux et internationaux, dont la Padma Shri, quatrième distinction civile en importance en Inde.

Mme Dutt est diplômée en littérature anglaise du collège St. Stephen’s de Delhi, et a terminé des études de maîtrise en journalisme à la Graduate School of Journalism de l’Université Columbia de New York.

Elle a réalisé des reportages dans certaines des régions et des zones de conflits les plus troublées de l’Inde et d’ailleurs, y compris au Pakistan, en Iraq, en Afghanistan, en Libye et en Égypte. Ce sont ses reportages de première ligne du conflit de Kargil qui l’ont d’abord révélé au grand public.

Elle est une militante féministe très active sur la scène mondiale, en plus d’être la fondatrice et rédactrice en chef de Mojo, une entreprise d’événements et de contenu multimédias. On lui doit également la création de We The Women, un festival se déployant dans plusieurs villes, doublé d’un site Web d’affaires publiques axé sur les plus importants débats de notre époque entourant l’égalité des sexes.

Elle est chroniqueuse au Washington Post, collabore à la rédaction de la revue The Week, et intervient régulièrement à titre d’analyste invitée sur CNN et BBC.

Poonam Muttreja

Mme Muttreja, directrice administrative de Population Foundation of India (PFI), cumule plus de 35 ans d’expérience dans le secteur du développement social, où elle se travaille à la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs des femmes. Forte d’une expertise pointue dans l’utilisation du plaidoyer sur la place publique et des communications instigatrices de changement des comportements, elle a participé à la conception et à la promotion de l’initiative transmédias Main Kuch Bhi Kar Sakti Hoon (En tant que femme, je peux réussir tout ce que j’entreprends), en Inde. Avant d’entrer au service de PFI, elle a été directrice nationale de la Fondation McArthur en Inde. Elle siège au conseil d’administration de plusieurs ONG et elle est diplômée de la John F. Kennedy School of Government de l’Université Harvard.

Vandana Chavan

Mme Chavan est membre du parlement du Maharashtra au Rajya Sabha (Conseil des états). Elle en est à son deuxième mandat au Parlement, et elle est membre du comité parlementaire permanent sur l’autonomisation des femmes et le développement des ressources humaines. Mme Chavan milite avec ferveur pour le déploiement et le plus strict respect des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU qui sont fondés sur l’équité.

Arvind Maryam

M. Mayaram (Ph. D., IAS) est le conseiller économique du gouvernement du Rajasthan. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité dont : secrétaire aux finances, ministère des Finances du Gouvernement de l’Inde (GI); secrétaire spécial, ministère du Développement rural (GI); secrétaire au tourisme, ministère du Tourisme (GI); commissaire, Investissement et Indien non résident (gouvernement du Rajasthan); secrétaire à la planification, secrétaire à l’industrie et au commerce et secrétaire principal à la formation (gouvernement du Rajasthan). M. Mayaram est titulaire d’un doctorat en Finance.

Vandana Gurnani

Mme Vandana Gurnani (IAS) occupe le poste de co-secrétaire, Programme de santé reproductive et de l’enfant, au ministère de la Santé et du Bien-être de la famille du Gouvernement de l’Inde (GI). En 28 ans de carrière, elle a occupé plusieurs postes de responsabilité dans plusieurs départements. Elle a été directrice générale du Département du développement de la femme et de l’enfant, directrice de projet pour la Politique de prévention et de contrôle du sida et directrice générale ainsi que directrice de projet à l’Université du Manitoba, au Canada.

Rohit Kumar Singh

M. Kumar Singh est un représentant de l’administration indienne (IAS). En 2019, il a accepté le poste de secrétaire principal supplémentaire au Département des soins médicaux, de la santé et du bien-être de la famille au Gouvernement du Rajasthan. Auparavant, il a été PDG, Jaipur Metro Rail Corporation Limited, membre (ministère des Finances), co-secrétaire de l’Autorité nationale du système routier (autoroutes) au ministère du Transport routier et des autoroutes du gouvernement de l’Inde.

Miranda Lam

Mme Lam est présidente du conseil de la Vancouver Foundation. Elle est associée dans le groupe de litige McCarthy Tétrault à Vancouver. Sa pratique est axée exclusivement sur les différends commerciaux : demandes de règlement contractuelles, délits économiques, litiges en valeurs mobilières, recours des actionnaires, gouvernance d’entreprise, enquêtes internes, droit relatif à Internet et au commerce électronique, questions de diffamation Mme Lam est une plaideuse douée, reconnue pour gérer tous les différends et les problèmes en adoptant une approche axée sur la réflexion stratégique et les affaires.

Kevin McCort

M. McCort est président et directeur général de la Vancouver Foundation. Il a plus de 30 ans d’expérience dans le secteur des organisations sans but lucratif, au Canada et ailleurs dans le monde. Il a acquis une réputation de leader stratégique et brillant qui centre son travail sur la collectivité. Depuis 2013, M. McCort dirige la Vancouver Foundation, qui connaît une croissance importante. Les actifs de la fondation ont augmenté de plus d’un milliard de dollars et 500 nouveaux fonds ont été mis sur pied par des particuliers et des organisations. Conclusion : Plus de 50 millions de dollars sont maintenant accordés chaque année pour bâtir, partout en C.-B., des communautés saines, vibrantes, offrant une meilleure qualité de vie.

Aida Mwanzia

Mme Mwanzia est animée par sa mission : changer le discours en réinventant notre passé, notre présent et notre avenir collectifs. Son expérience en facilitation du dialogue et en coordination de programmes lui a permis de constater la force du jeu, du théâtre, de la communication narrative et de l’éducation expérimentale comme outils de décolonisation et de vision. Elle est actuellement coordonnatrice pour les programmes Échange jeunesse Canada et Youth Peace Network du YMCA. Mme Mwanzia fait aussi partie de la première cohorte du LEVEL Youth Policy Program de la Vancouver Foundation. Dans ce groupe, de jeunes leaders migrants et autochtones racialisés renforcent leurs compétences en politique publique pour promouvoir l’équité raciale en C.-B.

Elena Yugai

Mme Yugai est gestionnaire de placements et directrice, Services conseils à Helder Ventures, une firme de placements d’impact établie à Vancouver. Elle pilote la stratégie d’incubation et les activités de placement dans des entreprises sociales dirigées par des immigrantes et immigrants, des réfugiées et réfugiés et des femmes. Mme Yugai est animée par le désir de faire croître l’écosystème des entreprises à caractère social. Elle est conseillère stratégique pour Groundswell, un incubateur d’entreprises sociales; mentor en entreprises sociales à l’incubateur e@UBC, conseillère pour SFU Radius Refugee Livelihood Lab, membre du Pacific Impact Investor Network. En 2018, elle a fait partie des femmes les plus influentes en technologie – STEM Stars selon BC Magazine, pour son travail d’appui et de promotion des femmes dans le secteur des technologies.

Denise Williams

Mme Williams se trouve précisément là où se rencontrent souveraineté autochtone et progrès technologique dans une économie des technologies et de l’innovation à la recherche de nouvelles idées et de nouvelles compétences. Elle a le privilège de travailler avec les peuples autochtones, les gouvernements, les universitaires, les prévisionnistes technologiques et les acteurs de changement pour dresser la carte d’un écosystème qui donnera un accès juste et équitable aux outils et à l’éducation nécessaires pour réussir dans l’ère numérique. Mme Williams croit à la théorie du changement qui assure aux autochtones d’être concurrentiels dans le secteur des technologies et de l’innovation, et leur permet de prendre la tête et d’assurer la croissance de l’économie numérique sur le plan local.

C’est une bénévole et une collaboratrice passionnée pour les projets et les organisations qui provoquent de vrais changements et font la promotion de la vérité et de la réconciliation. Et c’est avec fierté que Mme Williams préside la Urban Native Youth Association, est conseil à l’innovation pour la gouverneure générale du Canada, le Cercle des femmes autochtones du ministère des Femmes et de l’Égalité des genres. Elle siège au conseil du First Mile Connectivity Consortium, de la Vancouver Economic Commission et, en tant qu’ancienne diplômée, au Conseil des gouverneurs de l’Université Simon Fraser, où elle a obtenu sa maîtrise en Administration des affaires en 2015.