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La force du nombre et le pouvoir des gens qui se rassemblent pour exiger un même changement sont au cœur des mouvements progressistes mondiaux. Ces mouvements ont transformé des vies, changé le monde et suscité des progrès réels et durables. Cette…
Barkha Dutt est une journaliste, présentatrice et chroniqueuse télé primée comptant plus de 20 ans d’expérience en tant que reporter. Elle est la seule journaliste indienne à avoir été nommée aux prix Emmy et a remporté une pléiade de prix nationaux et internationaux, dont la Padma Shri, quatrième distinction civile en importance en Inde.
Mme Dutt est diplômée en littérature anglaise du collège St. Stephen’s de Delhi, et a terminé des études de maîtrise en journalisme à la Graduate School of Journalism de l’Université Columbia de New York.
Elle a réalisé des reportages dans certaines des régions et des zones de conflits les plus troublées de l’Inde et d’ailleurs, y compris au Pakistan, en Iraq, en Afghanistan, en Libye et en Égypte. Ce sont ses reportages de première ligne du conflit de Kargil qui l’ont d’abord révélé au grand public.
Elle est une militante féministe très active sur la scène mondiale, en plus d’être la fondatrice et rédactrice en chef de Mojo, une entreprise d’événements et de contenu multimédias. On lui doit également la création de We The Women, un festival se déployant dans plusieurs villes, doublé d’un site Web d’affaires publiques axé sur les plus importants débats de notre époque entourant l’égalité des sexes.
Elle est chroniqueuse au Washington Post, collabore à la rédaction de la revue The Week, et intervient régulièrement à titre d’analyste invitée sur CNN et BBC.
Ailbhe Smyth est une activiste et militante de longue date pour les droits des femmes, de la communauté LGBTI+ et la justice sociale. Elle a enseigné pendant plusieurs années à la University College Dublin, où elle a été directrice fondatrice du programme d’études féministes. On lui doit de très nombreux articles sur le féminisme, la politique et la culture en Irlande. Mme Smyth a mis un terme à sa carrière universitaire au milieu des années 2000 pour se consacrer aux organismes communautaires pour femmes et aux mouvements sociopolitiques. Elle a participé à plusieurs campagnes et a agi à titre de conseillère au sein de l’équipe de direction de la campagne victorieuse pour le mariage homosexuel en 2015. Depuis plus de 35 ans, elle lutte pour la liberté de choix des femmes : elle dirige la Coalition to Repeal the 8th Amendment et a été codirectrice de la campagne « Together for Yes » du référendum national de 2018 qui aura permis, avec une majorité de 66 % des voix, de faire lever l’interdiction quasi totale d’avortement inscrite dans la constitution irlandaise. Fidèle collaboratrice des médias irlandais, elle contribue activement aux débats sur les enjeux nationaux.
Zoleka Mandela, petite fille de l’ex-président Nelson Mandela et survivante d’un cancer du sein est également auteure, porte-parole et chef de campagnes de sensibilisation à l’échelle internationale.
Elle est actuellement ambassadrice de la Child Health Initiative (CHI) et de sa campagne de plaidoyer exigeant des mesures concrètes d’amélioration de la santé des adolescentes et des adolescents. Mme Mandela lutte aussi contre les blessures causées par les accidents de la route et pour la sécurité routière en mémoire de sa fille, Zenani Mandela, tuée dans un accident de voiture à Johannesburg alors qu’elle n’avait que 13 ans. Elle a milité dans le monde entier contre le cancer et les maladies non transmissibles au sein de l’Union of International Cancer Control (UICC) et de la NCD Alliance.
Ses réalisations ont été reconnues dans le cadre de la Campagne du Millénaire de l’ONU et du Programme des Nations Unies pour le développement, et elle a eu l’occasion de parler des enjeux de ses campagnes devant l’Assemblée générale des Nations Unies.
Zoleka Mandela s’inspire de son grand-père, Nelson Mandela, de sa grand-mère, Winne Mandela, et de sa famille pour défendre des causes humanitaires à titre de militante portée par son engagement social. Suivant les traces de ses grands-parents, elle se passionne pour la défense des droits civils et l’autonomisation des femmes. Elle a créé la Fondation Zoleka Mandela qui concentre ses activités sur la sécurité routière, la lutte au cancer du sein et la responsabilité sociale.
Haldis Holst est secrétaire générale adjointe de l’Internationale de l’éducation (IE), la plus grande fédération de syndicats au monde, qui représente des organisations d’enseignantes et d’enseignants et d’autres travailleuses et travailleurs de l’éducation partout dans le monde.
Mme Holst est également présidente du conseil de gouvernance du European Wergeland Centre (EWC). Situé à Oslo, le EWC est un centre de ressources pour les professionnelles et professionnels de l’éducation, les chercheuses et chercheurs, la société civile, les responsables de politiques, les parents et les étudiantes et étudiants d’Europe. Mme Holst siège aussi au conseil d’administration du Partenariat mondial pour l’éducation et au conseil de la Global March Against Child Labour.
Mme Holst a obtenu un diplôme en enseignement en 1983, avec spécialisation en études anglaises et en éducation physique. Elle a enseigné dans des écoles primaires et secondaires et a été déléguée syndicale à l’échelle locale, régionale et nationale. En 2001, elle est devenue vice-présidente de Norsk Lærerlag (NL). À la suite de la fusion des deux plus grands syndicats d’enseignement de la Norvège en 2002, elle a été nommée au conseil de direction du syndicat de l’enseignement de ce pays, Utdanningsforbundet, où elle a éventuellement exercé les fonctions de vice-présidente.
Mme Holst a représenté la Norvège auprès du Comité syndical européen de l’éducation et a été membre du conseil de direction de l’Internationale de l’éducation. Elle a été vice-présidente de l’EI de 2009 à 2012.
Militante et défenseur des droits de la personne, Tarana J. Burke travaille depuis plus de 25 ans au point de jonction de la justice raciale et de la violence sexuelle. Déterminée à mettre fin à la violence sexuelle et à d’autres inégalités systémiques qui touchent de manière disproportionnée les personnes marginalisées, en particulier les femmes et filles noires, Tarana a mis sur pied et dirigé diverses campagnes centrées sur un meilleur accès aux ressources et aux soutiens pour les communautés touchées, dont le mouvement « me too ».
Fière d’être originaire du Bronx (New York), Tarana se consacre entièrement à l’organisation communautaire depuis la fin des années 1980. En tant que jeune fille, elle s’est jointe à un organisme de développement de la jeunesse, 21st Century, et a dirigé des campagnes consacrées à la discrimination raciale, à l’inégalité dans le logement et à la justice économique dans la ville. Ces travaaux et son désir de s’instruire davantage l’ont amenée à suivre des cours à l’Alabama State University, une institution historiquement noire. Elle a continué ses activités d’organisation communautaire et de plaidoyer durant ses études; ces activités constituent un pilier de sa vie professionnelle.
Sa carrière a pris une envergure internationale lorsqu’elle a déménagé à Selma, en Alabama, pour soutenir les survivantes de violences sexuelles au sein de 21st Century. Elle s’est entretenue avec des dizaines de filles noires victimes de violence et de sévices sexuels et a compris parfaitement leurs besoins. Elle s’est rendue compte que de nombreuses filles victimes de sévices n’avaient pas accès à des ressources, ni à des endroits sécuritaires, ni à des soutiens. En 2007, elle a créé Justbe Inc., un organisme consacré à l’autonomisation et au bien-être des filles noires. Le rayonnement de l’organisme est vaste car le programme a été adopté par chaque école publique à Selma; il réunit de nombreuses anciennes participantes qui ont passé par diverses étapes pour réussir. Tarana poursuit ses activités – qu’elle considère comme l’œuvre de sa vie – au poste de directrice principale de Girls for Gender Equity, une organisation intergénérationnelle sans but lucratif basée à Brooklyn (New York) qui se consacre au renforcement des communautés locales aidant les jeunes femmes et les jeunes filles à mener une vie autonome.
Depuis que son mot-clic #metoo (qu’elle a créé il y a plus de dix ans) est devenu viral l’automne dernier, Tarana est considérée comme un chef de file international dans le débat intensif sur la violence sexuelle et la nécessité d’élaborer des solutions centrées sur les survivantes. Sa théorie, qui consiste à avoir recours à l’empathie pour autonomiser les survivantes, change la façon dont la nation et le monde considère la question et la situation des survivantes. Sa conviction selon laquelle la guérison n’est pas une fin en soi mais plutôt un parcours convainc des millions de survivantes, qui auparavant vivaient isolément dans la douleur, la honte et le traumatisme inhérents à leur agression.
Vanina Escales is an essayist and a journalist, and a founder of the movement Ni Una Menos. She was a member of the founding group of journalists, and was the one to propose the name ‘Ni Una Menos’ for their platform. She is director of LatFem, a feminist media based in Argentina, it provides a free access information service, mainly focused on Latin America and the Caribbean. She has been a member of the Communications Area of the Center for Legal and Social Studies -CELS-since August 2014. CELS is an Argentine human rights organization founded during the last military dictatorship.
Between 2010 and 2012, she was a doctorate scholar in the National Council for Scientific and Technical Research (CONICET, according to its initials in Spanish). She won scholarships from the National Arts Fund for the literature category in both 2003 and 2009. She wrote a biography of the anarchist and feminist writer Salvadora Medina Onrubia (in press), of the philosopher Lou Andreas Salomé (Capital Intelectual, 2008) and compiled two anthologies, accompanied with preliminary studies: Crónicas del Centenario by Juan José de Soiza Reilly (Biblioteca Nacional de la República Argentina, 2008) and Desobediencia civil y otros escritos by Henry David Thoreau (Editorial Terramar, 2009). Her journalism has centered on problems linked to gender, institutional violence and human rights, and also writes as a critic and cultural journalist.
Tina Tchen présente un message d’espoir, des idées et des stratégies qui inspirent les autres à reconnaître le pouvoir de diverses équipes et à garder l’égalité en première ligne des priorités mondiales.
Pendant ses huit années passées à la Maison-Blanche, Tina Tchen a été directrice de cabinet de la première dame Michelle Obama, assistante du président Barack Obama et directrice générale du « White House Council on Women and Girls ». Elle a également dirigé le tout premier Sommet sur les parents qui travaillent de la Maison-Blanche et le tout premier « United State of Women Summit ».
Grâce à ses réalisations professionnelles en tant qu’avocate très influente, Tina Tchen s’est imposée comme une fervente militante pour l’égalité des sexes. Tina Tchen participe activement à l’initiative « Time’s Up », qui rassemble 300 femmes éminentes du monde du spectacle pour créer un fonds de défense juridique visant à soutenir les femmes qui sont victimes de harcèlement sexuel au sein de tous les secteurs d’activité. Elle a cofondé le Fonds de défense juridique « Time’s Up », qui est administré par le National Women’s Law Center et qui a permis de recueillir plus de 22 millions de dollars pour aider les victimes de harcèlement sexuel en milieu de travail à recourir aux services d’un avocat. Elle est une partenaire au cabinet Buckley LLP, où elle dirige la pratique du droit relative à la conformité culturelle en milieu de travail.
Championne passionnée des questions portant sur les femmes et les enfants, notamment les femmes qui occupent des postes de direction, Tina Tchen présente son point de vue unique et ses idées sur la culture en milieu de travail et sur les façons de percer les secteurs d’activité à prédominance masculine ainsi que de mettre fin aux agressions sexuelles sur les campus. Énergique, authentique et motivante sur la scène, elle permet à la prochaine génération d’élever sa voix et de prendre dès à présent des mesures pour assurer un meilleur avenir aux femmes et aux minorités partout dans le pays et le monde.
La force du nombre et le pouvoir des gens qui se rassemblent pour exiger un même changement sont au cœur des mouvements progressistes mondiaux. Ces mouvements ont transformé des vies, changé le monde et suscité des progrès réels et durables. Cette séance rassemblera des personnes ayant lancé ou favorisé certains des mouvements les plus importants de notre époque – des mouvements qui déclenchent des prises de conscience, suscitent des actions collectives et mènent à des changements favorables auxquels participent des filles et des femmes du monde entier.
Les jeunes changent le monde d’aujourd’hui et façonnent la réalité de demain. En prenant la parole, en remettant certaines normes en question et en bâtissant des réseaux, de jeunes militantes et militants introduisent des changements positifs…
Rega Jha est une écrivaine et une créatrice qui aime raconter des histoires sur diverses plateformes, et qui analyse les chevauchements entre la culture populaire, le comportement numérique, les politiques sur l’égalité des sexes et le bien-être des jeunes. Elle a fondé BuzzFeed, en Inde, en 2014 et en a été la rédactrice en chef pendant quatre ans, mettant sur pied une équipe et une marque qui défendent les valeurs progressistes, l’authenticité et la justice sociale parmi des millions de jeunes en Inde. Mme Jha a étudié la rédaction à l’Université de Columbia, et elle a 27 ans.
Les récompenses ayant été remises à la féministe panafricaine Aya Chebbi ne se comptent plus. Première émissaire de l’Union africaine pour la jeunesse, elle est aussi la plus jeune diplomate à être entrée au cabinet du Président de la Commission de l’Union africaine. On lui doit la création de plusieurs plateformes, dont le Youth Programme of Holistic Empowerment Mentoring (Y-PHEM), l’Afrika Youth Movement (AYM) et Afresist. Mme Chebbi a été membre du conseil d’administration de CIVICUS World Alliance for Citizen Participation, du Conseil mondial pour les réfugiés et de la Commission indépendante d’Oxfam sur les comportements sexuels répréhensibles.
Elle est devenue une blogueuse de renommée mondiale pendant la révolution tunisienne, avec son blogue Proudly Tunisian. Ses blogues ont notamment été publiés sur le site OpenDemocracy et sur celui d’Al-Jazeera. Elle a depuis parcouru le continent africain pour venir en aide à des milliers de leaders et de militants de mouvements sociaux, et pour contribuer à leur formation en matière de mobilisation, de blogue, de leadership et de non-violence, et elle continue à parcourir le monde à titre d’universitaire, de mentor, de conférencière et de militante.
En 2012, Mme Chebbi a reçu une bourse Fulbright de l’Université Georgia Southern et, en 2015, une bourse Mo Ibrahim pour l’achèvement d’une maîtrise en politique africaine à l’École d’Études orientales et africaines (SOAS) de l’Université de Londres. Elle a été reconnue en 2016 et en 2018 parmi les 100 personnes africaines de moins de 40 ans les plus influentes au monde. En 2016, Mme Chebbi a reçu le prix Inspirational Woman of the Year remis par Women4Africa, en 2017 le prix Pan-African Humanitarian Award remis par Pahawards et, en 2018, le prix Young Talent of the year remis par UNLEASH Festival.
June Eric-Udorie est écrivaine et militante féministe établie en Grande-Bretagne. Elle est journaliste et blogueuse pour The Guardian et le New Statesman, ainsi que pour Cosmopolitan. In 2016, la BBC l'a inscrite à son palmarès des 100 femmes les plus inspirantes et les plus influentes. Mme Eric-Udorie a lancé une pétition couronnée de succès pour l'inclusion de l'étude du féminisme dans le programme d'études en politique de niveau A au Royaume-Uni, et elle a été membre du Plan UK’s Youth Advisory Panel. Elle est également ambassadrice de la lutte à la MGF pour Plan UK et attachée de presse jeunesse pour l’organisme Integrate Bristol. Mme Eric-Udorie a été mise en candidature pour le prix Young Commentariat of the Year en 2015, ainsi que pour le Words By Women Award, également en 2015, et le PRECIOUS Awards pour le leadership. Elle a aussi été sélectionnée comme rédactrice en chef stagiaire pour Random House.
Alencia Johnson est une leader visionnaire, une stratège et une commentatrice culturelle très populaire. Elle est également directrice de la mobilisation du public pour Planned Parenthood Federation of America et pour le Planned Parenthood Action Fund, où elle fait appel à des personnalités du monde de la politique, des médias, du divertissement et des entreprises pour influencer l'opinion publique et changer les perceptions relatives aux droits génésiques, particulièrement parmi les communautés de couleur et les jeunes gens. Elle fait partie de la liste des 100 personnes afro-américaines les plus influentes (« Power 100 ») publiée par le magazine EBONY et du palmarès « 40 Under 40 » du magazine PRWeek. Mme Johnson conseille des organisations, des marques et des particuliers sur les stratégies à adopter afin de vraiment mobiliser les femmes et les communautés de couleur.
Elle a créé le département des communications locales de Planned Parenthood Federation of America, qui est responsable des campagnes de communication nationales visant à mobiliser les communautés de couleur et les nouveaux auditoires, en particulier parmi les Afro-Américaines et Afro-Américains, les Sud-Américaines et Sud-Américains, les jeunes ainsi que les communautés confessionnelles et LGBTQ. Elle a également coordonné les stratégies de communication avec les responsables des campagnes des candidats appuyés par le Planned Parenthood Action Fund.
On a pu voir Mme Johnson sur les réseaux MSNBC, NewsOne, BET et Huffington Post Live, et elle a fait l’objet d’articles dans les publications NPR, Washington Post, ESSENCE et bien d’autres. Elle a également figuré au palmarès « The Root 100 » des leaders noirs influents pour son rôle de militante, ainsi qu’au palmarès « Champion in PR » publié par PRWeek.
Deneka Thomas est une jeune leader de Women Deliver (cohorte de 2018) originaire de Trinité-et-Tobago. C’est une poète et écrivaine, une éducatrice artistique et une militante de renommée internationale. Mme Thomas est aussi responsable de programme pour l’organisme Girl Be Heard de Trinité-et-Tobago. Elle est membre d’un comité du Caribbean Regional Youth Council et elle a été publiée dans des ouvrages écrits et en ligne; elle travaille actuellement à son premier recueil de poèmes.
Mme Thomas est la championne nationale en titre du 2018 National Grand Slam, poète résidente et artiste enseignante pour The 2 Cents Movement. Elle agit également comme conseillère avisée auprès des jeunes par l'entremise de divers clubs de poésie d'écoles secondaires de Trinité-et-Tobago. Sa passion pour l'autonomisation des jeunes par l'art et la poésie l'a amenée à créer des programmes d'études et d'activités de diffusion pour les jeunes avec divers organismes, et à participer à la création de divers programmes.
À titre de militante, Mme Thomas est fière de diriger l'une des organisations les plus prometteuses dans son pays, animée par des femmes et au service des femmes. Elle a participé à de nombreuses campagnes et initiatives qui font la promotion de l'égalité et des droits de la personne. Elle se consacre à la fois à la défense des droits des femmes et de la communauté LGBT, à l'environnementalisme et à la découverte de la culture et de la diaspora. Elle s’est inspirée de sa passion pour la défense des droits des femmes et de son amour pour l'écologie afin de créer sa propre identité écoféministe.
Cleo Kambugu is a Ugandan trans activist and the Director of Programmes at Africa's first Indigenous activist LGBTIQ and sex worker focused fund, UHAI EASHRI. UHAI works to a resource sex worker, sexual and gender minority organizing in Eastern Africa through flexible grantmaking, capacity support and support for convening. It works to resource organizing in three languages in seven countries - Tanzania, Rwanda, Burundi, Ethiopia, DRC, Kenya and Uganda.
Cleo currently co-chairs the Global Philanthropy Project’s trans working group; serves on Astraea Lesbian Foundation's Activist Advisory Board; has facilitated conversations that led to the formation of the International Trans Fund and ISDAO, the West African LGBTIQ activist fund; and she currently sits on the advisory board for Transgender Europe's Trans Violence Tracking and Trans Murder Monitoring Project.
Prior to her 11 years in philanthropy and activism, Cleo worked with the trans community in Uganda to advocate for affirmative trans health services. Her documentary, The Pearl of Africa is available on the Netflix platform and has received global accolades and has been used locally and globally by activist groups to raise visibility about transhealth.
Cleo loves farming and has a degree in agriculture with a focus on Plant Pathology. Her passion to understand the genetic basis of sex and gender drove her to pursue an M.Sc. in molecular biology and biotechnology.
Les jeunes changent le monde d’aujourd’hui et façonnent la réalité de demain. En prenant la parole, en remettant certaines normes en question et en bâtissant des réseaux, de jeunes militantes et militants introduisent des changements positifs dans leur milieu, leur pays et le monde. La programmation de WD2019 accorde une large place aux jeunes. Cette séance mettra pour sa part l’accent sur la nécessité d’intégrer ceux-ci aux politiques et aux programmes ayant une incidence sur leur vie et leur avenir. Il est essentiel que des changements soient opérés sur la scène mondiale pour favoriser l’engagement des jeunes, car comme on le sait, leur apport est essentiel à la création d’un avenir égalitaire. Il est temps de suivre leur exemple.
Tout n’est pas terminé; il y a encore beaucoup de travail à faire. S’il existe une opposition aux enjeux en cause, nous voyons aussi poindre à l’horizon de nombreuses occasions de faire progresser l’égalité entre les sexes et d’agir positivement…
Catherine Fiankan-Bokongaest une journaliste engagée qui défend la liberté d’expression et l’égalité entre les sexes. Elle est fondatrice et rédactrice en chef de la revue suisse Klvin Mag, correspondante en Suisse pour France 24 (une chaîne de télévision française internationale)et pour CGTN-Français (la chaîne internationale chinoise en français). Elle est vice-présidente du Club Suisse de la Presse. Elle est également animatrice et productrice de résumés de nouvelles télévisées.
Catherine est journaliste à la télévision et à la radio, aussi journaliste de presse, spécialisée en politique africaine et dans les enjeux qui touchent les femmes. Elle est basée à Genève depuis 1999. Elle a couvert de nombreux conflits armés en Afrique et a animé des séminaires avec des journalistes de l’Afrique de l’Ouest afin de les sensibiliser à l’importance de livrer desinformations non-partisanes.
Elle participe régulièrement, en tant que conférencière et modératrice, à des conférences de haut niveau portant sur la sécurité, les secours humanitaires, les soins de santé, les échanges commerciaux, la culture et les questions relatives aux femmes. Ellea interviewé de nombreux leaders mondiaux.
Elle collabore souvent avec des fondations ou des ONG internationales afin de promouvoir la paix, la sécurité et la coopération internationale par des initiatives en éducation et enformation. Elle a été élue vice-présidente de l'Association des correspondants accrédités aux Nations Unies à Genève (ACANU).
Catherine est née à Genève (Suisse) d’un père originaire de la République démocratique du Congo et d’une mère flamande native de Belgique.
L’honorable Maryam Monsef est députée de Peterborough-Kawartha et ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l’Égalité des genres du Canada.
Candidate à la mairie de Peterborough en 2014, elle est ensuite devenue la première femme députée du comté de Peterborough-Kawartha, la première membre du Parlement d’origine afghane dans l’histoire canadienne, et la première musulmane nommée ministre du Cabinet fédéral.
Organisatrice communautaire d’expérience, la ministre Monsef a œuvré, au fil des ans, auprès d’un éventail d’organismes locaux, dont le conseil d’administration du YWCA de Peterborough Haliburton, le Groupe de recherche d’intérêt public de l’Ontario et le New Canadians Centre. Elle a aussi été vice-présidente du YWCA dans sa circonscription. Elle a de même siégé au sein de plusieurs conseils et comités consacrés à la promotion de la justice sociale et économique. Elle a par ailleurs fondé la Red Pashmina Campaign, une initiative visant à recueillir des fonds pour soutenir l’éducation des filles et des femmes afghanes.
À titre de ministre des Femmes et de l’Égalité des genres, elle a supervisé la transition qui a fait passer l’organisme Condition féminine Canada au statut de ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, et elle a obtenu d’importants investissements au profit du mouvement canadien pour l’égalité entre les sexes, dont plus de 200 millions de dollars pour la prévention de la violence fondée sur le sexe, et 100 millions destinés à renforcer les capacités des organismes pour femmes de tout le pays. Elle a lancé la toute première stratégie fédérale pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe et collaboré avec le ministre des Finances pour s’assurer que les principes de la budgétisation sensible aux sexes soient appliqués à l’ensemble des budgets fédéraux. En partenariat avec la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail et le président du Conseil du Trésor et ministre du Gouvernement numérique, elle a élaboré et fait adopter un projet de loi historique sur l’équité salariale proactive dans les secteurs de compétence fédérale.
La ministre Monsef habite Peterborough depuis 1996 et détient un baccalauréat en psychologie de l’Université Trent. Elle parle l’anglais, le persan et le dari, tout en poursuivant son apprentissage du français.
Raven Lacerte est fière de faire partie des Premières Nations Carrier Sekani et d’appartenir au Grizzly Bear Clan. Elle est cofondatrice et ambassadrice de la Moose Hide Campaign, une campagne nationale populaire visant à mettre fin à la violence faite aux femmes et aux enfants autochtones et non autochtones. Mme Lacerte pratique la chasse ainsi que plusieurs autres activités culturelles et cérémoniales de tradition autochtone. Elle est la FIÈRE mère d’une fille, Cedar Sus, et la conjointe de Dominic Paul!
Saadia Zahidi est responsable de l’éducation, de l’égalité des sexes et du travail, et elle membre du comité exécutif du Forum économique mondial (FEM). Elle est coauteure des rapports du Forum sur l’avenir de l’emploi, sur l’écart entre les sexes dans le monde et sur le capital humain dans le monde. Mme Zahidia a remporté le prix Financial Times et le prix McKinsey Bracken Bower pour les jeunes auteurs du monde des affaires en 2014 pour sa proposition de livre, Womenomics in the Muslim World. Elle est aussi l’auteure de Fifty Million Rising, publié l’an dernier. En 2013 et 2014, elle a fait partie des 100 femmes honorées par la BBC.
Mme Zahidi a grandi au Pakistan. Elle est titulaire d’un baccalauréat en économie du Smith College, d’une maîtrise en économie internationale de l’Institut universitaire de Genève et d’une maîtrise en administration publique (MPA) de l’Université Harvard.
Arthur Erken s’est joint au UNFPA en 1993 et, depuis, il a occupé des postes de plus en plus importants au sein de l’organisation, tant du côté des politiques (Secrétariat du CIPD; Division des services techniques et de l’évaluation; Bureau du directeur général) que du côté des programmes (Division des États arabes et de l’Europe; Division de l’Afrique; Division de l’Asie et du Pacifique.) Il a œuvré au siège social et sur le terrain.
Depuis avril 2015, il dirige la Division des communications et des partenariats stratégiques. Il a été aussi représentant du FNUAP au Vietnam, où il a assuré un leadership et une direction stratégiques au sein du programme et du bureau pour ce pays. Auparavant, il avait été représentant du FNUAP au Bangladesh, où il a fait de l’organisation un chef de file en matière de santé maternelle et de prévention de la violence contre les femmes.
Arthur Erken est originaire des Pays-Bas et est titulaire d’une maîtrise en anthropologie culturelle. Il est marié et père de deux filles.
Emilienne est mexicaine et possède plus de 25 ans d’expérience en tant que militante et consultante au sein d’organisations locales et internationales de défense des droits des femmes. De 2000 à 2009, elle a occupé le poste de directrice générale du Mexican Women’s Fund : Semillas. Au sein de Semillas, Emilienne a contribué à une augmentation très substantielle du financement et de l’octroi de subventions pour cet organisme, ainsi qu’à la mise sur pied de son fonds de dotation. Sa plus remarquable réalisation a consisté à promouvoir une culture de la philanthropie au Mexique et à contribuer à l’établissement d’un réseau local de donateurs individuels (Red MIM) et institutionnels. Depuis 2010, Emilienne est directrice générale de Prospera — International Network of Women’s Funds. Prospera détient 38 fonds destinés aux femmes répartis partout dans le monde.
Emilienne a siégé au cours de sa carrière au sein de plusieurs conseils d’administration d’organisations locales et internationales, telles que le Movimiento Ciudadano por la Democracia México (1998-2005), et le Women’s Funding Network (2001-2008). Elle est aussi membre du conseil d’administration d’El Poder del Consumidor au Mexique et elle occupe la présidence de l’Institute of Leadership Simone de Beauvoir. En 2005, Emilienne a reçu le E-News XXI Century Leaders Award.
Lopa Banerjee est directrice de la Division de la société civile d’ONU Femmes. Elle dirige les travaux d’ONU Femmes ayant trait au partenariat avec des groupes de défense des droits des femmes et des réseaux de la société civile. Elle veille aussi au soutien et au renforcement de ces groupes et réseaux et s’assure qu’ils ont voix au chapitre dans des discussions sur des politiques mondiales, régionales et nationales. Les travaux de Mme Banerjee portent sur l’établissement de partenariats avec des organismes de la société civile dans le but d’influencer les mesures prises à l’échelle mondiale en matière d’égalité entre les sexes, en particulier pour ce qui est de l’établissement de normes, des discussions sur les politiques et de la responsabilisation des intervenants. Experte des questions liées au genre et aux droits de la personne, Mme Banerjee possède une feuille de route étoffée dans le domaine des politiques sociales et de la gouvernance en Asie et en Afrique. Elle a en outre travaillé pendant plus de trois décennies en développement international, en défense des politiques, en communication et en création de partenariats dans divers pays du monde, à l’ONU et dans le secteur privé. Mme Banerjee se spécialise dans la défense et l’analyse de politiques féministes et dans la mise sur pied et la consolidation de partenariats inclusifs. Elle habite à New York.
Tout n’est pas terminé; il y a encore beaucoup de travail à faire. S’il existe une opposition aux enjeux en cause, nous voyons aussi poindre à l’horizon de nombreuses occasions de faire progresser l’égalité entre les sexes et d’agir positivement sur la santé et les droits des filles et des femmes. Au cours de cette séance, nous évoquerons le fait que lorsque les circonstances, les mouvements et les investissements sont coordonnés et au même diapason, il en résulte un potentiel de progrès hors du commun. Nous examinerons la voie à suivre en établissant notamment des liens entre WD2019, le sommet du G7 en France, la 25e CIPD, Beijing+25 et d’autres événements politiques incontournables. Enfin, nous discuterons des progrès exponentiels que nous pourrions accomplir en misant sur le financement, l’engagement et la motivation.
Joignez-vous à nous pour souligner la clôture de la Conférence Women Deliver 2019 à l’occasion d’une séance plénière où nous nous réunirons pour réfléchir et célébrer. Nous passerons en revue les faits saillants de WD2019 et prendrons…
Chmba (Ellen Chilemba) est une DJ, productrice et activiste. Elle est la fondatrice de Tiwale, un centre pour femmes qui offre des possibilités économiques et l’accès à l’éducation aux filles et aux femmes du Malawi. Chmba a créé Tiwale alors qu’elle n’avait que 17 ans afin de mettre fin au cercle vicieux du mariage des enfants. Tiwale est venu en aide à plus de 250 femmes en leur offrant des formations scolaires et professionnelles. Chmba se consacre maintenant principalement à la gestion d’espaces sécuritaires d’apprentissage et de rassemblement des Africains membres de la communauté des LGBTQ+.
En reconnaissance de son travail, elle a été nommée « College Woman of the Year » par le magazine Glamour et retenue dans le palmarès des 30 entrepreneurs africains de moins de 30 ans les plus prometteurs du magazine Forbes. Elle a également gagné le prix Ashoka Future Forward et été admise au sein des « Goalkeepers » de la Fondation Gates. Elle a de plus été nommée Youth Advocate de l’organisme Global Citizen, ambassadrice de l’organisme One Young World, lauréate du prix des jeunes du Commonwealth pour l’excellence dans le travail de développement et du prix Powell Exemplary Leader.
Journaliste et communicatrice primée, Femi Oke est cofondatrice de Moderate the Panel, service de modérateurs provenant de divers horizons. Établie à Washington, elle anime l’émission d’actualités interactive The Stream, à Al Jazeera anglais, est correspondante pour la série documentaire Fault Lines, d’Al Jazeera, et collaboratrice spécialisée en médias sociaux pour l’émission d’information du midi Here and Now, de la National Public Radio.
La qualité de ses reportages a été reconnue par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’African Communications Agency et InterAction. À partir des années 1980, Mme Oke a travaillé pour la télévision et la radio de la BBC, Sky TV, tous les réseaux de télévision terrestre du Royaume-Uni, CNN et la radio publique des États-Unis. À titre de modératrice professionnelle, elle a présidé des événements de calibre mondial, dont les Journées européennes du développement pour la Commission européenne, le déjeuner de célébration de la NBA Afrique pour la National Basketball Association des États-Unis, et à l’historique Barbershop Conference, tenue au Siège de l’Organisation des Nations Unies. Comme Mme Oke adore recevoir des commentaires lorsqu’elle anime des événements en direct, soyez prêt à faire partie du programme si vous envoyez un gazouillis à @FemiOke.
Sophie Grégoire Trudeau est une ardente défenseure de l’égalité des sexes et la mère de trois jeunes enfants. Au cours des 15 dernières années, elle s’est impliquée dans plusieurs causes, comme conférencière et mentor, notamment par rapport à l’estime de soi chez les adolescentes, aux droits et libertés des femmes et des filles, aux troubles alimentaires et à la santé mentale.
En 2013, elle est devenue la lauréate du prix de reconnaissance du Comité national d’ONU Femmes-Canada pour ses contributions à la cause des droits de la personne. En 2018, elle a reçu le Prix d’action humanitaire de l’Association des Nations unies de New York. Dans le cadre de ses activités de promotion des droits de la personne
Sophie a été nommée personne d’influence de la campagne « Deliver for Good » de l’organisme Women Deliver. Sophie travaille actuellement comme porte-parole officielle de la fondation Fillactive et de l’initiative « Parce que je suis une fille » de Plan Canada et est maintenant ambassadrice et alliée pour l’organisme Unis Bien-être.
Sa passion pour le plein air et sa personnalité énergique se reflètent dans son rôle de mère. Sophie partage beaucoup de moments avec sa famille en plein air, pratiquant une multitude de sports. Elle a eu l’honneur de devenir la 100e membre de l’initiative « Femmes pour la nature » de Nature Canada, en reconnaissance de ses actions pour la nature. Son engagement à transmettre cette passion aux Canadiens se manifeste également dans son rôle de guide honoraire des familles pour Parcs Canada.
Parfaitement bilingue, Sophie a étudié le commerce à l’Université McGill et elle détient un baccalauréat des arts en communication de l’Université de Montréal. Elle a obtenu un autre diplôme à l’École de radio et de télévision Promédia de Montréal. Après ses études, elle a travaillé dans la vente et la publicité avant de devenir journaliste à la télévision et à la radio.
Sa curiosité naturelle et son ouverture à l’égard de la spiritualité l’ont convaincue de poursuivre l’étude du hatha yoga et d’obtenir une certification dans la discipline. Elle a également reçu sa certification d’enseignante du yoga kundalini « Radiant Child » pour les enfants, et elle a offert des cours à titre de bénévole dans une école publique près de chez elle.
Katja Iversen est la présidente et directrice générale de Women Deliver — une organisation internationale de premier plan pour la promotion de l’investissement dans l’égalité entre les sexes et dans la santé et les droits des filles et des femmes. Women Deliver se concentre en particulier sur la santé et les droits maternels, sexuels et reproductifs. Mme Iversen est une experte de renommée mondiale en développement, en défense des droits et en communication. Elle a travaillé pendant plus de 25 ans avec des ONG, des entreprises et des agences des Nations Unies. Par le passé, elle a occupé le poste de chef des communications stratégiques et de la défense des intérêts publics à l’UNICEF, après avoir dirigé, pendant près de six ans, l’équipe chargée des communications et de la défense des droits en matière de santé reproductive au sein du FNUAP. Elle détient une maîtrise en communications et un baccalauréat en administration publique, ainsi que des certificats en gestion, en résolution de conflits et en développement international. Mme Iversen a œuvré dans le développement mondial pendant plus de 20 ans. Elle possède un vaste réseau au sein de l’ONU, des communautés de développement et des médias internationaux. Elle a conseillé et formé de nombreux dirigeants membres de Fortune 500 sur la gestion et les communications transculturelles. Elle est membre du Conseil consultatif sur l’égalité des sexes du G7 pour le président Macron, du conseil consultatif sur le développement durable de Unilever, du MIT Women & Technology Solve Leadership Group, ainsi que du réseau des Champions internationaux de l’égalité des sexes. Récemment, elle a reçu le titre de Danoise de l’année 2018 et a été nommée parmi les dix premières personnes dans la liste Apolitical des 100 personnes les plus influentes en matière de politiques sur le genre. Elle est aussi une conférencière très recherchée.
Girl Be Heard développe, amplifie et célèbre les voix de jeunes femmes par des créations théâtrales socialement responsables. Jessica Greer Morris, fondatrice, PDG et directrice administrative, sera accompagnée des artistes Chelsea Allison, Camryn Bruno, Halle Paredes et Breani Saintonge (alias Purrsian White) qui illumineront la scène de Women Deliver avec leurs poèmes récités originaux, des raps.
Girl Be Heard (GBH) organise des programmes après l’école et le week-end à New York et à Trinité-et-Tobago. GBH aide nos jeunes à prendre leur vie en main. Notre programme d’études et notre méthodologie sont conçus pour créer des espaces sûrs, amusants et stimulants où s’exprimer, pour développer les talents individuels (écriture, rap, théâtre, danse de variétés, chant) et pour donner aux jeunes l’occasion de « se faire entendre », lors de spectacles à micro ouvert et de spectacles de groupe pendant leur première année avec nous. L’autonomisation économique est au cœur de notre travail. Après un an, nos artistes et nos militantes (âgées de 13 ans et plus) sont payées 15 $ l’heure et plus pour la conception et l’exécution de leurs œuvres originales.
En tant que collectif théâtral, GBH utilise l’art du spectacle et la narration pour catalyser le changement autour des problèmes systémiques liés aux droits de la personne, auxquels nos jeunes sont confrontés, à l’échelle locale et internationale. Après nous être produites dans huit pays (Bermudes, Bosnie‑Herzégovine, Canada, Danemark, Suisse, Taiwan, Trinité-et-Tobago, Royaume‑Uni, États‑Unis), nous savons par expérience qu’une femme sur trois a été ou sera victime de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie. Les arts de la scène permettent aux survivantes qui font partie de notre collectivité de se remettre de leurs malheurs dans un lieu où elles peuvent guérir et s’exprimer (si elles le désirent et quand elles le veulent).
Angélique Kidjo, lauréate de trois prix Grammy, est l’une des plus importantes artistes de la scène musicale internationale. Le magazine Time la considère comme la « première diva africaine » et le journal The Guardian l’a classée parmi les 100 femmes les plus influentes au monde. Sa capacité unique de marier les traditions béninoises aux courants musicaux modernes, ainsi que sa voix puissante, l’ont amenée à se produire par-delà les frontières du continent africain, passant de l’Olympia au Carnegie Hall. Au-delà de ses talents d’artiste, Mme Kidjo a également été reconnue pour son remarquable engagement humanitaire. En 2006, elle a créé la Fondation Batonga, un organisme à but non lucratif qui cherche à rendre autonomes les filles et les jeunes femmes vulnérables du Bénin, son pays natal. Son indéfectible engagement envers les enfants démunis du monde lui a valu d’être nommée ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF et de recevoir le prix Ambassadeur de la conscience d’Amnesty International.
Joignez-vous à nous pour souligner la clôture de la Conférence Women Deliver 2019 à l’occasion d’une séance plénière où nous nous réunirons pour réfléchir et célébrer. Nous passerons en revue les faits saillants de WD2019 et prendrons le pouls de la participation aux activités satellites qui se sont déroulées partout dans le monde. Nous discuterons également du fait qu’au terme de la conférence, chacune et chacun d’entre nous devra s’employer à utiliser son pouvoir – et à l’utiliser pour faire le bien. Ce sera l’occasion de consolider nos engagements dans une ambiance joyeuse – et de nous quitter sur de la bonne musique!
Soyez parmi les premiers à connaître les nouveaux développements, les noms des conférenciers invités et les nouvelles possibilités offertes.