Soyez parmi les premiers à connaître les nouveaux développements, les noms des conférenciers invités et les nouvelles possibilités offertes.
Avant de pouvoir tracer une voie à suivre, nous devons d’abord dresser un état des lieux de l’égalité entre les sexes, ainsi que de la santé et des droits des femmes et des filles dans le monde. Cette séance vise à examiner, sous l’optique…
Justin Trudeau est le 23e premier ministre du Canada. Il est aussi ministre des Affaires intergouvernementales et ministre de la Jeunesse. Sa vision du Canada est celle d’un pays où chacun a une chance égale et réelle de réussir. Ses expériences d’enseignant, de père, de leader et de militant pour les jeunes sont à la base de son dévouement envers les Canadiens – et de son engagement à faire du Canada un endroit où chacun peut bénéficier des opportunités qui lui permettent de prospérer.
Avant de se lancer en politique, Monsieur Trudeau a passé plusieurs années à enseigner le français, les mathématiques et d’autres matières à Vancouver. Son travail d’enseignant lui a permis d’avoir un effet positif sur la vie des jeunes. Encore aujourd’hui, il est déterminé à faire résonner leurs voix, en classe comme sur la Colline du Parlement.
Justin Trudeau est entré en politique pour effectuer des changements qui bénéficient à tous les Canadiens. En 2007, il a fait une campagne locale qui était ancrée dans sa communauté pour remporter l’investiture du Parti libéral dans la circonscription de Papineau, à Montréal. Il a été élu en 2008, puis réélu en 2011 et en 2015. Il a été élu chef du Parti libéral en avril 2013. Sa campagne à la direction visait à créer un nouveau mouvement de Canadiens progressistes à l’échelle nationale, et elle a incité des centaines de milliers de Canadiens à s’impliquer en politique, la plupart pour la toute première fois. Il a travaillé en étroite collaboration avec son équipe afin d’élaborer un plan pour créer des emplois, faire croître l’économie et renforcer la classe moyenne. Sous sa direction, la plateforme libérale a mis l’accent sur la création d’opportunités économiques égales pour tous, le respect et la promotion de la liberté et de la diversité et la création d’un gouvernement plus démocratique, qui représente le plus fidèlement possible les Canadiens.
À titre de premier ministre, Justin Trudeau dirige un gouvernement qui travaille quotidiennement sans relâche en vue de bâtir une économie qui bénéficie à la classe moyenne et à ceux qui travaillent fort pour en faire partie. Son équipe concentre ses efforts sur la création d’emplois, la richesse de la diversité en tant qu’atout du Canada, la lutte contre les changements climatiques et la réconciliation avec les peuples autochtones. Féministe convaincu, il a constitué, pour la première fois dans l’histoire du Canada, un conseil des ministres fondé sur la parité hommes-femmes.
Justin Trudeau est l’époux de Sophie Grégoire, ancienne animatrice de radio et télévision au Québec. Mariés en 2005, ils sont les heureux parents de Xavier, Ella-Grace et Hadrien.
En 2005, Anna Rosling Rönnlund a fondé Gapminder en collaboration avec Hans Rosling et Ola Rosling. L’énoncé de mission de Gapminder est de combattre l’ignorance dévastatrice par une vision du monde basée sur des faits et compréhensible par chacun. Anna a conçu l’interface utilisateur de l’outil Trendalyzer, un diagramme à bulles dynamique qui est utilisé par des millions d’étudiants dans le monde pour comprendre l’évolution du développement à l’échelle internationale. Google a fait l’acquisition de cet outil et Anna a travaillé dans cette entreprise, à Mountain View, en Californie, en tant que conceptrice principale de produits conviviaux de 2007 à 2010. Elle a amélioré les résultats de recherche de données publiques, élaboré des outils d’exploration de données pour Public Data et inventé un diagramme à bulles dynamique (Motion chart) pour les feuilles de calcul de Google (Sheets). En 2010, Anna est revenue chez Gapminder pour développer de nouveaux outils d’enseignement gratuits. Elle est aujourd’hui vice-présidente de l’entreprise, responsable de la conception et de l’expérience utilisateur et fait partie du conseil d’administration. Elle est titulaire d’une maîtrise en sociologie et d’un baccalauréat en photographie.
Anna a aussi créé Dollar Street, la plus grande banque de photos accompagnées de renseignements basés sur des données locales. Dollar Street compte près de 30 000 photos et 10 000 vidéoclips, qui peuvent être consultés avec une licence Creative Common. Anna a écrit l’ouvrage Factfulness en collaboration avec Ola et Hans (publié en avril 2018).
Journaliste de CNN titulaire de plusieurs distinctions, Isha Sesay a couvert les principaux évènements de la dernière décennie – tout particulièrement ceux liés à l’injustice sociale et à ses conséquences sur les femmes, les filles et d’autres communautés marginalisées. Elle est aussi la fondatrice et présidente de W.E. (Women Everywhere) Can Lead, une organisation sans but lucratif installée dans son pays d’origine, la Sierra Leone, qui aide à l’éducation et à l’autonomisation des adolescentes afin qu’elles forment la prochaine génération de dirigeantes dynamiques. Isha Sesay termine actuellement son premier livre, qui porte sur l’enlèvement massif de 276 élèves nigérianes par le groupe terroriste Boko Haram en 2014. Leur situation critique a fait la une dans le monde entier et a suscité la création du mot-clic #BringBackOurgirls. Harper Collins publiera le livre – qui n’a pas encore de titre – l’an prochain.
Phumzile Mlambo-Ngcuka est secrétaire générale adjointe de l’Organisation des Nations Unies et directrice exécutive d’ONU Femmes. Entrée en fonction le 19 août 2013, elle possède une grande expérience et des connaissances étendues qui correspondent parfaitement à son poste; elle a voué sa carrière aux droits de la personne, à l’égalité et à la justice sociale. En Afrique du Sud, son pays natal, Madame Mlambo-Ngcuka a travaillé tant pour le gouvernement que dans la société civile et le secteur privé, et elle a participé activement à la lutte contre l’apartheid.
De 2005 à 2008, elle a été vice-présidente de l’Afrique du Sud et a supervisé des programmes de lutte contre la pauvreté qui consistaient à faire profiter les personnes les plus démunies, tout particulièrement les femmes, des bienfaits de la croissance économique. Auparavant, elle a été ministre des Ressources minières et de l’Énergie (1999 à 2005) et ministre adjointe au ministère du Commerce et de l’Industrie (1996 à 1999). Elle a siégé au Parlement de 1994 à 1996 au sein du
premier gouvernement démocratique d’Afrique du Sud.
Madame Mlambo-Ngcuka a commencé sa carrière en tant que professeure et a acquis une expérience internationale en tant que coordinatrice de l’Alliance mondiale des unions chrétiennes féminines à Genève, où elle a mis sur pied un programme international destiné aux jeunes femmes. Elle a créé la Fondation Umlambo, qui soutient le leadership et l’éducation. Elle défend depuis longtemps les droits des femmes et est membre de plusieurs organisations vouées à l’éducation, à l’autonomisation des femmes et à l’égalité des sexes.
L’honorable Maryam Monsef est députée de Peterborough-Kawartha et ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l’Égalité des genres du Canada.
Candidate à la mairie de Peterborough en 2014, elle est ensuite devenue la première femme députée du comté de Peterborough-Kawartha, la première membre du Parlement d’origine afghane dans l’histoire canadienne, et la première musulmane nommée ministre du Cabinet fédéral.
Organisatrice communautaire d’expérience, la ministre Monsef a œuvré, au fil des ans, auprès d’un éventail d’organismes locaux, dont le conseil d’administration du YWCA de Peterborough Haliburton, le Groupe de recherche d’intérêt public de l’Ontario et le New Canadians Centre. Elle a aussi été vice-présidente du YWCA dans sa circonscription. Elle a de même siégé au sein de plusieurs conseils et comités consacrés à la promotion de la justice sociale et économique. Elle a par ailleurs fondé la Red Pashmina Campaign, une initiative visant à recueillir des fonds pour soutenir l’éducation des filles et des femmes afghanes.
À titre de ministre des Femmes et de l’Égalité des genres, elle a supervisé la transition qui a fait passer l’organisme Condition féminine Canada au statut de ministère des Femmes et de l’Égalité des genres, et elle a obtenu d’importants investissements au profit du mouvement canadien pour l’égalité entre les sexes, dont plus de 200 millions de dollars pour la prévention de la violence fondée sur le sexe, et 100 millions destinés à renforcer les capacités des organismes pour femmes de tout le pays. Elle a lancé la toute première stratégie fédérale pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe et collaboré avec le ministre des Finances pour s’assurer que les principes de la budgétisation sensible aux sexes soient appliqués à l’ensemble des budgets fédéraux. En partenariat avec la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail et le président du Conseil du Trésor et ministre du Gouvernement numérique, elle a élaboré et fait adopter un projet de loi historique sur l’équité salariale proactive dans les secteurs de compétence fédérale.
La ministre Monsef habite Peterborough depuis 1996 et détient un baccalauréat en psychologie de l’Université Trent. Elle parle l’anglais, le persan et le dari, tout en poursuivant son apprentissage du français.
Joannie Marlene Bewa est médecin, chercheuse et militante pour la santé sexuelle et génésique des femmes. Elle a récemment été nommée jeune leader des Nations Unies pour les ODD par l'émissaire du Secrétaire général des Nations Unies pour la jeunesse afin de soutenir la mise en œuvre des objectifs de développement durable. En République du Bénin, elle a fondé la Young Beninese Leaders Association (YBLA), une organisation dirigée par des jeunes et des femmes qui, entre autres réalisations, a autonomisé et formé plus de 10 000 jeunes, filles et femmes grâce au développement des capacités, au mentorat en éducation sexuelle, en santé génésique, en leadership et en entrepreneuriat, et elle a reçu la Michelle Obama Young African Women Leaders Grant. La Dre Bewa est également chercheuse en santé publique au College of Public Health de l'Université de la Floride du Sud, et elle fait progresser la recherche scientifique sur la santé des femmes.
La Dre Bewa travaille à l'avancement des droits et de la santé des femmes dans le cadre de ses nombreuses fonctions et affiliations : elle est membre du conseil d'administration de Merck for Mothers, jeune leader de Women Deliver (cohorte de 2016), membre fondatrice du Youth Panel Benin de la FNUAP, et membre du regroupement des adolescentes et des jeunes du Partnership for Maternal, Newborn, Children's Health (PMNCH) de l'OMS.
La Dre Bewa a été inscrite par Melinda Gates sur sa liste des six femmes les plus influentes sur le thème de l'accès mondial à la contraception, en 2016, et récemment admise au sein des « Goalkeepers » de la Fondation Bill et Melinda Gates, et aussi nommée femme de l'année dans le cadre de la campagne ONE. Aux côtés du premier ministre canadien Justin Trudeau, elle a appuyé, à l'occasion de la Journée internationale des femmes, les initiatives de sensibilisation préconisant un engagement de 650 millions de dollars pour la santé des femmes dans le monde, et elle est l'une des porte-parole de la lettre ouverte dans le cadre de la campagne ONE en faveur des droits des femmes, qui a recueilli plus de 150 000 signatures en quelques jours.
Directrice générale d’Oxfam International, Winnie Byanyima est une figure de proue internationale de la lutte contre les inégalités économiques et de la défense des droits des femmes. Originaire de Mbarara, en Ouganda, elle s’est inspirée du courage des femmes de son village tout au long de sa carrière d’activiste. Winnie continue de soutenir les luttes pour les droits des femmes dans le monde. Elle a dirigé la direction Femmes, Genre et Développement de la Commission de l’Union Africaine et le bureau des politiques de développement du Programme des Nations unies pour le développement. En outre, elle a siégé au Parlement de l’Ouganda pendant onze ans.
Madame Byanyima a signé l’accord de paix de 1985 en Ouganda et a aidé à négocier et à promouvoir la participation des femmes dans les processus de paix de plusieurs pays africains. Toujours soucieuse de faire valoir le point de vue des femmes dans les questions fondamentales relatives au développement, elle a cofondé la Global Gender and Climate Alliance et a présidé un groupe de travail interinstitutionnel de l’ONU sur l’égalité hommes-femmes dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement et dans le dossier du changement climatique.
Madame Byanyima a fait partie d’un grand nombre de commissions et comités internationaux; elle est actuellement membre du Comité exécutif du Centre international de recherche sur les femmes. Elle est titulaire d’une maîtrise (M.Sc.) en génie mécanique et énergétique de l’Université de Cranfield et d’un baccalauréat (B.Sc.) en ingénierie aéronautique de l’Université de Manchester.
Avant de pouvoir tracer une voie à suivre, nous devons d’abord dresser un état des lieux de l’égalité entre les sexes, ainsi que de la santé et des droits des femmes et des filles dans le monde. Cette séance vise à examiner, sous l’optique du genre, les progrès et les revers qui jalonnent notre parcours vers l’atteinte des objectifs de développement durable. L’information sera présentée avec optimisme et réalisme, preuves et données à l’appui. Nous débuterons par une présentation générale, avant de lancer une discussion dynamique entre des leaders de la société civile, de l’ONU, du gouvernement et du secteur privé sur les possibilités et les défis qui s’annoncent.
Nous avons besoin d’outils permettant de recueillir et de gérer des données fiables, à jour et ventilées par sexe pour aider la population et les porte-parole à demander des comptes aux gouvernements. Pour réaliser des progrès en faveur des…
Son Altesse Royale se passionne pour la promotion de la santé, l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles. Elle s’est engagée à favoriser la reconnaissance et le respect de la santé et des droits sexuels et reproductifs des filles et des femmes, y compris l’accès à la planification familiale et la baisse de la mortalité maternelle et infantile, et à assurer leur mise en œuvre.
Son Altesse Royale Mary a été membre de l’équipe spéciale de haut niveau pour la Conférence internationale sur la population et le développement et appuie plusieurs agences et organismes internationaux, dont le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Europe, ainsi qu’un certain nombre d’organisations non gouvernementales danoises, dont le Conseil danois pour les réfugiés et Maternity Worldwide.
Son Altesse Royale est aussi une influenceuse de la campagne «Deliver for Good» de Women Deliver et est membre du Leadership Council de l’International Center for Research on Women (ICRW). Son Altesse Royale a été une ambassadrice de la Conférence Women Deliver de Copenhague en 2016.
En 2007, Son Altesse Royale a fondé The Mary Foundation, dont la mission consiste à lutter contre l’isolement social. Sous sa direction, la fondation rassemble des partenaires non traditionnels pour créer et gérer des projets et des programmes orientés sur la prévention, la création de possibilités et l’autonomisation des personnes et des groupes vulnérables qui se trouvent isolés sur le plan social. La fondation axe ses efforts sur la violence familiale, l’intimidation, le bien-être et la solitude.
Son Altesse Royale Mary est également une ambassadrice du Global Fashion Agenda et milite pour le développement durable dans l’industrie de la mode. Elle est fréquemment invitée à prendre la parole lors de conférences internationales et est membre honoraire de plusieurs associations.
Julie Gathoni Sumira Gichuru est une entrepreneure et une personnalité médiatique originaire du Kenya, qui investit dans les secteurs des médias, de la vente au détail d’articles de mode et du divertissement. Elle est administratrice indépendante chez Acumen Communication Limited et elle est membre et fiduciaire de l’Africa Leadership Initiative EA. Mme Gathoni Sumira Gichuru a entrepris sa carrière il y a 19 ans, et elle a œuvré dans les domaines de la radiodiffusion, de la presse écrite et des médias numériques. Elle a également mis sur pied un nombre impressionnant d’émissions de télévision, comme la première série télévisée d’enquête, The Inside Story sur le réseau de télévision kenyan; diverses émissions d’affaires publiques et politiques à NTV (Kenya), comme Showdown, On the Spot, You the Jury et The People’s Voice; la célèbre émission de nouvelles Sunday Live; l’émission sur la paix et la réconciliation Fist to Five, sur Citizen TV; la populaire émission spéciale sur la paix, Voices of Reason, après les élections.
Par l’intermédiaire d’Arimus Media Limited, Mme Gathoni Sumira Gichuru supervise maintenant la production de contenus africains de qualité comme Africa Leadership Dialogues, the Great Debaters Contest, ainsi que des séries de divertissement comme Maisha, Glam Show, Trading Bell, The Code et Shinda Washinde.
Alison Holder est directrice d’Equal Measures 2030, partenariat indépendant entre la société civile et le secteur privé, qui relie les données et les faits aux activités de défense des intérêts et à l’action de façon à susciter des progrès vers l’égalité des sexes. Le partenariat est une initiative commune d’organismes régionaux et mondiaux de premier plan de la société civile, du milieu du développement et du secteur privé : le Réseau des femmes africaines pour le développement et la communication (FEMNET), l’Asian-Pacific Resource and Research Centre for Women (ARROW), la Bill & Melinda Gates Foundation, Data2X, la Coalition internationale pour la santé des femmes, KPMG International, ONE, Plan International et Women Deliver.
Mme Holder possède près de 20 années d’expérience dans le milieu du développement international et au sein du secteur privé. Entre autres, elle a dirigé des activités liées aux politiques et à la défense des intérêts ainsi que des campagnes sur des dossiers comme l’inégalité, la justice fiscale, la reddition de comptes et la responsabilité des entreprises à ActionAId, Oxfam et Aide à l’enfance. Par ailleurs, elle a travaillé sur des projets de subsistance avec des groupes de femmes en Inde et des initiatives de développement de la petite entreprise en Afrique du Sud. Avant d’œuvrer dans le secteur du développement, Alison Holder s’est occupée de responsabilité sociale des entreprises et de services-conseils en stratégie d’affaires chez Accenture.
Elle possède une maîtrise ès sciences en développement international de la London School of Economics et un diplôme de premier cycle de la Richard Ivey School of Business, au Canada.
Julia Gillard a servi en tant que 27e première ministre de l’Australie de 2010 à 2013. À ce poste et à celui précédent de vice-première ministre, Madame Gillard a joué un rôle important dans la bonne gestion de l’économie australienne – la 12e plus importante au monde – pendant la crise financière mondiale. Elle a mis en place des politiques destinées à réformer le pays, notamment le système d’éducation national, de la petite enfance à l’université, et a lancé le tout premier projet national de prise en charge des personnes handicapées.
Madame Gillard a été la première femme à occuper les fonctions de première ministre et de vice-première ministre de l’Australie. En octobre 2012, elle a attiré l’attention du monde entier avec son discours au Parlement sur le traitement réservé aux femmes dans la vie publique et professionnelle.
En avril 2018, Madame Gillard a été nommée première présidente du Global Institute for Women’s Leadership au Kings College, à Londres. En 2014, elle a été nommée présidente du Partenariat mondial pour l’éducation, une organisation de premier plan s’employant à élargir l’accès à une éducation de qualité dans le monde. Madame Gillard est agrégée supérieure de recherche non résidente du Center for Universal Education à la Brookings Institution, à Washington.
Ephraim Kisangala est un jeune médecin ougandais ayant une expérience reconnue en matière de soins de santé dans les régions rurales et urbaines d'Afrique. Par l'intermédiaire d'une organisation locale, il a lancé des programmes itinérants de sensibilisation à la médecine dans les régions rurales de l'Ouganda tout en encadrant les futurs professionnels pour qu'ils s’intéressent aux soins de santé communautaires.
Le Dr Kisangala fait partie des jeunes leaders de Women Deliver (cohorte de 2016) et il a contribué à la rédaction de plusieurs documents de politique et programmes sur la santé génésique, l’hygiène menstruelle et la santé publique en général. La duchesse de Sussex, S.A.R. Meghan Markle, lui a récemment rendu hommage pour ses travaux sur l’hygiène menstruelle. Il a également mérité plusieurs prix comme le Windle Trust International Scholarship Award et le Global Voices Award.
Le Dr Kisangala a occupé différents postes de direction, dont celui de président de la Fédération des associations des étudiants africains en médecine (FAMSA) lorsqu'il était étudiant en médecine. Il termine actuellement une maîtrise en santé publique à l'Université de Bangor, au Royaume-Uni, dans le cadre d’une bourse d’études du Commonwealth.
À titre de directrice de cabinet et sherpa de l’OCDE au G7/G20, Gabriela Ramos appuie le programme d’action stratégique du Secrétaire général et assume la responsabilité des contributions de l’Organisation à l’agenda mondial, y compris le G20, le G7 et l’APEC. Elle dirige les initiatives relatives à la croissance inclusive et aux nouvelles approches face aux défis économiques, et supervise les travaux de l’OCDE ayant trait à l’emploi et aux affaires sociales (y compris les questions d’égalité entre les sexes).
En reconnaissance de ses efforts pour l’égalité entre les sexes, Mme Ramos a reçu en juin 2017 le prix Forbes de l’excellence entrepreneuriale. Elle a également été décorée de l’ordre national du Mérite par le président français en 2013. En mai 2018, elle a été ajoutée au palmarès de l’organisation mondiale Apolitical des personnes les plus influentes en ce qui a trait aux politiques mondiales en matière d’égalité entre les sexes, Gender Equality Top 100: The Most Influential People In Global Policy.
Avant de devenir chef de cabinet, Mme Ramos a occupé les fonctions de chef du centre de l’OCDE à Mexico pour l’Amérique latine. Elle a également occupé divers postes au sein du gouvernement mexicain, dont directrice des affaires économiques (et chargée des relations avec l’OCDE) pour le ministère des Affaires étrangères, ainsi que secrétaire technique au sein du Cabinet du ministre du Budget. Elle a par ailleurs été professeure d’économie internationale à la Universidad Iberoamericana et à l’Instituto Tecnológico Autónomo de Mexico. Mme Ramos est titulaire d’une maîtrise en politiques publiques de l’Université Harvard et récipiendaire des bourses d’études Fulbright et Ford MacArthur.
Âgée de 26 ans, Jayathma Wickramanayake a été nommée Envoyée spéciale pour la jeunesse par le secrétaire général des Nations Unies en juin 2017. Dans ses fonctions, Jayathma s’emploie à élargir les efforts d’engagement et de défense à l’égard des jeunes des Nations Unis dans quatre domaines de travail (le développement durable, les droits de la personne, la paix et la sécurité et l’action humanitaire) et agit en tant que représentante et conseillère du secrétaire général.
Originaire du Sri Lanka, Madame Wickramanayake a beaucoup travaillé dans le domaine du développement et de la participation des jeunes et a joué un rôle déterminant dans la transformation du secteur du développement des jeunes dans son pays d’origine.
Avant d’accepter ses nouvelles fonctions, Madame Wickramanayake a grandement contribué à la création du mouvement en faveur de l’engagement civique et politique des jeunes (appelé « Hashtag Generation »), en particulier des jeunes filles, au Sri Lanka. Auparavant, elle a plaidé en faveur du développement des jeunes au niveau international, notamment en tant que première jeune déléguée du Sri Lanka aux Nations Unies et en tant que jeune négociatrice en chef et membre du groupe de travail international des jeunes à la Conférence mondiale de la jeunesse 2014. Dans le cadre de cet évènement, elle a joué un rôle important dans l’intégration des jeunes dans le Processus d’après 2015 et dans la mise sur pied de la Journée mondiale des compétences des jeunes.
Nous avons besoin d’outils permettant de recueillir et de gérer des données fiables, à jour et ventilées par sexe pour aider la population et les porte-parole à demander des comptes aux gouvernements. Pour réaliser des progrès en faveur des filles et des femmes – et, par le fait même, de l’ensemble de la société –, il est nécessaire de disposer de données à la fois précises et ventilées par sexe qui alimenteront la défense des droits et orienteront les interventions. Au cours de cette séance plénière, nous discuterons et ferons la démonstration du pouvoir des données et de leur ventilation. Nous nous pencherons également sur la façon de mesurer le respect des engagements et d’inciter les gouvernements à honorer leurs promesses.
Les filles et les femmes sont souvent présentées comme des victimes, alors qu’en fait elles sont de puissantes agentes de changement. Au cours de cette séance, nous assisterons aux témoignages de survivantes de la violence fondée sur le sexe et…
Maasai originaire du Kenya, Nice Nailantei Leng’ete a remis en question les normes sociales dans sa communauté afin d’éliminer les pratiques néfastes des mutilations génitales des femmes (MGF) et du mariage des enfants. Par ses efforts et avec l’appui de l’AMREF, Madame Leng’ete a éduqué des aînés, des garçons et de jeunes hommes (appelés aussi Morans) en diffusant de nouveaux messages sur la santé et les droits sexuels et reproductifs. Elle a travaillé dans toute la communauté à l’élimination des MGF et à leur remplacement par d’autres rites qui préservent la célébration culturelle du passage à l’âge adulte pour les filles.
Madame Leng’ete est une porte-parole locale respectée et une jeune chef de file mondiale reconnue. En avril 2018, son nom a été ajouté à la liste (TIME 100) des cent personnes les plus influentes dans le monde. En février 2018, elle a été choisie en tant que jeune leader de Women Deliver. En mars 2018, elle a reçu le Prix Annemarie Madison. En 2016, elle a été une des lauréats du Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders et a reçu l’Inspirational Woman of the Year Award 2015 du ministère de la Délégation du Kenya. Madame Leng’ete est considérée comme une initiatrice du changement innovatrice dans le domaine de l’égalité entre les sexes.
Redi Tlhabi est une auteure et journaliste primée. Elle est l’animatrice de la plus importante émission de télévision d’actualités en Afrique, The Big Debate et fait partie du paysage télévisuel de l’Afrique du Sud. Elle a 20 ans d’expérience en animation d’émissions de radio et de télévision à heure de grande écoute. Sa chronique hebdomadaire est lue par des millions de personnes qui cherchent à saisir la complexité de la société sud-africaine. Elle a collaboré avec le Washington Post, CNN et la BBC. Elle a aussi animé une émission de télévision internationale très populaire sur Aljazeera, South to North, qui visait à approfondir les échanges entre les pays du Sud et les auditoires ailleurs dans le monde. Redi se présente comme une écrivaine féministe déterminée. Ses livres primés relatent les histoires de femmes fortes qui ont survécu à la violence sexuelle et que la société et le système de justice ont laissé tomber. Elle est une conférencière et modératrice recherchée sur les sujets touchant les femmes. Redi a récemment joué le rôle de modératrice au Discovery Leadership Summit, où elle s’est entretenue avec Caster Semenya, médaillée d’or aux Jeux olympiques, qui lutte actuellement pour son identité et le droit de pratiquer son sport. Elle a aussi modéré une discussion entre l’ex-premier ministre de l’Angleterre, David Cameron, et Oprah Winfrey. Redi se passionne pour tout ce qui se rapporte à la justice sociale et à l’émancipation économique des femmes. Quand elle ne travaille pas ou qu’elle n’écrit pas, elle se plaît à malmener son corps en participants à des ultramarathons.
Hadiqa Bashir est une militante pakistanaise de 17 ans, une féministe audacieuse, confiante, impulsive, optimiste et visionnaire qui remet en cause l’ordre patriarcal en s’attaquant au fléau du mariage des enfants et de la violence contre les femmes et les filles dans les régions tribales du Pakistan. Elle défend les principes du féminisme et de l’égalité des sexes afin de renforcer les capacités des adolescentes de sa communauté, ainsi que l’égalité de statut, des droits et des chances pour toutes les femmes et les filles de Khyber Pakhtunkhwa, au Pakistan. Les filles et les jeunes femmes ne peuvent plus être réduites au silence; elles marchent vers l’égalité avec espoir et détermination.
La vie de Mohamed est placée sous le signe de la résilience. Né en Sierra Leone, il a été témoin de l’assassinat de toute sa famille et a été enrôlé de force comme enfant soldat à l’âge de cinq ans. À 10 ans, il était orphelin, analphabète et sans-abri et avait déjà connu le viol.
À 14 ans (2007), Mohamed s’est installé dans la banlieue du New Jersey. À 25 ans, il est devenu un chef de file dans le domaine des droits de la personne. Aujourd’hui, il consacre sa vie à l’accès à l’éducation pour les enfants, quelles que soient leurs origines. Il aide actuellement à mettre en œuvre un programme en Sierra Leone, son pays d’origine, qui vise à scolariser plus de 100 enfants. En tant qu’ambassadeur mondial de la jeunesse (Global Youth Ambassador), il a aidé à obtenir 10 millions de signatures dans le cadre de l‘Up for School Campaign en demandant aux dirigeants présents à la 70e session de l’Assemblée générale des Nations Unies de tenir leurs promesses en matière d’accès à une éducation de qualité pour tous. Diplômé de la George Washington University Elliot School of International Affairs en 2015, Mohamed parle quatre langues, voyage énormément et consacre l’essentiel de son temps à souligner l’importance de l’éducation et les effets néfastes de la captivité. Récemment, il a prêté sa voix au groupe des défenseurs de la jeunesse du Partenariat mondial pour l’éducation afin de sensibiliser l’opinion aux domaines d’intérêt de l’organisme. Dès l‘automne 2018, Mohamed commencera sa première année d’études à l’école de droit de la Fordham University à New York.
Le dernier livre de Michael Kaufman, The Time Has Come: Why Men Must Join the Gender Equality Revolution, s’appuie sur son travail militant, de conseiller, de chercheur et d’éducateur qui vise à amener les hommes à promouvoir les droits des femmes et des filles, à mettre fin à la violence des hommes envers les femmes et à transformer la paternité. Au cours des 40 dernières années, il a travaillé dans 50 pays avec les Nations Unies, les gouvernements, les ONG et les organisations de femmes, les entreprises, les syndicats et les universités.
M. Kaufman est l’un des deux membres canadiens du conseil consultatif sur l’égalité des sexes du G7, en France. En 2017, il a reçu la Croix du service méritoire du Canada.
Il est le cofondateur de la Campagne du ruban blanc, l’effort le plus important dans le monde des hommes travaillant à mettre fin à la violence faite aux femmes. Il est agrégé supérieur de recherches pour l’institut Promundo établi à Washington D.C. Il est co-auteur du premier rapport State of the World’s Fathers.
M. Kaufman est l’auteur ou l’éditeur de neuf livres, dont deux romans. Il a deux enfants adultes et il vit à Toronto, au Canada.
Daniela Ligiero, Ph. D., est directrice administrative et chef de la direction de Together for Girls et présidente du comité exécutif de Global Partnership to End Violence Against Children. Elle a occupé les fonctions de vice-présidente de la Girls and Women’s Strategy à la Fondation des Nations Unies, et elle a orchestré l’intégration du principe d’égalité entre les sexes à la stratégie et aux programmes du PEPFAR par le Département d’État des États-Unis. Elle a aussi collaboré à la première stratégie mise au point par les États-Unis pour mettre un terme à la violence fondée sur le sexe dans le monde. Mme Ligiero possède un doctorat en psychologie du counseling de l’Université du Maryland. Elle parle couramment l’anglais, le portugais, l’espagnol et le français.
Hauwa, 18 ans, survivante de Boko Haram, est la lauréate du prix « Girls’ Champion » 2018 de l’organisme Too Young to Wed.
À 14 ans, alors qu’elle vient d’entamer ses études secondaires à Bama, au Nigéria, Hauwa voit un petit détachement de combattants du groupe islamiste militant Boko Haram faire irruption dans sa maison familiale au toit de chaume en exigeant qu’elle devienne l’une des épouses du groupe. Ses parents refusent et sont abattus sur-le-champ. Après avoir détruit son école, les insurgés kidnappent Hauwa et environ 150 autres filles du village, dont un grand nombre sont ses amies et compagnes de classe, et les emmènent à leur camp, retranché au cœur de la vaste forêt de Sambisa qui couvre 200 milles carrés.
Après deux ans de captivité et à près de neuf mois de grossesse, Hauwa réussit à s’enfuir, traversant la forêt et une série de villages anonymes, avant d’arriver dans la relative sécurité de la ville de Maiduguri. À peine quelques mois plus tard, elle racontait courageusement son histoire à la photojournaliste Stephanie Sinclair, lauréate du prix Pulitzer, et à l’organisme de bienfaisance Too Young to Wed, dans le cadre d’un projet transmédia publié par le magazine « Sunday Review » du New York Times. À la demande d’Hauwa, Too Young to Wed lui permet de se réinscrire à l’école, lui fournissant nourriture et vêtements.
En mars 2018, Hauwa prend l’avion pour la première fois de sa vie, à destination des États-Unis, où une fois de plus elle raconte bravement son histoire devant 32 membres du Congrès, ainsi que devant la Commission de la condition de la femme de l’ONU. Son plaidoyer à Washington et à New York a bénéficié d’une grande couverture médiatique, attirant l’attention de la communauté internationale sur le sort des « épouses » de Boko Haram et de milliers d’autres jeunes femmes et filles qui, à ce jour, demeurent en captivité.
Les filles et les femmes sont souvent présentées comme des victimes, alors qu’en fait elles sont de puissantes agentes de changement. Au cours de cette séance, nous assisterons aux témoignages de survivantes de la violence fondée sur le sexe et de personnes qui défendent leurs droits. Elles nous expliqueront comment elles s’emploient à créer des changements dans leur collectivité et à l’échelle mondiale. En prenant connaissance du parcours de personnes qui ont échappé à un mariage pendant leur enfance, qui se sont mobilisées contre la mutilation génitale féminine, qui ont vécu l’exode en tant que migrantes, qui ont survécu à Boko Haram et qui ont enduré les souffrances des enfants-soldats, nous explorerons le lien entre la violence fondée sur le sexe et l’inégalité entre les sexes. Enfin, nous évoquerons le pouvoir associé à l’autonomie corporelle et à la capacité d’agir.
La Banque mondiale estime que l’exclusion des femmes de la vie économique de leur pays représente un manque à gagner de 160 billions de dollars à l’échelle de la planète. Au cours de cette séance, nous vous présenterons des exemples d’investissements…
La Dre Moloi-Motsepe est une femme d’affaires et une philanthrope. Elle a amorcé sa carrière en médecine spécialisée dans la santé des femmes. Après avoir fondé la Motsepe Foundation en 1999, Mme Moloi-Motsepe et son mari Patrice Motsepe sont devenus le premier couple africain à se joindre à la campagne The Giving Pledge en 2013.
La vision philanthropique de Mme Moloi-Motsepe est guidée par les objectifs de développement durable établis par l’ONU, et ses projets portent principalement sur le développement communautaire et social. La Motsepe Foundation vise à habiliter les jeunes en leur donnant accès à l’éducation, à des ressources et à la possibilité d’acquérir des compétences. La fondation a notamment lancé un programme favorisant la présence des filles dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques. Mme Moloi-Motsepe et sa fondation organisent aussi régulièrement des tables rondes pour remettre en cause l’ordre patriarcal et promouvoir l’habilitation des femmes et les hommes. La fondation offre également son soutien aux initiatives d’entrepreneuriat social, en partenariat avec la Schwab Foundation et la Harvard Kennedy School.
Mme Moloi-Motsepe a par ailleurs fondé une entreprise vouée à la promotion de la mode et des textiles africains, notamment en organisant des semaines de la mode et en trouvant des débouchés commerciaux pour les stylistes africains.
Mme Moloi-Motsepe est membre des organisations suivantes :
- Harvard Kennedy Women’s Leadership Board
- International Women Forum of South Africa
- Cancer Association of South Africa
- Global Agenda Council (comité du Forum économique mondial)
- Maverick Collective (à titre de coprésidente)
Raj Kumar est le président, rédacteur en chef et fondateur de Devex, la plateforme médiatique de la communauté du développement mondial. Créée en 2000, lorsque Raj était encore un étudiant diplômé de l’Harvard Kennedy School, Devez est une entreprise sociale qui s’emploie à optimiser les efforts en matière de développement mondial afin qu’ils soient bénéfiques au plus grand nombre de personnes possible. Aujourd’hui, la plateforme compte plus de 100 employés (Devexers) répartis dans le monde entier, qui épaulent plus d’un million de travailleurs humanitaires et de professionnels du développement. Originaire de l’État du Kerala (Inde), Raj a constaté par lui-même les travaux de développement acharnés et courageux accomplis dans plus de 50 pays – ce qui a inspiré la devise de la mission de Devex : « Do Good. Do It Well » (Faire le bien. Et le faire bien). Membre du Council on Foreign Relations, chef de file du domaine des médias et ancien président du conseil humanitaire du Forum économique mondial, il a interviewé, devant une caméra et sur scène, des centaines de sommités du monde entier sur les défis actuels les plus importants. Raj est l’auteur de « The Business of Changing the World », une entrée en matière incontournable sur les idées, les gens et la technologie qui transforment l’industrie de l’aide internationale.
Maria Cavalcanti est présidente et directrice générale de Pro Mujer. Elle possède plus de 25 ans d’expérience professionnelle dans la promotion des droits des femmes, au cours desquels elle a collaboré avec un vaste éventail d’entreprises et d’organismes sans but lucratif en Amérique latine, aux États-Unis, en Europe de l’Ouest et en Inde.
Dans un objectif de croissance durable, Mme Cavalcanti dirige Pro Mujer dans ses efforts d’élaboration d’une plateforme de services et de produits à grande échelle visant à habiliter les femmes d’Amérique latine.
Avant de se joindre à Pro Mujer, Mme Cavalcanti a cofondé FIRST Impact Investing, un fonds privé de capital-investissement basé au Brésil, dont elle ensuite devenue l’une des associées directrices. Elle avait auparavant occupé les fonctions de chef de la direction stratégique au sein de la Fundación Avina, dirigeant les initiatives stratégiques et opérationnelles menées dans 15 pays. Au début de sa carrière, Mme Cavalcanti a également travaillé chez Dell Inc., puis chez A. T. Kearney et TPI à titre de conseillère en gestion.
Elle est reconnue comme une conférencière de premier plan en matière d’investissement à retombées sociales et d’inclusion financière en Amérique latine. Elle a signé de nombreux articles spécialisés et universitaires et a siégé au sein de plusieurs conseils d’administration internationaux, dont ceux de l’Aspen Network of Development Entrepreneurs, de PYME Capital Fund et de FUNDES. En 2017, elle a été nommée coprésidente du Partnership for Responsible Financial Inclusion (auparavant connu sous le nom de Microfinance CEO Working Group).
Mme Cavalcanti est titulaire d’un MBA de l’Université du Texas à Austin et d’une maîtrise en science de l’information de l’Université Columbia à New York.
Humphrey Nabimanya est le fondateur de l’organisme Reach A Hand Uganda (RAHU), où il occupe les fonctions de chef d’équipe. Il fait par ailleurs partie de la promotion de 2013 du programme Jeunes leaders de Women Deliver. M. Nabimanya est un défenseur, leader et agent de changement en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs des jeunes.
L’organisme qu’il a fondé est dirigé par et pour les jeunes, favorisant leur habilitation par l’entremise du développement des compétences et des moyens de subsistance, de la communication pour le changement de comportement, de la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs, et de la sensibilisation au VIH/SIDA. RAHU a créé des campagnes, des projets et des programmes destinés aux jeunes et répondant aux objectifs de développement durable de l’ONU, dont la bonne santé et le bien-être (objectif 3), l’éducation de qualité (objectif 4) et l’égalité entre les sexes (objectif 5). Le leadership de M. Nabimanya au sein de RAHU a donné naissance à un mouvement de jeunes défenseurs des droits des jeunes : 27 membres font partie de l’équipe principale et 500 bénévoles contribuent à la Peer Educators Academy, dont les activités sont menées dans presque toutes les régions de l’Ouganda.
La mission de M. Nabimanya est d’aider ses pairs à prendre le contrôle de leur vie et renforcer leur confiance en eux, ainsi qu’à leur donner les outils pour faire des choix éclairés par rapport à leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs. Ses efforts l’ont amené à prononcer des conférences dans le cadre de divers événements mondiaux, dont le Aspen Ideas Festival en 2018, et lui ont valu d’être sélectionné par Africa Youth Awards parmi les 100 jeunes Africains ayant le plus d’influence en 2018.
Theo Sowa est une conseillère et consultante indépendante spécialisée dans le développement social et international, en particulier les droits et la protection de l’enfance. Elle occupe actuellement le poste de directrice générale du Fonds de développement des femmes africaines.
Née au Ghana, elle a vécu et travaillé dans différents pays africains, ainsi qu’au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis. Elle conseille des activistes et chefs de file africains et internationaux dans le domaine des droits de la femme et de l’enfant. Elle s’occupe aussi de l’élaboration de politiques et de la défense d’intérêts dans un large éventail d’organismes et d’organisations. Elle a été conseillère principale des programmes dans l’étude des Nations Unies sur l’impact des conflits armés sur les enfants (rapport Machel) et a dirigé l’examen quinquennal du rapport.
Theo est membre du conseil d’administration d’organisations de la société civile et de fondations subventionnaires nationales et internationales diverses. Elle est notamment fiduciaire de Comic Relief (une fondation subventionnaire gérant des millions), présidente du comité international des subventions de Comic Relief, membre du conseil consultatif africain de la Stephen Lewis Foundation, marraine d’Evidence for Development, membre de l’UBS Optimus Foundation et membre du conseil d’administration du Graça Machel Trust.
Elle est l’auteure de nombreuses publications, collaboratrice à la rédaction de The Impact of War on Children, coéditrice d’une publication d’Innocenti-UNICEF/école de droit d’Harvard sur les enfants et la justice transitionnelle et coauteure de Groupwork and Intermediate Treatment.
Theo a reçu la distinction de CBE en juin 2010.
Suzanne est une spécialiste, une fondatrice et une oratrice sur l’investissement sexospécifique de renommée mondiale. Elle est aussi la co-organisatrice du Gender-Smart Investing Summit et la directrice des placements pour SPRING Accelerator, qui centre ses activités sur les entreprises des marchés émergents qui ont des retombées positives sur les adolescentes. Elle est aussi conseillère principale en placements sexospécifiques dans la Wharton Social Impact Initiative (Wharton Business School), le CDC Group, la Tara Health Foundation et l’initiative Investir dans les femmes du ministère des Affaires étrangères d’Australie. Suzanne est aussi membre de l’Aspen Institute et de nombreux conseils et comités consultatifs, dont Cornerstone Capital, SheEO, The Boardroom Africa et WorldPulse. Parmi les nombreuses distinctions qu’elle a reçues au Royaume-Uni et aux États-Unis au cours des 25 dernières années, elle s’est vue décerner le prix de philanthropie Beacon au Royaume-Uni en 2015. Elle a commencé sa carrière dans le milieu de l’entreprise à IBM, puis, après avoir acquis de l’expérience, elle a vendu une entreprise de technologies pédagogiques florissante dans les années 1990. Elle a investi son portefeuille personnel dans diverses catégories d’actifs axés sur les résultats et le genre. Suzanne est une investisseuse providentielle qui investit dans les entreprises. Ancienne étudiante de la Wharton School et de l’Annenberg School of Communication à l’Université de Pennsylvanie, elle a vécu à Londres pendant neuf ans.
En 2017, docteure Gayathri Vasudevan a été nommée l’une des 50 femmes d’affaires les plus influentes par Business Today, un important magazine en Inde. En 2018, Forbes India l’a nommée entrepreneuse de l’année dans la catégorie Entreprises sociales.
Elle détient un doctorat en Études du développement et compte 30 publications à son actif dans les domaines du travail et de l’emploi et des questions de genre. Elle a aussi été conférencière au EY World Entrepreneur Forum, en 2017, à Monaco.
Entre 1999 et 2007, elle a travaillé pour l’Organisation internationale du travail (OIT), une agence des Nations Unies. Elle a cofondé LabourNet en 2006, guidée par la volonté de donner des moyens de subsistance et d’améliorer la qualité de vie grâce à l’éducation, l’employabilité et l’entrepreneuriat. LabourNet a été largement saluée comme étant l’une des rares entreprises de ce domaine à être rentable et à avoir une portée considérable. LabourNet a touché des millions de vies en donnant à des jeunes, des femmes et des hommes les moyens de vivre décemment ou de lancer des micro entreprises rentables.
La Banque mondiale estime que l’exclusion des femmes de la vie économique de leur pays représente un manque à gagner de 160 billions de dollars à l’échelle de la planète. Au cours de cette séance, nous vous présenterons des exemples d’investissements visant l’inclusion financière des femmes, axés sur le genre ou prenant la forme de financement de démarrage ou de capitaux patients. Des portraits d’entreprises dirigées et détenues par des femmes sont aussi au programme. En misant sur des partenariats et sur certains mécanismes et en créant un environnement favorable, nous pouvons générer une croissance économique équitable, inclusive et profitable pour tout le monde. Pendant la séance, nous étudierons également les manières d’accroître le financement et les autres ressources dont disposent les organismes œuvrant pour les femmes. L’investissement en faveur des filles et des femmes est plus qu’une action juste : c’est un choix logique.
La recherche le démontre : la technologie peut aider à réduire l’inégalité entre les sexes, mais seulement si elle est conçue par et pour les femmes et que celles-ci y ont accès. Pour que la technologie soit à la hauteur de nos attentes en…
La principale détermination de Nick Oketch est de lutter pour l’amélioration de l’égalité des sexes, du développement des jeunes et des droits en matière de santé sexuelle. Son travail est axé sur la défense des droits des jeunes et le développement des capacités des jeunes femmes et des adolescentes et adolescents dans sa communauté. Il est actuellement directeur et fondateur de Paradigm Youth Network Organization au Kenya, organisation visant à briser la culture du silence autour du sexe et de la sexualité des jeunes et des adolescentes et adolescents âgés de 13 à 24 ans. Il a été nommé Jeune leader mondial par Women Deliver en 2016, et boursier Mandela Washington en 2018 dans le cadre du programme phare de Young African Leaders Initiative (YALI) qui donne aux jeunes les moyens d’apprendre grâce à des cours universitaires, des formations en leadership, et du réseautage aux États-Unis.
Melinda French Gates est une philanthrope, femme d’affaires et défenseure des droits des filles et des femmes.
En tant que coprésidente de la Fondation Bill & Melinda Gates, elle définit les orientations et les priorités de la plus importante organisation philanthropique du monde. Elle a par ailleurs fondé Pivotal Ventures, une société d’investissement et d’incubation qui vise à favoriser les avancées sociales pour les femmes et les familles américaines.
Mme Gates est originaire de Dallas, Texas. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sciences informatiques de l’Université Duke et d’une maîtrise en administration des affaires de la Fuqua School de l’Université Duke. Pendant les dix premières années de sa carrière, elle s’est employée au développement de produits multimédias chez Microsoft, avant de quitter l’entreprise pour se consacrer à sa famille et au travail philanthropique. Elle habite Seattle, Washington, avec son mari Bill et leurs trois enfants, Jenn, Rory et Phoebe.
Shivani Siroya est la fondatrice et présidente de Tala, chef de file de la technologie mobile et de la science des données qui s’est engagée à étendre l’accès aux services financiers à la classe moyenne émergente partout dans le monde. Plus de trois millions de personnes ont emprunté des fonds en utilisant l’appli pour téléphone intelligent de Tala. Cet outil donne accès instantanément à du crédit pour les clients mal desservis en Afrique orientale, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine.
Avant de fonder Tala, Shivani a occupé des postes dans les domaines de la santé mondiale, du microfinancement et des services bancaires d’investissement, notamment au sein du Fonds des Nations Unies pour la population en Afrique occidentale et subsaharienne, documentant les enjeux liés aux systèmes financiers pour lesquels Tala cherche des solutions.
Judith Spitz est titulaire d’un doctorat (Speech and Hearing Sciences) et est la directrice fondatrice de l’Initiative for Women in Technology and Entrepreneurship in New York (WiTNY) à l’université Cornell Tech, un partenariat entre Cornell Tech, la City University of New York et un nombre croissant d’entreprises. La mission de cette organisation est d’augmenter de manière importante la présence des femmes aux études supérieures en technologie. Elle siège aussi au conseil consultatif de ASAPP, une entreprise du domaine de l’intelligence artificielle qui favorise la transformation numérique dans le service à la clientèle. Auparavant, elle occupait le poste de vice-présidente principale et dirigeante principale de l’information à Verizon. Le New York Business Journal l’a inscrite sur sa liste des femmes d’influence 2018. En 2017, elle a reçu le prix Above & Beyond for Outstanding Women in Business décerné par la ville et l’État de New York. En 2009, elle a reçu le prix CTO 25 décerné par InfoWorld et, en 2007, la revue Computerworld l’a inscrite sur sa liste CIO 100 Honoree. En ce moment, elle se consacre à la direction de programmes visant à combler le besoin urgent de femmes dans le secteur des technologies et à aborder les enjeux reliés aux stéréotypes de genre contenus dans les algorithmes, l’avenir du monde du travail et les compétences en leadership requises dans une économie fondée sur l’intelligence artificielle.
La recherche le démontre : la technologie peut aider à réduire l’inégalité entre les sexes, mais seulement si elle est conçue par et pour les femmes et que celles-ci y ont accès. Pour que la technologie soit à la hauteur de nos attentes en devenant un jour un vecteur de changement pour l’égalité, nous devons agir en conséquence dès aujourd’hui. Cette séance braquera les projecteurs sur des leaders de différents secteurs qui ont misé sur la technologie pour réduire l’inégalité entre les sexes. Elle proposera aussi des changements de politique susceptibles d’avoir des répercussions à grande échelle.
Soyez parmi les premiers à connaître les nouveaux développements, les noms des conférenciers invités et les nouvelles possibilités offertes.